Rembourage d'un gambison à la ouate
Modérateur : L'équipe des gentils modos
J'ai eu l'occasion de tater de la laine bouillie de chez mondial tissu. Avec trois épaisseurs entre les deux couches de lin, ça doit suffire...
Le guerrier avait fêté la fin de la bataille avec sa dignité habituelle : en plongeant directement la tête dans une barrique d'ale mousseuse, omettant au passage d’enlever le couvercle qui avait émis un craquement indigné au moment de l’impact
- gilles le latté
- Messages : 1834
- Enregistré le : ven. oct. 01, 2004 11:00 pm
- Localisation : Missillac (44)
S'il est suffisamment résistant, ça fait largement l'affaire. face à une épée aiguisée le gambison quel qu'il soit fera forcément la tronche. Avec nos armes sécurisées, c'est, d'après plusieurs constatations, suffisant. On peut évidemment en mettre plus, mais attention à certaines partie du corps qui requièrent de la mobilité.Tiri a dit :
Seulement 2 couches de lin ?
en stand-by
Déterrage de topic ^_^
Quelqu'un a plus d'info sur cette filasse de sisal ?
parce que sur le site de point P je trouve rien et en y allant, ils se sont bien foutu de moi...
ils ne m'ont trouvé cette filasse qu'en 200 g en stock chez eux, et sinon sur commande en 10 kg mais 92 Euro HT...
alors c'est un peu rude
Quelqu'un a plus d'info sur cette filasse de sisal ?
parce que sur le site de point P je trouve rien et en y allant, ils se sont bien foutu de moi...
ils ne m'ont trouvé cette filasse qu'en 200 g en stock chez eux, et sinon sur commande en 10 kg mais 92 Euro HT...
alors c'est un peu rude
oups trouvé finalement
http://www.pointp.fr/platre-isolation/f ... 9R229c1320
mais toujours aussi cher, quelqu'un aurait des prix qqpart ?
http://www.pointp.fr/platre-isolation/f ... 9R229c1320
mais toujours aussi cher, quelqu'un aurait des prix qqpart ?
Bon promis, je cherche bien avant de poster la prochaine fois...
http://www.corderies-tournonaises.fr/Corderies16.html
dans le 07
4,02 Euro HT le kilo en rouleaux de 10 kilos
http://www.corderies-tournonaises.fr/Corderies16.html
dans le 07
4,02 Euro HT le kilo en rouleaux de 10 kilos
- Joss d'Azincourt
- Messages : 821
- Enregistré le : sam. juil. 28, 2007 11:00 pm
- Localisation : AZINCOURT
mais pourquoi pas prendre de la bourre de coton, ça coute pas cher, on peut en trouver des chutes dans des entreprises spécialisées. sinon du crin de cheval, ça put certes, il faut le laver, il en faut beaucoup, mais c'est histo. Pour la laine cardée, un bon vieux matelas fait l'affaire. Tout ceci pris entre au moins 6 couches de lin et pourpointé, c'est déjà pas mal au niveau protection.
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Genz de Compaigne 1380~1400
Genz de Compaigne 1380~1400
Salut,
Je suis en train de bricoler l'ancêtre du gambi, le thoracomachus pour lequel à défaut d'icono, on a des textes.
Voici quelques extraits piqués ici:
http://magister.olympe-network.com/foru ... f=11&t=163
XVI - Présentation du Thoracomachus.
Parmi toutes les inventions à usage militaire que les anciens, dans leur prévoyance, ont éléborées pour la postérité, ils ont aussi présentés, contre le poids et le frottement des armes, le thoracomachus, étonnamment commode pour soulager le corps. Car ce type de vêtement, confectionné en feutre, à la mesure et pour protection de la poitrine humaine, a été conçu, sous l'inspiration de la crainte et avec une ingéniosité magistrale, à partir de laines douces; Il évite d'abord, lorsqu'on le revet, que la cuirasse, la cotte de mailles, ou leurs équivalents ne blessent les corps fragiles par les frottement dus au poids, et permet d'autre part aux membres du combattant ainsi vêtu de supporter leurs épreuves grâce à un tel allégement, au milieu des dangers de la guerre et du mauvais temps. Et pour éviter que le même thoracomacus, fouetté par la pluie, n'impose à son porteur une charge alourdie, il conviendra d'en revêtir la surface de peaux de Lybie, bien façonnées à la mesure de ce même thoracomachus. Quand donc, comme nous l'avons dit, il aura passé ce thoracomachus - qui tire son nom de l'expression grecque désignant la protection du corps - quand en outre il aura mis des "socques", c'est à dire des chaussures et des jambières ferrées, coiffé le casque, serré à son coté le bouclier ou le glaive, et qu'il tiendra bien en main ses lances, le soldat sera tout à fait armé pour affronter le combat d'infanterie."
Anonyme DE REBUS BELLICIS. Fin du IVe siècle.
Ensuite,
Extrait: Descrïption du Peristithidion:
Les armures devaient offrir une protection non seulement en raison de la résistance de leurs matériaux, mais également du fait de leur conception et de leur confort. Il devait aussi y avoir un espace entre l'armure et le corps. Celle-ci ne doit pas être portée directement sur les vêtements ordinaires, comme certains le font, afin de diminuer le poids de l’équipement, mais sur un vêtement d’au moins un doigt d'épaisseur. Il ya deux raisons à cela. Là où il est en contact avec le corps, le métal dur, ne doit pas irriter, mais doit épouser et envelopper confortablement le corps humain. En outre, l'armure permet d’éviter aux missiles ennemis de toucher la chair grâce au métal, à sa conception et à son confort, mais également parce que le métal de l’armure est tenu loin de la chair. De ce fait pour que les matériaux bruts n’irritent pas la peau, les soldats doivent porter un vêtement rembourré sous ceux-ci comme nous le recommandons pour les cuirasses et les autres équipements. L’épaisseur de l’habit rend également plus difficile aux missiles de pénétrer ou du moins de pénétrer profondément dans le corps."
Annonyme Byzantin "Des Stratégiques". VIe siècle. (L'auteur mentionne ce vêtement pour une époque antérieure citant Trajan comme sa propre époque.)
Traduction: Damianus et Lucius Aemilius.
Et encore plus proche de vous,
"Institution V: Des préparatifs des armes.
(...) Il faut des armures qui descendent jusqu'au cou-de-pied, dont on attache les différentes pièces par des courroies et des anneaux, avec leurs étuis de cuir. Il serait bon qu'elles fussent toutes de mailles de fer, sinon on les fera de corne ou de peau de buffle sèche. On aura des soubrevestes pour mettre sous les cuirasses. Les corselets seront de fer, ou d'autre matière comme il a été dit. On aura des casques entiers, des bottines et des gantelets de fer, ou d'autre matière pour ceux qui en manqueront ; des colerins de mailles de fer garnis en dedans de feutre, et en dehors de lin. Au défaut de cuirasses de fer on y suppléera par d'autres de nerfs qui seront garnies d'un double feutre. On pourra faire aussi des casques de tissu de nerfs. On aura des casaques que le soldat endosse par-dessus ses armes ; des fers à hameçon pour de petites flèches, avec leurs étuis; des malettes, des frondes, des grandes sacoches, des tubes à jeter du feu, des mèches, des longes de cuir, des fers pour les pieds des chevaux, avec leurs clous, des alènes, des limes, des fronteaux, des poitrinals et des colerins de fer ou de cuir pour les chevaux." (...)
Institution VI: De l'armure des fantassins et des cavaliers.
