Possible que ce soit le cas pour ton esprit... je connais pas assez le monde de l'escrime de compet pour l'affirmer, mais la grande majorité des tireursn par exemple, aux derniers jo, utilisaient deux a trois passes... sauf les sabreurs qui se limitaient encore plus (coup de tete, recule, coup de tete en se fendant, recule. Coup de tete en se fendant, recule... le souci est qu'il fait des bonds de 3 m a chaque fois.... donc qu'il arrive très vite a distance....
Pour venir de l'escrime classique, je dois dire que maintenant tout est calibré. On s'entraîne souvent sur des vidéos des adversaires et on regarde leurs points faibles, pour passer les attaques "qui vont bien".
Si je vois q'un adversaire rame devant une de mes attaque, je vais évidemment tenter de la repasser. tant que ça marche, faut y aller (au pif: quarte lié octave droit - vu que je suis gaucher, ou engagé/dégagé batté faible/contre dégagé droit, à alterner avec des menaces de battements un peu plus violent). Par contre je suis plus réticent à parer en contre de sixte car je rejette la lame dans mon dos et comme je suis gaucher, je sais risquer un coup dans le dos/dehors si mon adveraire est plus rapide/jeune/grand.
Après, le fleuret et le sabre étant des armes de convention, on peut adopter des tactiques étranges pour jouer avec les règles. Par exemple, quand ça devient scabreux, je suis très doué pour m'écraser au sol et présenter mon casque (non valable, je fais du fleuret) à l'attaque. Dans le même genre, la main armée se balade devant les zones valables (c'est pas bien, et faut pas abuser, mais t'y peut rien).
De plus les changements des règles (décalage en ms des temps de latence entre les touches ou changement de durée de pression nécessaire) change radicalement les techniques: les coups de canne a pêche disparaissent presque complètement.
Enfin, dans l'escrime, finalement ce qui compte n'est pas ce que tu fais, mais comment tu arrives à couilloner le mec d'en face en lui faisant croire que tu vas faire un truc sans le faire. Tout ou presque est dans l'implicite, le non dit, les ouvertures voulues, les menaces dans le vide... Tout ce que la personne extérieure a beaucoup de mal à sentir.
Et je rappelle que les épéistes sont des bourrins lobotomisés, les sabreurs des primaires violents et les fleuristes des enculeurs de mouches (sic).