Simon de Monfort de Pierre Naudin
Modérateur : L'équipe des gentils modos
Auteur : Pierre Naudin
Date de parution : 25/03/2002
ISBN : 9782844980335
Editeur : Auberon
Poids : 300 g
EAN : 9782844980335
Prix : 14.25€
Note de l'éditeur:
Sur la scène du grand théâtre de l'Histoire, l'un des plus vils acteurs que la France ait connus est celui qui fait l'objet de ce drame.
Le XIIe siècle est bien entamé lorsqu'un mal pernicieux consume l'Église occitane. C'est l'hérésie dite "cathare" que des bonshommes appelés "Parfaits" répandent furtivement dans une population accessible à leurs prêches.
Pour remédier à cette gangrène des âmes, il convient d'employer, de préférence à des prédicateurs en bure et sandales, un parangon de piété différent des tonsurés.
Le pape Innocent III pense à un pèlerin de retour de Terre sainte. Il incarne à merveille toutes les vertus apostoliques.
Cet archange vengeur, c'est Simon de Montfort.
Il accepte d'anéantir les mécréants du Midi. Homme de guerre, son évangélisation sème la terreur. Elle est jonchée d'atrocités dont les culminantes horreurs sont les bûchers purificatoires. Chevalier, le fier Simon déroge sans cesse aux préceptes de son Ordre. Chrétien - ou soit-disant tel -, il déshumanise la religion du Christ. Époux et père, il entraîne les siens dans ses répressions horrifiques. Capitaine et stratège émérite, il assortit chacune de ses victoires d'actes abominables pour lesquels il n'éprouve aucun remords.
Il veut s'approprier Toulouse. C'est son obsession. Or, l'héroïque cité résiste à ses assauts. Les difficultés s'amoncellent. Les colères et les déceptions affaiblissent jusqu'à la foi des assaillants. L'ardeur des Toulousains ne cesse de se fortifier.
Montfort va-t-il renoncer à son ambitieuse entreprise ? Il aime passionnément la guerre, ses fureurs et ses rougeoyantes convulsions. Sa croisade contre les apostats l'enchante et son apogée doit être la prise de Toulouse. Ensuite, repu de ses sanglants forfaits, il offrira, serein, à sa satanée ribaudaille, une grandiose fête du feu !
Se sent-il observé par Dieu, ce Dieu de miséricorde et de bonté qu'il trahit mais devant lequel il s'agenouille et prie sitôt qu'il a nettoyé son épée ? Comment pourrait-il être désavoué par Lui puisqu'il s'emploie avec acharnement à consolider Son règne ?
Et pourtant...
Pour mettre en scène ce drame de l'Histoire et nous raconter ce que furent les sièges vains et cruels dont Toulouse eut à souffrir, Pierre Naudin a choisi le panache et la plume hardie du dramaturge. En contrepoint de ses remarquables fresques historiques consacrées au XIVe siècle, il nous offre ici un "roman-théâtre" dans un style singulier.
Que le spectacle commence !
Date de parution : 25/03/2002
ISBN : 9782844980335
Editeur : Auberon
Poids : 300 g
EAN : 9782844980335
Prix : 14.25€
Note de l'éditeur:
Sur la scène du grand théâtre de l'Histoire, l'un des plus vils acteurs que la France ait connus est celui qui fait l'objet de ce drame.
Le XIIe siècle est bien entamé lorsqu'un mal pernicieux consume l'Église occitane. C'est l'hérésie dite "cathare" que des bonshommes appelés "Parfaits" répandent furtivement dans une population accessible à leurs prêches.
Pour remédier à cette gangrène des âmes, il convient d'employer, de préférence à des prédicateurs en bure et sandales, un parangon de piété différent des tonsurés.
Le pape Innocent III pense à un pèlerin de retour de Terre sainte. Il incarne à merveille toutes les vertus apostoliques.
Cet archange vengeur, c'est Simon de Montfort.
Il accepte d'anéantir les mécréants du Midi. Homme de guerre, son évangélisation sème la terreur. Elle est jonchée d'atrocités dont les culminantes horreurs sont les bûchers purificatoires. Chevalier, le fier Simon déroge sans cesse aux préceptes de son Ordre. Chrétien - ou soit-disant tel -, il déshumanise la religion du Christ. Époux et père, il entraîne les siens dans ses répressions horrifiques. Capitaine et stratège émérite, il assortit chacune de ses victoires d'actes abominables pour lesquels il n'éprouve aucun remords.