(...) Tous les fantassins seront vêtus d'une robe courte qui ne descendra que jusqu'aux genoux, et auront, s'il est possible, la soubreveste par dessus la cuirasse. La chaussure ne sera pas d'une forme pointue : il est à propos que la semelle soit garnie de clous, ce qui est fort utile, surtout pour les marches. On ne leur permettra pas de porter la chevelure entière; mais on les tondra, en ne leur laissant que des cheveux très courts. (...)"
Leon VI le Sage ou le Philosophe "Institutons militaires". IXe-Xe siècle. (Les institutions ou les Takitika sont de larges reprises du Strategikon de Maurice et d'autres auteurs tel les simulacres d'Heraclius...)
Traduction de Joly DE MAIZEROY. 1859.
Bon, a partir de ces textes, j'ai essayé de me procurer du feutre ce qui m'aurait coûté 80€ simplement pour le buste et seul je n'atteignait pas le métrage minimum pour la commande.
Donc, je me suis rabattu sur des panneaux d'isolation en "laine de chanvre" de 4 cm d'épaisseur à 8€. Ces plaques perdent 8% de longueur et largeur avec le matelassage et 4cm ne me donne que 15mm d'épaisseur une fois comprimés. En revanche, le fait d'utiliser une plaque d'un matériau structuré (comme le feutre) dispense de trop rapprocher les couture et augmente donc la surface d'absorption des coups. Ceci étant bien sûr à contrebalancer par le fait que trop peu tenue, la matière se déformera avec moins de résistance pour absorber.
Mon chanvre en revanche, plus dur à coudre, se révèle aussi plus résistant aux perforations comme le crin. Mais moins absorbant que la laine En reconst' on s'en fout un peu mais ça a pu avoir son importance dans le passé. D'ailleurs, les textes expliquent que sa raison d'être est plutôt de protéger les corps des frottements des armures.
Voilou,
Je n'ai pas fini le mien et ma démarche quoique s'appuyant sur les seules vraies sources dont on dispose reste marginale et inachevée à l'heure actuelle car cette famille de protections restent largement méconnues.
http://magister.olympe-network.com/foru ... &sk=t&sd=a
A+
Je suis en train de bricoler l'ancêtre du gambi, le thoracomachus pour lequel à défaut d'icono, on a des textes.
Voici quelques extraits piqués ici:
http://magister.olympe-network.com/foru ... f=11&t=163
XVI - Présentation du Thoracomachus.
Parmi toutes les inventions à usage militaire que les anciens, dans leur prévoyance, ont éléborées pour la postérité, ils ont aussi présentés, contre le poids et le frottement des armes, le thoracomachus, étonnamment commode pour soulager le corps. Car ce type de vêtement, confectionné en feutre, à la mesure et pour protection de la poitrine humaine, a été conçu, sous l'inspiration de la crainte et avec une ingéniosité magistrale, à partir de laines douces; Il évite d'abord, lorsqu'on le revet, que la cuirasse, la cotte de mailles, ou leurs équivalents ne blessent les corps fragiles par les frottement dus au poids, et permet d'autre part aux membres du combattant ainsi vêtu de supporter leurs épreuves grâce à un tel allégement, au milieu des dangers de la guerre et du mauvais temps. Et pour éviter que le même thoracomacus, fouetté par la pluie, n'impose à son porteur une charge alourdie, il conviendra d'en revêtir la surface de peaux de Lybie, bien façonnées à la mesure de ce même thoracomachus. Quand donc, comme nous l'avons dit, il aura passé ce thoracomachus - qui tire son nom de l'expression grecque désignant la protection du corps - quand en outre il aura mis des "socques", c'est à dire des chaussures et des jambières ferrées, coiffé le casque, serré à son coté le bouclier ou le glaive, et qu'il tiendra bien en main ses lances, le soldat sera tout à fait armé pour affronter le combat d'infanterie."
Anonyme DE REBUS BELLICIS. Fin du IVe siècle.
