Au XVe, je ne sais pas, mais si l'on prend exemple sur ce qui se faisait un peu plus tôt, on peut considérer qu'un artisan était quelqu'un qui vivait bien ou tout au moins correctement, car du plus modeste d'entre eux au plus aisé il devait transmettre son métier à des apprentis ce qui demande une gestion et un roulement d'argent, même si les apprentis payaient le maître pour apprendre le métier, en plus ils ne pouvaient rompre le contrat qui les liait au maître car dans ce cas la famille de l'apprentis continuait à payer jusqu'à la fin du contrat.
Si certains n’avaient que deux apprentis on a dénombré près de vingt cinq apprentis dans un atelier de production de lames. Ce qui fait un apprenti pour deux compagnons et le maître et sa famille, ça fait une petite troupe de 55 personnes au bas mot.
Il faut un certain pouvoir d’achat pour faire tourner tout ce petit monde, de les faire travailler de les loger et de les nourrir.
Aucun travail si petit soit-il ne pouvait être fait par quelqu'un qui n'était pas du métier, les guildes veillaient et assuraient le travail de ses artisans.
On peut se dire sans trop s'avancer que certaines corporations jouissaient de privilège qui permettent de penser que les artisans tel que les bijoutiers, les armuriers, les serruriers et entre autres, avaient le privilège de défiler avec les notables lors des processions, donc qu'ils avaient assez de richesse pour payer l'impôt à hauteur d'un notable.
Les armuriers de l'époque
Modérateur : L'équipe des gentils modos