Il veut s'approprier Toulouse. C'est son obsession. Or, l'héroïque cité résiste à ses assauts. Les difficultés s'amoncellent. Les colères et les déceptions affaiblissent jusqu'à la foi des assaillants. L'ardeur des Toulousains ne cesse de se fortifier.
Montfort va-t-il renoncer à son ambitieuse entreprise ? Il aime passionnément la guerre, ses fureurs et ses rougeoyantes convulsions. Sa croisade contre les apostats l'enchante et son apogée doit être la prise de Toulouse. Ensuite, repu de ses sanglants forfaits, il offrira, serein, à sa satanée ribaudaille, une grandiose fête du feu !
Se sent-il observé par Dieu, ce Dieu de miséricorde et de bonté qu'il trahit mais devant lequel il s'agenouille et prie sitôt qu'il a nettoyé son épée ? Comment pourrait-il être désavoué par Lui puisqu'il s'emploie avec acharnement à consolider Son règne ?
Et pourtant...
Pour mettre en scène ce drame de l'Histoire et nous raconter ce que furent les sièges vains et cruels dont Toulouse eut à souffrir, Pierre Naudin a choisi le panache et la plume hardie du dramaturge. En contrepoint de ses remarquables fresques historiques consacrées au XIVe siècle, il nous offre ici un "roman-théâtre" dans un style singulier.
Que le spectacle commence !
CHRISTUS VINCIT, CHRISTUS REGNAT, CHRISTUS IMPERAT
- raymond roger
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C'était tout sauf une entreprise évengélique cette "croisade". Les nombreux seigneurs sans terres du nord était trop avides de mettre la main sur les richesses du sud, basta...
E venc tot dreit la peira...
"Evengélique" je ne sais pas, évangélique par contre, bien sûr que oui [img]kator/smiley88.gif[/img] .C'était tout sauf une entreprise évengélique cette "croisade".
Mais je te l'accorde tout à fait cette dernière était un prétexte, pour s'accaparer les riches terres du sud-ouest, enfin ils ont fait d'une pierre deux coups!
CHRISTUS VINCIT, CHRISTUS REGNAT, CHRISTUS IMPERAT
- laure de tolosa
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Euh... C'est pour ça que les "grands barons" ont tous refusé la succession de Carcassonne en expliquant bien qu'ils avaient assez de "belles terres" dans le Nord. D'où la notoriété subite de Montfort qui lui, a dit oui...Raymond Roger a dit : C'était tout sauf une entreprise évengélique cette "croisade". Les nombreux seigneurs sans terres du nord était trop avides de mettre la main sur les richesses du sud, basta...
Faut nuancer quand même...
MURET 1213 - 2013 <a href="http://muret1213.com/" target="_blank">http://muret1213.com/</a>
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Rien que de lire la note de l'éditeur, ça me fout la gerbe ...
QUE des phrases et du vocabulaire empreints de jugements ...
Montfort avait ses raisons, les Occitans avaient les leurs. Personne n'est ni tout blanc ni tout noir dans cette affaire ... autres temps, autres moeurs, difficilement accessibles pour nous autres, hommes modernes.
QUE des phrases et du vocabulaire empreints de jugements ...
Montfort avait ses raisons, les Occitans avaient les leurs. Personne n'est ni tout blanc ni tout noir dans cette affaire ... autres temps, autres moeurs, difficilement accessibles pour nous autres, hommes modernes.
Membre des GMA - Président de Bouvines 1214
http://www.guerriersma.com - http://www.bouvines1214.org
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- raymond roger
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Personne ne voulait être chef de la "croisade", nuance. Quant à se partager les terres occitanes, là ce fut une lutte acharnéeLaure de Tolosa a dit :
Euh... C'est pour ça que les "grands barons" ont tous refusé la succession de Carcassonne en expliquant bien qu'ils avaient assez de "belles terres" dans le Nord. D'où la notoriété subite de Montfort qui lui, a dit oui...
Faut nuancer quand même...
E venc tot dreit la peira...
L'éditeur parle comme cela car dans son roman, Naudin ne doit pas être tendre avec Simon de Montfort, d'ailleurs Naudin est rarement tendre avec les "Grands" du passé.Isarn a dit : Rien que de lire la note de l'éditeur, ça me fout la gerbe ...
QUE des phrases et du vocabulaire empreints de jugements ...
Montfort avait ses raisons, les Occitans avaient les leurs. Personne n'est ni tout blanc ni tout noir dans cette affaire ... autres temps, autres moeurs, difficilement accessibles pour nous autres, hommes modernes.