Ensuite,
Extrait: Descrïption du Peristithidion:
Les armures devaient offrir une protection non seulement en raison de la résistance de leurs matériaux, mais également du fait de leur conception et de leur confort. Il devait aussi y avoir un espace entre l'armure et le corps. Celle-ci ne doit pas être portée directement sur les vêtements ordinaires, comme certains le font, afin de diminuer le poids de l’équipement, mais sur un vêtement d’au moins un doigt d'épaisseur. Il ya deux raisons à cela. Là où il est en contact avec le corps, le métal dur, ne doit pas irriter, mais doit épouser et envelopper confortablement le corps humain. En outre, l'armure permet d’éviter aux missiles ennemis de toucher la chair grâce au métal, à sa conception et à son confort, mais également parce que le métal de l’armure est tenu loin de la chair. De ce fait pour que les matériaux bruts n’irritent pas la peau, les soldats doivent porter un vêtement rembourré sous ceux-ci comme nous le recommandons pour les cuirasses et les autres équipements. L’épaisseur de l’habit rend également plus difficile aux missiles de pénétrer ou du moins de pénétrer profondément dans le corps."
Annonyme Byzantin "Des Stratégiques". VIe siècle. (L'auteur mentionne ce vêtement pour une époque antérieure citant Trajan comme sa propre époque.)
Traduction: Damianus et Lucius Aemilius.
Et encore plus proche de vous,
"Institution V: Des préparatifs des armes.
(...) Il faut des armures qui descendent jusqu'au cou-de-pied, dont on attache les différentes pièces par des courroies et des anneaux, avec leurs étuis de cuir. Il serait bon qu'elles fussent toutes de mailles de fer, sinon on les fera de corne ou de peau de buffle sèche. On aura des soubrevestes pour mettre sous les cuirasses. Les corselets seront de fer, ou d'autre matière comme il a été dit. On aura des casques entiers, des bottines et des gantelets de fer, ou d'autre matière pour ceux qui en manqueront ; des colerins de mailles de fer garnis en dedans de feutre, et en dehors de lin. Au défaut de cuirasses de fer on y suppléera par d'autres de nerfs qui seront garnies d'un double feutre. On pourra faire aussi des casques de tissu de nerfs. On aura des casaques que le soldat endosse par-dessus ses armes ; des fers à hameçon pour de petites flèches, avec leurs étuis; des malettes, des frondes, des grandes sacoches, des tubes à jeter du feu, des mèches, des longes de cuir, des fers pour les pieds des chevaux, avec leurs clous, des alènes, des limes, des fronteaux, des poitrinals et des colerins de fer ou de cuir pour les chevaux." (...)
Institution VI: De l'armure des fantassins et des cavaliers.
(...) Tous les fantassins seront vêtus d'une robe courte qui ne descendra que jusqu'aux genoux, et auront, s'il est possible, la soubreveste par dessus la cuirasse. La chaussure ne sera pas d'une forme pointue : il est à propos que la semelle soit garnie de clous, ce qui est fort utile, surtout pour les marches. On ne leur permettra pas de porter la chevelure entière; mais on les tondra, en ne leur laissant que des cheveux très courts. (...)"
Leon VI le Sage ou le Philosophe "Institutons militaires". IXe-Xe siècle. (Les institutions ou les Takitika sont de larges reprises du Strategikon de Maurice et d'autres auteurs tel les simulacres d'Heraclius...)
Traduction de Joly DE MAIZEROY. 1859.
Bon, a partir de ces textes, j'ai essayé de me procurer du feutre ce qui m'aurait coûté 80€ simplement pour le buste et seul je n'atteignait pas le métrage minimum pour la commande.
Donc, je me suis rabattu sur des panneaux d'isolation en "laine de chanvre" de 4 cm d'épaisseur à 8€. Ces plaques perdent 8% de longueur et largeur avec le matelassage et 4cm ne me donne que 15mm d'épaisseur une fois comprimés. En revanche, le fait d'utiliser une plaque d'un matériau structuré (comme le feutre) dispense de trop rapprocher les couture et augmente donc la surface d'absorption des coups. Ceci étant bien sûr à contrebalancer par le fait que trop peu tenue, la matière se déformera avec moins de résistance pour absorber.
