ven. juil. 15, 2011 7:05 pm
Je pense que le fait qu'une association "sache se vendre", n'est pas une raison pour qu'elle en demande plus.
Premièrement tout simplement parceque la qualité d'amateurs qui offrent une prestation n'est jamais au même niveau que des professionnels qui offrent la même prestation. Demander autant qu'un pro pour un travail moindre, c'est tout simplement se moquer de l'organisateur.
Deuxièmement, parcequ'une association, c'est à but non lucratif.
Troisièmement, parce qu'il ne faut passe leurrer, quand on va sur un rassemblement avec une association, c'est avant tout pour s'amuser. On n'est pas payés pour ça, on n'est pas obligés d'y aller, on y va pour notre plaisir, et on a notre vrai boulot (pour lequel on est un professionel payé) à coté. Pour les intermittents du spectacle, ce n'est pas vraiment pareil, leurs prestations SONT leur travail. Personnellement, je ne suis pas hédoniste au point de prendre la place d'un professionel, que je sois payé pour ça ou pas. C'est contre ma morale.
Evidemment, d'un autre coté, si les amateurs ne demandent rien, ils cassent tout simplement la concurrence. Et les professionels ne seront plus recrutés. Il faut un juste milieu: de quoi faire fonctionner l'association.
Et il faudrait déjà que les associations respectent certains points de législation, notamment le nombre fixe de cachets par an (5 de mémoire, ce qui à mon avis est déjà trop pour notre milieu) qui sont là justement pour protéger les professionels d'une "concurrence déloyale".
Nous sommes dans un milieu où l'offre des professionels et des amateurs combinés est largement supérieure que la demande des organisateurs. Si on veut que tout se passe bien il faut une certaine déontologie et un respect mutuel des professionels et des amateurs.
Pour une même prestation, un professionel devrait être prioritaire sur un amateur.
Les associations ne devraient pas faire de tarifs beaucoup plus élevés que ce qu'il faut pour faire fonctionner l'association. Et évidemment ne pas tomber dans l'excès inverse de faire des prestations "gratuites".
A l'exception peut être des cas où si un orga a atteint son budget de cachets, et qu'il reste de la place, l'association vienne si elle en a l'envie.