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- laure de tolosa
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Navrée Raimond Roger, je n'ai absolument mais absolument rien contre ta personne (je n'ai même pas l'honneur de te connaitre ^^) mais je crois que tu racontes d'énormes carabistouilles.Personne ne voulait être chef de la "croisade", nuance. Quant à se partager les terres occitanes, là ce fut une lutte acharnée
Tu as des preuves de ce que tu avances ? J'en doute fort !
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- oriabel
- Gentil Modo
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On peut ne pas être "tendre" avec certains personnages historiques et le faire en utilisant des termes qui ne sont pas destinés à susciter des réactions épidermiques complètement primaires. En l'occurrence, le texte de l'éditeur, parfaitement inepte, m'apparaît comme une contre publicité.Mark a dit : L'éditeur parle comme cela car dans son roman, Naudin ne doit pas être tendre avec Simon de Montfort, d'ailleurs Naudin est rarement tendre avec les "Grands" du passé.
Prez, Lumière des Lumières, Sancta Domina, Muse du Savoir Médiéval et Chantre de la Reconstitution, Katochka !
- Olivier de Termes
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+1, le Comte de Nevers et le Comte de Bourgogne refusent catégoriquement de prendre la tête de cette expédition; Une fois le Sac de Bézier passé, il se feront un plaisir de laisser les rennes à Montfort et son équipe, fortement entouré de tout le cortège ecclésiastique en manque d'évangélisation et de guerre .Euh... C'est pour ça que les "grands barons" ont tous refusé la succession de Carcassonne en expliquant bien qu'ils avaient assez de "belles terres" dans le Nord. D'où la notoriété subite de Montfort qui lui, a dit oui...
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- raymond roger
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Là je suis en vacances, tu me laisses renter dans 10 jours et je donnerai des preuves de mes carabistouilles et toi les tiennes.Laure de Tolosa a dit :
Navrée Raimond Roger, je n'ai absolument mais absolument rien contre ta personne (je n'ai même pas l'honneur de te connaitre ^^) mais je crois que tu racontes d'énormes carabistouilles.
Tu as des preuves de ce que tu avances ? J'en doute fort !
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- raymond roger
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Mais là tout à coup, de mémoire... tu dois pouvoir étancher ta soif de connaissance dans Roquebert. Olivier de Termes dans son précédent message aborde le coeur du problème indirectement. Les barons du nord ne veulent absolument pas du pouvoir facial sur le sud. C'est pour ça qu'ils laisseront Carcassonne à Monfort (de plus après Béziers ils s'aperçoivent bien vite qu'ils ne sont pas attendus comme le Messie dans le sud). Mais pour ce qui est de se partager les terres dépecées des faidits, je persiste et signe, ils se sont "étripés".Laure de Tolosa a dit :
Navrée Raimond Roger, je n'ai absolument mais absolument rien contre ta personne (je n'ai même pas l'honneur de te connaitre ^^) mais je crois que tu racontes d'énormes carabistouilles.
Tu as des preuves de ce que tu avances ? J'en doute fort !
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- Olivier de Termes
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Il y a en effet eu une grosse lutte entre les Barons du Nord pour les terres méridionales, à partir du moment où les sièges se son calmés et où une certaine assise fut obtenue par les Barons francais .
Je pense que l'on peut dater ce revirement de situation du religieux vers le territorial à partir de 1212 .
Année d'ailleurs au cours de laquelle Montfort commencera à lorgner du coté du Comté de Foix et de Comminges, ce qui créera beaucoup de remous et surtout l'entrée en guerre du Roi d'Aragon car ces expéditions en terres Aragonaises n'étaient pas prévues dans la feuille de route de base de cette guerre .
Les conflits entre français sont très bien illustrés par la lutte acharnée entre Montfort et Arnaud Amaury Abbé de Citeaux pour obtenir la ville de Narbonne et le titre de Duc de Narbonne en 1214 si je me souviens bien... Montfort est prêt à poser le siège devant la ville témoignant ainsi d'une avidité extrême puisqu'il aurait agresser ainsi le premier chef de cette guerre ... donc un allié .
Quoiqu'il en soit, cette lutte entre Français pour les Terres du Sud n'a été menée que par les barons faisant partis de l'entourage de Montfort, son équipe qui le suivait depuis bien longtemps et qui se sont installé dans le Sud . Les autres Comtes, Ducs et petites gens ayant participé à cette guerre venaient faire leur service de quarante jours et s'en remontaient très vite chez eux, sans disputer quoique ce soit à qui que ce soit .
Je pense que l'on peut dater ce revirement de situation du religieux vers le territorial à partir de 1212 .