Mon chanvre en revanche, plus dur à coudre, se révèle aussi plus résistant aux perforations comme le crin. Mais moins absorbant que la laine En reconst' on s'en fout un peu mais ça a pu avoir son importance dans le passé. D'ailleurs, les textes expliquent que sa raison d'être est plutôt de protéger les corps des frottements des armures.
Voilou,
Je n'ai pas fini le mien et ma démarche quoique s'appuyant sur les seules vraies sources dont on dispose reste marginale et inachevée à l'heure actuelle car cette famille de protections restent largement méconnues.
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Grég le furet
56
Miles britto-romain an 5OO.
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- Joss d'Azincourt
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- Localisation : AZINCOURT
chapeau bas pour les sources misieur ![special [img]kator/smiley20.gif[/img]](./images/smilies/smiley20.gif)
![special [img]kator/smiley20.gif[/img]](./images/smilies/smiley20.gif)
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Genz de Compaigne 1380~1400
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Tassart Lefeuvre a dit : chapeau bas pour les sources misieur![]()
Remercie Damianus surtout. Et n'oublie pas de regarder leurs dates.
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Grég le furet
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- gilles le latté
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Institution V: Des préparatifs des armes.
(...) Il faut des armures qui descendent jusqu'au cou-de-pied, dont on attache les différentes pièces par des courroies et des anneaux, avec leurs étuis de cuir. Il serait bon qu'elles fussent toutes de mailles de fer, sinon on les fera de corne ou de peau de buffle sèche. On aura des soubrevestes pour mettre sous les cuirasses. Les corselets seront de fer, ou d'autre matière comme il a été dit. On aura des casques entiers, des bottines et des gantelets de fer, ou d'autre matière pour ceux qui en manqueront ; des colerins de mailles de fer garnis en dedans de feutre, et en dehors de lin. Au défaut de cuirasses de fer on y suppléera par d'autres de nerfs qui seront garnies d'un double feutre. On pourra faire aussi des casques de tissu de nerfs. On aura des casaques que le soldat endosse par-dessus ses armes ; des fers à hameçon pour de petites flèches, avec leurs étuis; des malettes, des frondes, des grandes sacoches, des tubes à jeter du feu, des mèches, des longes de cuir, des fers pour les pieds des chevaux, avec leurs clous, des alènes, des limes, des fronteaux, des poitrinals et des colerins de fer ou de cuir pour les chevaux." (...)
Wahhh!
(...) Il faut des armures qui descendent jusqu'au cou-de-pied, dont on attache les différentes pièces par des courroies et des anneaux, avec leurs étuis de cuir. Il serait bon qu'elles fussent toutes de mailles de fer, sinon on les fera de corne ou de peau de buffle sèche. On aura des soubrevestes pour mettre sous les cuirasses. Les corselets seront de fer, ou d'autre matière comme il a été dit. On aura des casques entiers, des bottines et des gantelets de fer, ou d'autre matière pour ceux qui en manqueront ; des colerins de mailles de fer garnis en dedans de feutre, et en dehors de lin. Au défaut de cuirasses de fer on y suppléera par d'autres de nerfs qui seront garnies d'un double feutre. On pourra faire aussi des casques de tissu de nerfs. On aura des casaques que le soldat endosse par-dessus ses armes ; des fers à hameçon pour de petites flèches, avec leurs étuis; des malettes, des frondes, des grandes sacoches, des tubes à jeter du feu, des mèches, des longes de cuir, des fers pour les pieds des chevaux, avec leurs clous, des alènes, des limes, des fronteaux, des poitrinals et des colerins de fer ou de cuir pour les chevaux." (...)
Wahhh!
en stand-by
Hé ! hé ! hé ! Je sens que les prochains byzantins qu'on verra ne seront plus forcément des mercenaires Varégues.
A+
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Grég le furet
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Miles britto-romain an 5OO.
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Bonjour, j'ai bien lus tout ce que vous avez écris et j'ai une petite question...
Je souhaite fabriqué un gambison (sans blague ^^) XIIIe à mon copain, j'ai le tissus, j'ai un patron que j'ai fais mais pour ce qui est du rembourrage... :-S
J'ai vus qu'on pouvais aussi bien le coudre d'avance à la machine et le rembourré après avec de l'ouate ou du crin (animal ou végétal) mais ces matériaux coute très chère (je suis au étude pour être Tapissier-Garnisseur donc je sais bien lol).
J'ai lus aussi qu'on pouvais y mettre deux ou trois (voir plus) couche de couverture en laine mais du cout il faut le coudre à la main... Hors je n'ai que quelque mois pour le réalisé et je ne saurai pas m'y mettre tout les jours (école,cheval et loisir oblige...) et par conséquent je me demandais si il n'était pas possible d'avoir un beau rendu en le cousant d'abord à la machine et ensuite d'y glisser des bandes de couverture en laine? ... Enfin de gagner du temps (et de l'argent)...
J'aimerais beaucoup qu'il ressemble a celui-là http://www.medievae.fr/gambison-combat- ... p-100.html un membre de la compagnie l'a acheter la bas et l'idée mes venues en voyant les couture faite à la machine mais le rembourrage est d'après le site en couche de laine compressée (mais je sais pas ce que c'est, ni où en trouver...)
Pouvez-vous m'aider s'il vous plait?
Je souhaite fabriqué un gambison (sans blague ^^) XIIIe à mon copain, j'ai le tissus, j'ai un patron que j'ai fais mais pour ce qui est du rembourrage... :-S
J'ai vus qu'on pouvais aussi bien le coudre d'avance à la machine et le rembourré après avec de l'ouate ou du crin (animal ou végétal) mais ces matériaux coute très chère (je suis au étude pour être Tapissier-Garnisseur donc je sais bien lol).
J'ai lus aussi qu'on pouvais y mettre deux ou trois (voir plus) couche de couverture en laine mais du cout il faut le coudre à la main... Hors je n'ai que quelque mois pour le réalisé et je ne saurai pas m'y mettre tout les jours (école,cheval et loisir oblige...) et par conséquent je me demandais si il n'était pas possible d'avoir un beau rendu en le cousant d'abord à la machine et ensuite d'y glisser des bandes de couverture en laine? ... Enfin de gagner du temps (et de l'argent)...
J'aimerais beaucoup qu'il ressemble a celui-là http://www.medievae.fr/gambison-combat- ... p-100.html un membre de la compagnie l'a acheter la bas et l'idée mes venues en voyant les couture faite à la machine mais le rembourrage est d'après le site en couche de laine compressée (mais je sais pas ce que c'est, ni où en trouver...)
Pouvez-vous m'aider s'il vous plait?

Avec ta machine, tu dois pouvoir coudre deux épaisseurs de lin entourant trois épaisseurs de laine "bouillie".
Le guerrier avait fêté la fin de la bataille avec sa dignité habituelle : en plongeant directement la tête dans une barrique d'ale mousseuse, omettant au passage d’enlever le couvercle qui avait émis un craquement indigné au moment de l’impact
Euh, enfaite j'ai un peu peur que soit trop épais, parce que c'est pas ma machine personnelle alors bon, si je la casse ... :-s
Ça s'achète où la laine bouillie? (la question con ^^ XD)
Ça s'achète où la laine bouillie? (la question con ^^ XD)
- pierre leroux
- Messages : 562
- Enregistré le : mar. août 01, 2006 11:00 pm
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Je te conseil plutôt la laine cardée, par contre où te fournir ? moi elle venait d'un vieux matelas
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Genz de Compaigne 1380~1400
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