Ost de l'Est - Edition automnale
Modérateur : L'équipe des gentils modos
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medieviste
- Messages : 4745
- Enregistré le : mar. sept. 12, 2006 11:00 pm
- Localisation : colmar
Septième édition de notre Ost de l'Est marquée par un temps béni des dieux, une fois de plus ! Un beau soleil, des températures plus que clémentes pour n début de mois de novembre, que demander de plus ?
Et toujours cette désormais légendaire bonne humeur, et même au-delà de la bonne humeur, c'est carrément des crises de fous rires !
Au passage, on sait que casque qui roule n'amasse pas mousse, et que couper des gendarmes à l'épée est une activité hautement dangereuse pour les doigts !
Un rapide bilan pour le côté scientifique de la chose : on peut désormais inscrire l'Ost de l'Est dans la catégorie des marches les plus éprouvantes physiquement : le taux de perte est très élevé à chaque édition, entre ceux qui abandonnent leur armure, leur bouclier du samedi au dimanche, ceux qui abandonnent tout court du samedi au dimanche, ceux qui s'en sortent avec ampoules sur ampoules, ceux qui ont de magnifiques crampes, ceux qui y laissent une paire de chaussures...
Il est clair que c'est très éprouvant, et que pour participer à notre ost, il faut une condition physique plutôt irréprochable... ou se préparer à souffrir !
Les dénivelés que nous affrontons sont très éprouvants, et personne n'en ressort indemne quel que soit son niveau d'endurance !
Le constat d'infériorité physique par rapport à nos ancêtres que nous reconstituons est toujours le même : nous n'arrivons pas à faire plus de 15-20 mn en montée sans faire 5 mn de pause, nous crachons nos poumons, nous ne tenons pas la distance ! Comparer nos aptitudes physiques à celles de nos ancêtres serait dérisoire (et mauvais pour le moral !), mais du moins apprenons-nous à repousser nos limites physiques, et moult d'entre nous en apprennent sur eux-mêmes, en bien comme en mal !
Les chaussures sont un point fréquemment soulevé : sur cet Ost, nous étions 8 sur 9 à porter des chaussures 100 % historiques, et sur les 8, deux ont lâché : trou dans la semelle ou cuir totalement déchiré : dans les deux cas les chaussures n'ont pas été portées bien longtemps, apparemment l'équivalent d'un mois de port cumulé. Dès lors qu'il s'agit de montagnes, de caillasses, les semelles n'aiment pas du tout !
Surtout que les nôtres sont plus épaisses que celles retrouvées en contexte archéologique. L'hypothèse de semelles composées de plusieurs épaisseurs pour les chaussures de montagne (comme celles retrouvées à l'Alpe d'Huez) serait de plus en pus plausible !
Voilà pour la partie scientifique de l'Ost.
Sur le plan humain, il faut le vivre !
Sur le plan physique il faut le vivre !
Sur le plan visuel et esthétique, il faut le vivre !
Photos à venir !
Et toujours cette désormais légendaire bonne humeur, et même au-delà de la bonne humeur, c'est carrément des crises de fous rires !
Au passage, on sait que casque qui roule n'amasse pas mousse, et que couper des gendarmes à l'épée est une activité hautement dangereuse pour les doigts !
Un rapide bilan pour le côté scientifique de la chose : on peut désormais inscrire l'Ost de l'Est dans la catégorie des marches les plus éprouvantes physiquement : le taux de perte est très élevé à chaque édition, entre ceux qui abandonnent leur armure, leur bouclier du samedi au dimanche, ceux qui abandonnent tout court du samedi au dimanche, ceux qui s'en sortent avec ampoules sur ampoules, ceux qui ont de magnifiques crampes, ceux qui y laissent une paire de chaussures...
Il est clair que c'est très éprouvant, et que pour participer à notre ost, il faut une condition physique plutôt irréprochable... ou se préparer à souffrir !
Les dénivelés que nous affrontons sont très éprouvants, et personne n'en ressort indemne quel que soit son niveau d'endurance !
Le constat d'infériorité physique par rapport à nos ancêtres que nous reconstituons est toujours le même : nous n'arrivons pas à faire plus de 15-20 mn en montée sans faire 5 mn de pause, nous crachons nos poumons, nous ne tenons pas la distance ! Comparer nos aptitudes physiques à celles de nos ancêtres serait dérisoire (et mauvais pour le moral !), mais du moins apprenons-nous à repousser nos limites physiques, et moult d'entre nous en apprennent sur eux-mêmes, en bien comme en mal !
Les chaussures sont un point fréquemment soulevé : sur cet Ost, nous étions 8 sur 9 à porter des chaussures 100 % historiques, et sur les 8, deux ont lâché : trou dans la semelle ou cuir totalement déchiré : dans les deux cas les chaussures n'ont pas été portées bien longtemps, apparemment l'équivalent d'un mois de port cumulé. Dès lors qu'il s'agit de montagnes, de caillasses, les semelles n'aiment pas du tout !
Surtout que les nôtres sont plus épaisses que celles retrouvées en contexte archéologique. L'hypothèse de semelles composées de plusieurs épaisseurs pour les chaussures de montagne (comme celles retrouvées à l'Alpe d'Huez) serait de plus en pus plausible !
Voilà pour la partie scientifique de l'Ost.
Sur le plan humain, il faut le vivre !
Sur le plan physique il faut le vivre !
Sur le plan visuel et esthétique, il faut le vivre !
Photos à venir !
N'ayant pas pratiqué les autres Ost ou marches en tenue, je ne sais pas, pour ma part, si c'est l'une des plus éprouvrantes – mais, il semble clair que l'effort se fait tout de suite ressentir quand il s'agit de soulever plus que son poids (avec une répartition différente d'un sac à dos contemporain) et de lever les genoux pour franchir des marches, dès un petit dénivelé… au bout d'un moment, le poids de l'ensemble sur les talons et la compression sur les épaules se font ressentir. Je ne crois pas que les abandons soient réellement un critère à portée "scientifique" en ce qui nous concerne...
Les chaussures restent effectivement un point crucial (et non entièrement résolu au regard des données archéo.; là aussi, je serai très prudent à parlé de "scientifique") ; et ayant déjà "éclaté" des chaussures neuves "full histo. d'aujourd'hui" en moins d'une heure de marche !, pour ma part, je crois qu'un compromis est nécessaire… pour éviter une "casse" trop rapide (tant du dos, des pieds que des chaussures…)
Il a été justement été déjà dit, que nous passions d'une pratique sportive (et d'un état physique) moyen(ne)s voire nulle(s) – pour la majorité d'entre nous –, à un effort physique conséquent… il est donc bien normal d'en ressentir les effets : crampes, essoufflements, etc. comme n'importe quel randonneur du "dimanche". Pour l'avoir expérimenté – certes pas en tenue méd.–, comme sans doute plusieurs autres aussi, au bout de quelques jours de marche, les douleurs finissent par s'effacer pour entrer dans le rythme de la marche ; le corps petit à petit s'habitue et prend un rythme. Ici nous ne marchons réellement qu'une journée et demi…
Mais c'est précisément l'intérêt de cet Ost de l'Est : ses dénivelés et ses châteaux de montagne qui se méritent. Mettre en avant un certain goût de l'effort (l'ascension récompensée par ses points de vue et ses sites), entretenir un état d'esprit de camaraderie et de bonne humeur dans la difficulté, voilà ce qui a motivée toutes ces éditions et les prochaines !
Les chaussures restent effectivement un point crucial (et non entièrement résolu au regard des données archéo.; là aussi, je serai très prudent à parlé de "scientifique") ; et ayant déjà "éclaté" des chaussures neuves "full histo. d'aujourd'hui" en moins d'une heure de marche !, pour ma part, je crois qu'un compromis est nécessaire… pour éviter une "casse" trop rapide (tant du dos, des pieds que des chaussures…)
Il a été justement été déjà dit, que nous passions d'une pratique sportive (et d'un état physique) moyen(ne)s voire nulle(s) – pour la majorité d'entre nous –, à un effort physique conséquent… il est donc bien normal d'en ressentir les effets : crampes, essoufflements, etc. comme n'importe quel randonneur du "dimanche". Pour l'avoir expérimenté – certes pas en tenue méd.–, comme sans doute plusieurs autres aussi, au bout de quelques jours de marche, les douleurs finissent par s'effacer pour entrer dans le rythme de la marche ; le corps petit à petit s'habitue et prend un rythme. Ici nous ne marchons réellement qu'une journée et demi…
Mais c'est précisément l'intérêt de cet Ost de l'Est : ses dénivelés et ses châteaux de montagne qui se méritent. Mettre en avant un certain goût de l'effort (l'ascension récompensée par ses points de vue et ses sites), entretenir un état d'esprit de camaraderie et de bonne humeur dans la difficulté, voilà ce qui a motivée toutes ces éditions et les prochaines !