Année d'ailleurs au cours de laquelle Montfort commencera à lorgner du coté du Comté de Foix et de Comminges, ce qui créera beaucoup de remous et surtout l'entrée en guerre du Roi d'Aragon car ces expéditions en terres Aragonaises n'étaient pas prévues dans la feuille de route de base de cette guerre .
Les conflits entre français sont très bien illustrés par la lutte acharnée entre Montfort et Arnaud Amaury Abbé de Citeaux pour obtenir la ville de Narbonne et le titre de Duc de Narbonne en 1214 si je me souviens bien... Montfort est prêt à poser le siège devant la ville témoignant ainsi d'une avidité extrême puisqu'il aurait agresser ainsi le premier chef de cette guerre ... donc un allié .
Quoiqu'il en soit, cette lutte entre Français pour les Terres du Sud n'a été menée que par les barons faisant partis de l'entourage de Montfort, son équipe qui le suivait depuis bien longtemps et qui se sont installé dans le Sud . Les autres Comtes, Ducs et petites gens ayant participé à cette guerre venaient faire leur service de quarante jours et s'en remontaient très vite chez eux, sans disputer quoique ce soit à qui que ce soit .
- laure de tolosa
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Merci de citer Roquebert, Raimond Roger. Je suis peut-être une de ses plus grandes fans, mais je pensais devoir ressortir mes références sur les textes originaux pour réellement lancer un débat de fond. Je me permets juste de préciser que la croisade, j'y consacre entre 2 et 3h de boulot (de recherche) par jour. Alors "étancher ta soif de connaissances", merci, mais...! Il faudra plus pour me faire taire !
Ces conflits entre français sont bien "révisés" maintenant. Et la lutte de Montfort pour Narbonne et à peu près le seul cas d'envergure (et encore, dans les textes, pas dans les faits).
D'où mon ras-le-bol quand je lis des lignes absolument pas nuancées...
Voili voilou !
Ces conflits entre français sont bien "révisés" maintenant. Et la lutte de Montfort pour Narbonne et à peu près le seul cas d'envergure (et encore, dans les textes, pas dans les faits).
D'où mon ras-le-bol quand je lis des lignes absolument pas nuancées...
Voili voilou !
MURET 1213 - 2013 <a href="http://muret1213.com/" target="_blank">http://muret1213.com/</a>
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Le souci est surtout que cette croisade est très souvent abordée de façon manichéene. Parfois avec le renfort identitaire. Presque toujours avec un point de vue anachronique d' homme du XXème ou XXIème siècle.
Lorsque j' étais en fac (à Amiens) c' était l' effet inverse, les Cathares étaient présentés comme une secte dangereuse et l' ensemble des Occitans se résumaient justement aux Cathares. Tout aussi idiot.
Sans être nullement un spécialiste de la période je pense qu' un seigneur croisé est un seigneur (donc soucieux de possession de terres)et chrétien (donc pas nécessairement de mauvaise foi quand il part en croisade).
Pour ce qui est du texte de l' éditeur, ce n' est pas surprenant. Même si je lis avec plaisir sa série Gilles de Clairbois (plus de l' époque qui m' interesse car l' action se déroule sous Charles VI), Naudin est coutumier de l' invective et de la saillie gratuite envers les grands du passé (même un garçon comme Boucicaut est présenté comme la dernière des roulures). J' en ai discuté d' ailleurs il y a quelques jours en MP avec Mark.
[EDIT c 'est sans rapport ni avec le sujet ni avec mon propos mais c' est mon 1415ème message, ce qui ne me laisse pas indifférent.]
Lorsque j' étais en fac (à Amiens) c' était l' effet inverse, les Cathares étaient présentés comme une secte dangereuse et l' ensemble des Occitans se résumaient justement aux Cathares. Tout aussi idiot.
Sans être nullement un spécialiste de la période je pense qu' un seigneur croisé est un seigneur (donc soucieux de possession de terres)et chrétien (donc pas nécessairement de mauvaise foi quand il part en croisade).
Pour ce qui est du texte de l' éditeur, ce n' est pas surprenant. Même si je lis avec plaisir sa série Gilles de Clairbois (plus de l' époque qui m' interesse car l' action se déroule sous Charles VI), Naudin est coutumier de l' invective et de la saillie gratuite envers les grands du passé (même un garçon comme Boucicaut est présenté comme la dernière des roulures). J' en ai discuté d' ailleurs il y a quelques jours en MP avec Mark.
[EDIT c 'est sans rapport ni avec le sujet ni avec mon propos mais c' est mon 1415ème message, ce qui ne me laisse pas indifférent.]