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Posté : mer. juil. 01, 2009 1:15 pm
par le furet
Ca sent le fanal de marine ton truc, non ?

Posté : mer. juil. 01, 2009 4:16 pm
par rolland de glabbecke
Dans une salle artillerie médiévale du musée ?


Je vois pas bien ce qu'il y ferait...


Mais étant donné que je n'y connais rien en marine ni en brasero bizare ... je ne m'étonne de rien.

Posté : sam. juil. 04, 2009 4:03 pm
par liudolf
Quelqu'un connaît la signification des signes en haut de la tente (à gaudhe et à droite)?

Posté : sam. juil. 04, 2009 5:40 pm
par Sagiterra
Liudolf a dit : Quelqu'un connaît la signification des signes en haut de la tente (à gaudhe et à droite)?

hmmm... signature de l'artiste??? ;)

Re:

Posté : dim. juin 13, 2010 8:24 am
par tripat3
barisart a écrit : mais je ne suis pas certain que la paille telle que nous la connaissons aie existé au MA (en raison des techniques de fauche, je m'explique, un vieux paysan qui avait connu les débuts de la mécanisation et la fin de la faux m'avait dit que l'on fauchait plus près de l'épi et que le chaume ainsi laissé sur pied ce n'était pas de la paille, pourquoi, je ne sais pas trop. Mais bon j'avais pris acte du truc (sur ça près il était peut être dans les choux le papy. [img]images/icones/icon12.gif[/img]
Je viens de tomber sur ça !
J'ai le regret de te dire que le papy était vraiment dans les choux comme tu dis.
Je développe:
La paille était plus longue que maintenant, c'est suite à la disparition ou tout au moins la réduction des bêtes de somme et des chevaux que l'on a cherché à réduire la hauteur du blé par sélection car beaucoup moins utilisé et donc presque inutile.
On fauchait le blé le plus bas possible, la technique était simple, un premier faucheur partait à gauche du champ et faisait un couloir, un deuxième faucheur le laissait environ 4m d’avance au premier et faisait un autre couloir juste à coté du premier, un troisième faucheur laissait la même distance au deuxième faucheur et partait faire son couloir. Quand le premier arrivait au bout du champ il allait se mettre à la droite du dernier faucheur, aussi de suite
Il n’était pas rare de trouver sur un champ 5 à 6 faucheurs car les moissons devait se faire très vite (à cause des pluies) et en générale tous les paysans se réunissaient et passaient d’un champ à l’autre.
Les femme suivaient et faisaient des bottes puis les mettaient en gerbe. On laissait « sécher » au moins deux jour puis on passait avec la batteuse (avant la mécanisation, la batteuse était une sorte de boite avec une hélice un peu comme sur les moulins à eaux, que l’on actionnait avec une manivelle, les pales de l’hélice frappaient l’épi pour dégager les grains. Et bien sûr on tenait les bottes par la paille jusqu’au moment ou la « machine » avait fini d’enlever les grains) Ensuite la paille était mise à l’abri pour son usage futur.
La paille était très chère et utilisée avec économie car on n’était pas sûr d’en avoir assez jusqu’à la prochaine moisson, il n’était donc pas question de laisser un cm de trop dans les champs.
Mon grand père m’avait appris tout ça, alors que j’étais très jeune (vers les années 1957/1960) et à l’époque il devait avoir 85 ans et bon pied bon oeil car il fauchait encore en traitant mon père de fainéant car il ne travaillait QUE 15h à la forge (pas chiant mon pépé !)

Re: Le sol?

Posté : dim. juin 13, 2010 8:10 pm
par de breuilh
Excellent , merci Tripat pour cette véritable " tranche de vie"
JdB

Re: Le sol?

Posté : ven. juin 18, 2010 10:50 am
par assoupe
oula ! les tapis,c 'est trop riche !
perso j'utilise les cadavres de pécors bourrés, c'est chaud et moelleux ! :crazy: