Je dirais même — carrément — du vocabulaire médiéval…yrwanel a écrit :bienvenue dans les joies subtiles du vocabulaire textile...
Mea culpa… j'ai toutefois quelques souvenirs olfactifs, non point désagréables mais néanmoins saisissants, mais en provenance de civilisations exotiques… J'ignore le mode de tannage qu'on employait chez les Parisiens au xiiie siècle…Le mouton (ou l'agneau) a un excellent cuir et ne pue pas plus que les autres après tannage.
Nous sommes d'accord, il est plus intéressant pour le vêtement proprement dit, justement à cause de cette souplesse et cette élasticité.Par contre, il est très souple et relativement "élastique". Bilan: pour une "ceinture", ce n'est peut-être pas le cuir le plus adéquat.
Oui, là aussi, tout à fait d'accord.Mouton ou agneau en aumônière ou bourse: très souple, joli tombé, tendance à s'user assez rapidement par contre (testé).
Personne n'a testé le cuir d'âne ? (on fait bien du saucisson d'âne, faudrait voir à pas gaspiller la peau…)Chaque cuir de bestiole a donc son usage suivant ce à quoi il sera destiné.
Peut-être en faire des tabliers de forgeron ? (c'est solide ou pas, de l'âne?)
Ce qui me ferait pencher pour le "braiel-ceinture", outre cette histoire de cuirs spécifiques, c'est que le fabricant de bourses est un artisan qui travaille la peau plutôt finement, pour faire des objets de petite taille (même si on peut faire des trucs approchant la taille d'un cartable, en fait). Donc, tailler des lacets et des ceintures peut être considéré comme faisant partie de la même catégorie.