Oui mais tout dépend de l'arbalète, avant le XIV, il semble que les arcs des arbalètes soit fait à la manière des arc orientaux : des lâmes en bois contrecollée de corne et de tendons.Mais le plus souvent, l'arc n'est qu'un solide morceau d'if ou de frêne. Sa puissance dans cette configuration oscille entre probablement 250 à 500 livres,c'est a partir de ces puissances que l'arbalète devient rentable. Si moin puissante, on priviligie l'arc, qui offre une plus grande rapiditée.Pierre de Trémeur a dit : Tout compte fait, avec un bon haubert et des plates par-dessus, on a de bonnes chances contre des carreaux d'arbalète...
Déjà avec ce genre d'arbalètes,(qui n'ont rien avoir avec la plupart des arbalètes modernes en termes de puissances), on fait de gros dégats.
Je possède une arbalète à poulie bien moderne d'une puissance de 160 livres.J'ai tiré sur une planche de châtaignier sec de 3cm d'épaisseur, qui donne quelque chose de bien plus résistant qu'un bouclier, même avec leurs conceptions d'époques je pensse...
Le résultat : à une distance de 60 métres en tir tendu, mon carreau a traversé de 10cm, donc assez pour transperçer le bras qui serait dérrière...
Il me semble donc,qu'il est honnête, et Vraisemblable de dire que même l'infanterie lourde la mieux équiper au XV reste sérieusement menacé à des distances inférieures à 100métres. Au dela le carreau tiré en oblique ( tir en cloche ) ne bénéficie plus de l'énergie cinétique ( la vitesse du projectile )énorme en tir tendu et pert de son éfficacité sur un combattant protégé, contrairement aux flèches d'un archer qui pert aussi rapidement en vitesse initiale mais au moment de la chute par exemple a 250 mètres de distance la flèche retombe d'environ 160 mètres de haut et en regagne donc presque autant quand sorti d'arc.
Pour continuer :
Faute de lingot assez long, les forgerons ne parviennent pas avant la fin du XIV a sortir des arcs en acier d'un seul tenant.(c'est à dire sans soudure qui fragiliserait l'ensemble)
Quand cette étape fut franchie, les forces à exercer sur ces arcs
pour les armer ne pouvaient plus être fournie par traction humaine. Ainsi, plusieur accessoire de chargement furent inventer tel que le pied de biche, le cric ou le mouffle dans le cas des arbalètes à "tour" ou à "rouet". Ces dernièrent présentes dès le XV et d'une puissance allant jusqu'à 1200 livres, permettent de traverser je pensse toutes les protections en usages a l'époque à des distances inférieures à 100 mètres.
Cela ne veut pas dire qu'une armure n'a aucune chance de faire dévier le carreau, car elles sont plus étudié pour être "profilé" et faire dévier les flèches que clairement absorber l'impact d'une perce maille ou d'un carreau.
Cela dit, à des distances de moins de 60 mètres il est presque impossible qu'un carreau ajusté, tiré à une telle puissance ne pénètre pas la meilleure armure de chevalier.
Je pensse qu'il est intérréssant d'ajouter qu'il ne faut pas sous estimer la puissance d'une arbalète au moyen age. Car l'éfficacité et la réputation de l'arbalète fut victime de sa mauvaise utilisation lors de batailles qu'il est inutile de citer...
Ma conclusion, c'est que Non Pierre de Trémeur, même dérrière cotes d'arme, Plates, Haubergeon aux anneaux plats de 5 cm diamètre intérrieur,gambeson, trois chemise de lins épais et les muscles de sebastien chabal, tu n'est pas en sécurité