Bravo !!!!!!
Hâte de voir cette prouesse !!!
Et pour en remettre une couche, j'adooooooooooorrrrrrrrrrrrrrreeeeeeeeeeeee ta chemise blanche !!!!
Ouverture d'un musée : Barbares en Gaule du Sud
Modérateur : L'équipe des gentils modos
- Joss d'Azincourt
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Genz de Compaigne 1380~1400
Genz de Compaigne 1380~1400
Génial ! On léve ses fesses et on applaudit des deux mains !
Ce qui est fabuleux, c'est évidemment la collection d'objets géniaux que vous avez sorti. Comme tout amateur du haut-MA je salue bien bas cette initiative. Va falloir que je trouve quand passer le voir ce musée !
Hi MA Powaaaaaa !
A+
Ce qui est fabuleux, c'est évidemment la collection d'objets géniaux que vous avez sorti. Comme tout amateur du haut-MA je salue bien bas cette initiative. Va falloir que je trouve quand passer le voir ce musée !
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- Adélard l'Errant
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honte à moi, je découvre que maintenant ce sujet et je suis à 25 km de Mazères......
ma prochaine balade est programmée....
ma prochaine balade est programmée....
"Qui n'a pas fait l'expérience du mal, ne sait ce qu'est le bien."
Atelier du Château
Atelier du Château
Juste une précision sur les textiles :
des traces textiles ont été retrouvées à la fouille, et une petite vitrine évoque le sujet.
Au contact de parures en fer et en alliage cuivreux, les sels métalliques issus de la corrosion ont parfois assuré la conservation de fragments de tissus minéralisés. Du coup, quelques fragments ont pu être prélevés lors des fouilles.
Ces données, bien que ne relevant pas de conservations spectaculaires comme on peut les trouver dans des contextes particuliers (très secs ou très humides par exemple), ont tout de même permis une étude à part entière (Étude de Christophe Moulherat, CERTA/C2RMF), et font l'objet d'un petit développement (assez technique il faut l'avouer), dans le musée.
Et là, roulement de tambours, rien de neuf sous les tropiques. Deux types de matériaux ont pu être identifiés : les fibres de lin (9 cas) et les fibres de laine (9 cas, laine de mouton). Je me permets juste une citation du cartel qui en explique l'utilisation (j'espère que ça ne pose pas de soucis de copyright, sachant que cet extrait a été rédigé, sauf erreur de ma part par Christophe Moulherat, et visé par Jean-Paul Cazes) : "L’identification de fibres montre un équilibre entre les fibres de laine et les fibres végétales. La présence de ces deux matériaux au sein d’une même sépulture coïncide à l’utilisation de différents vêtements.
En effet, le lin semble employé pour la réalisation de chemise ou tunique légère (voire de chausses). Les fragments plus grossiers à grosses trames, genre toile à sac, proviennent de vêtements de dessus.
Quant à la laine, les mérovingiens l’ont utilisée pour les pantalons et culottes ; les braies sont souvent représentées décorées (rosaces, trèfles, …) et correspondent vraisemblablement aux tissus à losange."
J'en profite pour refaire un peu de pub : viendez à Mazères ! http://www.ville-mazeres.fr/Musee-d-Ardouin
des traces textiles ont été retrouvées à la fouille, et une petite vitrine évoque le sujet.
Au contact de parures en fer et en alliage cuivreux, les sels métalliques issus de la corrosion ont parfois assuré la conservation de fragments de tissus minéralisés. Du coup, quelques fragments ont pu être prélevés lors des fouilles.
Ces données, bien que ne relevant pas de conservations spectaculaires comme on peut les trouver dans des contextes particuliers (très secs ou très humides par exemple), ont tout de même permis une étude à part entière (Étude de Christophe Moulherat, CERTA/C2RMF), et font l'objet d'un petit développement (assez technique il faut l'avouer), dans le musée.
