porte couvert

[armand de lokeren_]

j'ai ouï que l'on portait se scouvert toujours sur soi?
j'aimerais savoir si quelqu'un aurait des images pour en réaliser un et aussi savoir quel période ça date

[deny de cornault]

Les couverts ? les couverts pour manger ?
La cuillère dans le chapeau, la corne à la ceinture et le couteau dans le fourreau, toujours !! ^^

Plus sérieusement, je ne sais ou tu as entendu ça, mais moi, je ne l’ai jamais entendu (sauf des playmobils pour justifier leur éternelle guirlande à la ceinture). Probable que le peuple portait un couteau à tout faire sur soit (comme nos grand-père le font toujours), mais pour le reste, je ne vois vraiment pas l’utilité dans une civilisation sédentaire ou l’on rentre chez soit pour manger.

[armand de lokeren_]

bin déjà vu sur certain camp quelques personnes porter leurs couverts cuillière couteau fourche(tte)

[deny de cornault]

sur certains camps, j’ai vu des playmobils.
On a peut-être vu les mêmes ^^

[Bouchard]

Si tu considères que tu es en déplacement comme le dit justement Thillo, tu peux mettre ton nécessaire de "survie" dans une sacoche (godet, couteau, cuillère, fusil+amadou,...etc) que tu portes en bandoulière (il y a de nombreuses représentations de ce type d'item).
Les autres versions de transport sont plus décoratives qu'historiques...et malheureusement poussent à commettre pas mal d'erreurs...

[deny de cornault]

Ben oui, c’est de l’humour.
Les deux accents circonflexes font office de smile (les yeux qui se plissent quand on sourit)
Mais des fois, oui, je me rends pas compte que je suis terrible. Désolé si j’ai froissé qqn.
Le sens de ce que je dis est : il ne faut pas prendre tout ce que l’on voit sur les fêtes pour argent comptant. On y voit de tout, le pire comme le meilleur.

Sur les fêtes, avoir son godet avec soit, c’est bien pratique pour aller voir les copaings du camp d’à coté, mais ce n’est pas avéré historiquement.
Dans mon asso, point besoin de venir avec son godet, on en a en rab

Je ne dit pas qu’il est interdit d’avoir ses couverts sur soi. C’est même assez logique si on représente un voyageur (voyageur sans charrette, sans cheval/âne de bat), mais l’on n’est pas obligé d’avoir le tout accroché à la ceinture, je pense que c’était plutôt rangé dans un sac.

[perlinelatisserande]

Voilà à la ceinture on ne voit que le couteau (et encore car souvent c'est plutot la dague). Le verre, l'ecuelle (pas besoin si t'as un tranchoir en pain), la cuillère, dans le sac.
Et si tu as une cuillère en bois, tu peux toujours en tailler l'extrémité pour la transformer en pic à viande.

Par contre il me semble avoir vu (mais c'est tardif), des foureaux de couteau avec sur le devant, cousu dessus un foureau pour la pique à viande (pique à viande ou aiguise couteau? j'ai vu le même principe aujourd'hui sur des étuis à opinel pour ranger le fusil)

Pour les couverts... ben là moi j'ai une grosse question.
Apparement tout le monde a son couteau (vous êtes daccord avec moi?) mais pour la cuillère et les verres, j'ai vu une "animation pédagogique" qui expliquait aux mome que même chez les eigneurs, il n'y avais pas assez de couverts pour tout le monde et qu'on se les prétais sauf pour le seigneur qui avait son verre, quoiqu'il partageais avec sa dame.
J'ai été un peu horifiée d'entendre ca, pour moi c'est un cliché

[perlinelatisserande]

moi non plus

[bertrand le charpentier]

Concernant ce que tu dis Perline, j'avais compris de mon côté que c'était seulement dans le cadre des banquets: les plats étaient tous disposés sur la table, et les boissons versées dans de larges hanapes disposés eux aussi sur la table dans lesquels plusieurs convives pouvaient boire...


Donc en dehors d'un banquet, il est logique d'avoir un gobelet ou une gourde perso je pense.

