Dans cet article, il apparait qu'au XIIIème et XIVème, à Bruxelles, il existe des "tisserands de tapis", qui se différencient des tisserands de lin, des tisserands de laine, et qui seraient aussi différents des tapissiers (qui, eux, feraient les tentures pour les murs, si j'ai bien compris mais j'ai survolé sommairement)
Favresse F.
Le complexe des métiers du tissage à Bruxelles pendant les XIVe et XVe siècles. In: Revue belge de philologie et d'histoire. Tome 27 fasc. 1-2, 1949. pp. 61-84.
doi : 10.3406/rbph.1949.1821
url :
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... _27_1_1821
Dans d'autres endroits, il semblerait que tapis et tapisseries ne soient pas clairement séparés, comme dans cet inventaire :
Ledos Eugène-Gabriel.
Fragment de l'inventaire des joyaux de Louis Ier, duc d'Anjou.. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1889, tome 50. pp. 168-179.
doi : 10.3406/bec.1889.447565
url :
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 0_1_447565
Quand nous parlons de tapis, nous parlons généralement de quelque chose au point noué.
La seule référence à des tapis à ce sens que j'ai trouvé, c'est celle sur des tapis d'origine "arabe".
EDIT : correction, on a des fabricants de tapis dits sarrasinois (qui s'apparenteraient à nos tapis à points noués coupés) au XIIIème à Paris
Souchal Geneviève.
Études sur la tapisserie parisienne. Règlements et technique des tapissiers sarrasinois, hautelissiers et nostrez (vers 1260-vers 1350). In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1965, tome 123. pp. 35-125.
doi : 10.3406/bec.1965.449690
url :
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 3_1_449690
Bon, comme dirait Gougou, on n'est pas sorti du sable.