Et là, roulement de tambours, rien de neuf sous les tropiques. Deux types de matériaux ont pu être identifiés : les fibres de lin (9 cas) et les fibres de laine (9 cas, laine de mouton). Je me permets juste une citation du cartel qui en explique l'utilisation (j'espère que ça ne pose pas de soucis de copyright, sachant que cet extrait a été rédigé, sauf erreur de ma part par Christophe Moulherat, et visé par Jean-Paul Cazes) : "L’identification de fibres montre un équilibre entre les fibres de laine et les fibres végétales. La présence de ces deux matériaux au sein d’une même sépulture coïncide à l’utilisation de différents vêtements.
En effet, le lin semble employé pour la réalisation de chemise ou tunique légère (voire de chausses). Les fragments plus grossiers à grosses trames, genre toile à sac, proviennent de vêtements de dessus.
Quant à la laine, les mérovingiens l’ont utilisée pour les pantalons et culottes ; les braies sont souvent représentées décorées (rosaces, trèfles, …) et correspondent vraisemblablement aux tissus à losange."
J'en profite pour refaire un peu de pub : viendez à Mazères ! http://www.ville-mazeres.fr/Musee-d-Ardouin
Je suis heureux que ce centre d'interprétation fasse si bonne impression, d'autant qu'il le mérite!
Mais juste une précision, de taille :
Je ne suis ici que le relais d'une équipe pluridisciplinaire. Mon rôle, pour cette réalisation, a été celui de chargé de projet (suivi d'avancement et coordination des intervenants) pour le compte de la société qui a été lauréate de l'appel d'offres (Anagram-Audiovisuel).
A la base, il y a Nicolas Portet, archéologue, et qui a assuré l'assistance à la maîtrise d’ouvrage, la programmation muséographique, les recherches documentaires, et la rédaction.
Bien sûr, il y a aussi la fouille (menée par Jean-Paul Cazes, archéologue, conseiller scientifique sur le projet),
ensuite, il y a bien d'autres intervenants, dont notamment Jean-Pierre Sarret (muséographe et scénographe), plus le designer graphique, le programmeur informatique, etc.
Et je n'évoque pas même ici les institutionnels, qui sont tout de même les financeurs et les propriétaires collections, les ateliers de restaurations, les donateurs, etc.
Il y a un panneau à la fin de l'exposition pour remercier tout le monde (et je suis sûr qu'on en a oublié!).
Tout ça pour dire que ici, je ne suis que la partie émergée d'un iceberg de compétences! Je le précise car vos compliments me font très plaisir, mais ils reviennent aussi (et surtout!) à tous ceux qui ont participé à ce projet!
Mais juste une précision, de taille :
Je ne suis ici que le relais d'une équipe pluridisciplinaire. Mon rôle, pour cette réalisation, a été celui de chargé de projet (suivi d'avancement et coordination des intervenants) pour le compte de la société qui a été lauréate de l'appel d'offres (Anagram-Audiovisuel).
A la base, il y a Nicolas Portet, archéologue, et qui a assuré l'assistance à la maîtrise d’ouvrage, la programmation muséographique, les recherches documentaires, et la rédaction.
Bien sûr, il y a aussi la fouille (menée par Jean-Paul Cazes, archéologue, conseiller scientifique sur le projet),
ensuite, il y a bien d'autres intervenants, dont notamment Jean-Pierre Sarret (muséographe et scénographe), plus le designer graphique, le programmeur informatique, etc.
Et je n'évoque pas même ici les institutionnels, qui sont tout de même les financeurs et les propriétaires collections, les ateliers de restaurations, les donateurs, etc.
Il y a un panneau à la fin de l'exposition pour remercier tout le monde (et je suis sûr qu'on en a oublié!).
Tout ça pour dire que ici, je ne suis que la partie émergée d'un iceberg de compétences! Je le précise car vos compliments me font très plaisir, mais ils reviennent aussi (et surtout!) à tous ceux qui ont participé à ce projet!