[brunal]

Un "on dit" célèbre dit que l'origine du fait de trinquer de nos jours en buvant entre amis, viendrait du fait qu'à une époque lointaine, on se méfiait des empoisonnements, et donc pour que tout le monde soit sur de ne pas se faire empoisonner par ses petits camarades, on versait en fait un peu du contenu de chaque verre dans celui de l'autre, histoire de...

Les hanaps communs à tous lors de banquets officiels permettaient peut-être (si tant est que cette anecdote soit fondée) d'assurer une fonction similaire sans risquer d'en mettre partout ??

[oriabel]

Gerwald a dit : Donc en dehors d'un banquet, il est logique d'avoir un gobelet ou une gourde perso je pense.

L'iconographie montre certains types de personnes portant une gourde et une besace. Ce sont les accessoires stéréotypés des bergers et des pélerins. Mais franchement, j'ai du mal à penser qu'on trimballait sa vaisselle avec soi...à mon avis, le minimum est une petite réserve de nourriture et c'est tout...pourquoi s'embarrasser de trucs qui vont gêner la marche,vite peser, cogner....l'eau par contre, c'est différent...pour le reste, je ne suis pas du tout convaincue !

[yrwanel]

je dirais aussi que il y a peu (quoique que je vieillis solidement...), les personnes qui ne rentraient pas à la maison (ou dans une auberge) le midi, "saucissonnait".... bref: bout de pain + un bidule à mettre dessus (variable suivant saison et région) => le couteau était très largement suffisant, si pas indispensable pour des tas d'autres usages que manger.
Et une gourde...

=> coltiner tout son attirail sur soi me semble assez douteux.

[le furet]

Quelques raisons de porter son fourbi avec soi

On est en voyage et on se déplace
On est en étape en logement collectif et on craint le vol.
On craint la maladie avec des couverts étrangers (capillotracté ou foireux au choix)
On est indigent.

Sinon sur le principe, je suis d'accord avec Oriabel.

Quelqu'un qui porte son fourbi est donc un "nomade" (pélerin, petit marchand, compagnon, mendiant, moine franciscain...)

Trouvait-on des casiers et des cadenas dans les hostelleries et leur dortoirs communs ? Je pense que non, ça peut inciter un individu à ne pas se défaire de ses menus objets.

Par contre, dans la besace, je dis rien, mais tout le service qui pendouille à la ceinture, à moins de reconstituer un mouvement punk d'époque (fais-voir tes sources comme on dit), ça ne semble pas très réaliste.

[perlinelatisserande]

J'ai aussi vu quelques iconos vraiment père noël, mais une occasion spéciale: fiancailles ou mariages au XIVem

Il faudra que j'essaye de retrouver cette icono où la demoiselle contrairement à toutes les autres qui ont une aumonière et parfois un couteau à la ceinture, a aumonière, couteau et plein d'autre petites choses, je suppose que c'étais une symbolique de la femme de maison!

[oriabel]

Le furet a dit :Quelqu'un qui porte son fourbi est donc un "nomade" (pélerin, petit marchand, compagnon, mendiant, moine franciscain...)

Ces cas sont ceux auxquels on pense immédiatement. Cependant :
- le pélerin part sans rien...il vit de ce que les autres lui donnent, c'est aussi l'une des composantes essentielles du pélerinage...
- le petit marchand ou le marchand a ses étapes
- le compagnon a ses relais "officiels" appartenant à tout le réseau de maisons...
- le mendiant....mendie....
- le moine franciscain vit de la charité, c'est le principe de l'Ordre ...
Les hôtelleries installées dans les monastères pourvoyaient au bien être des pélerins et de tous les gens de passage...Pour les étapes sans gîte, les voyageurs dépendaient de la bonne volonté des gens qu'ils croisaient.

Tout ceci est de l'ordre de la réflexion personnelle. Même en campement, lorsque les participants sortent chacun leur nécessaire, c'est une ineptie pour moi...Nous agissons ainsi sous l'influence de notre mentalité individualiste et de notre souci de l'hygiène...A l'époque, la régle est le partage...générosité mais aussi manière d'honorer un invité...symbole du partage...influence christologique...