[justice] Duel judiciaire

Vie, coutumes, institutions, pouvoir et organisation de la société au Moyen-Age

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oriabel
Gentil Modo
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mar. janv. 25, 2005 8:35 am

Bonjour à tous, une fois de plus je fais appel à la grande communauté de ce forum :top:
Dans le cadre de la rédaction d'une pièce de théâtre (c'est très prétentieux, mais c'est plus convaincant ;) ) je recherche toute information concernant le déroulement d'un duel judiciaire. Le prétexte en serait l'usurpation des terres d'un croisé, par son frère. Le croisé lésé demande justice.

A vous, et merci de votre collaboration :clap:
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rolland de glabbecke
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mar. janv. 25, 2005 8:44 am

Aïe, j'ai bien peur de ne pas pouvoir être très productif à ce niveau pour le XIIIe siècle !

Peut-être Marc de Lierre poura vous en dire plus ! C'est son dada !

Pour ma part, je sais que Talhoffer a décrit des duels judiciaires au XVe siècle et que c'était tout à fait particulier : tenue rituelle, armes particulières, duels hommes femme régelmentés très précisément ... mais ce n'était certainement pas le cas au XIIIe siècle !

http://mhewer.club.fr/Library/Talhoffer/kamp0166.jpg
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inquisiteur
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mar. janv. 25, 2005 8:53 am

C'est un duel à mort. Pas de quartier, pas de pitié. Celui qui reste à raison car Dieu en a décidé ainsi (en fait c'est le plus habile qui gagne :) ). Je n'ai pas de traces de "cérémonies" autres que celles du Thalloffer.
<img src="http://codechange.blog4ever.com/photos/119975.jpeg" alt="http://codechange.blog4ever.com/photos/119975.jpeg" style="border:0" />





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michel de waulsort
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mar. janv. 25, 2005 9:09 am

En 1215 a eu lieu le 4e concile oecumenique du Latran, souvent appelé Latran IV à l'initiative du pape Innocent III
en matière judiciaire, l'interdiction de l'ordalie y était prononcée.

L'ordalie est un jugement divin : en présence d'une incertitude majeure, ou d'une situation que les règles en vigueur ne permettent pas de trancher, ou encore d'une situation remettant en cause des règles habituelles, on renvoie la décision à une épreuve qui engage la vie ou l'intégrité physique des protagonistes. Celui (ou ceux) qui survivent sont alors réputés avoir Dieu avec eux, on dois donc leur accorder le traitement le plus favorable.

L'ordalie est donc un sacrifice : il rend sacré ce qui ne l'était pas au départ. On ne peut la qualifier de rite, car elle touche au plus profond de la religion : la fondation du sacré, dans des moments et selon des modalités qui ne peuvent pas être complétement codifiés à l'avance.

Le champ symbolique de ce sacrifice est a priori très limité : il porte exclusivement sur la situation qu'on a renvoyée à l'ordalie. Malgré cela, participer à une ordalie c'est toucher au sacré, c'est donc une marque symbolique forte, et parfois trop lourde : la communauté ne peut plus regarder le survivant de la façon ordinaire. Comme le sacré, l'ordalie est ambivalente, y participer c'est porter à la fois le bien et le mal, le divin et le démoniaque.

De ce point de vue, l'ordalie par le fleuve ou par abandon (voir plus loin) protège la communauté en expulsant même la personne qui a le divin avec (ou : en) elle.

Exemples d'ordalie :

l'ordalie par le combat (judiciaire)
: on fait se battre deux individus qui s'accusent mutuellement, le survivant est celui qui disait la vérité (la vérité profonde, pas seulement la vérité de la situation judiciaire) ;
l'ordalie par le feu : on fait brûler (marcher dans un brasier, ou mettre la main au feu [d'où l'expression]) le suspect, s'il survit ou s'en tire sans dommage il avait raison ;
l'ordalie par l'eau : on plonge le suspect dans l'eau ;
l'ordalie par le fleuve : variante de l'ordalie par l'eau, qui règle bien le problème (si le suspect n'a pas Dieu avec lui, il se noie ; s'il a Dieu avec lui, il dérive au loin) ;
l'ordalie par abandon (exposition) : le suspect est déposé loin de tout, sans équipement, à la merci des éléments (froids, soleil, etc.) et des bêtes ;
l'ordalie par les fauves : le suspect est livré à des animaux dangereux, (lions, serpents venimeux, fourmis, troupeau sauvage, etc.)
Le survivant est donc magique, et en milieu chrétien et donc anti-magique, le test ordalique peut virer à la farce tragique (Cf. le test de l'eau : si le suspect coule il était coupable, s'il flotte c'est un sorcier et donc, aussi, coupable), ou au renversement complet (si le suspect coule il n'était bien qu'un homme ordinaire, son âme est sauve ; inversement, s'il survit, c'est un sorcier à éradiquer).


Encore une décision de l'église qui n'a pas eu un succès immédiat, étant donné que les duels judiciaires ont continué bien après...
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rolland de glabbecke
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mar. janv. 25, 2005 9:28 am

Joli, mon pote !

Bien vu ! :clap:
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la torche
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mar. janv. 25, 2005 9:33 am

euh... a mort et euh il ne peut en rester qu'un??? quoi??? je sort non non vous deranger pas je connias la sortie :)

c etait un message purement debile et initerressant des bourgignons assoifés

euh.......désolé
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oriabel
Gentil Modo
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mar. janv. 25, 2005 9:43 am

Ce n'est pas grave la Torche, on te comprend, tu dois en avoir assez d'être page et tu as hâte de grimper dans l'échelle sociale forumique :D :lol:

Une fois de plus, chapeau bas à Messire de Waulsort. C'est net et sans bavure :jap:
Je vais voir comment m'adapter :top:
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dargaard2
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mar. janv. 25, 2005 9:54 am

le règne de louis IX (1214 - 1270) est marqué par un souci de faire régner l'ordre et la justice il a notamment instituer l'interdiction des guerres privées et du duel judiciaire.

tu te mettrais hors la loi?
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De Heer van Liere
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mar. janv. 25, 2005 10:22 am

Heeft iemand mij geroept ??? Ik kom !!! [img]smile/totoz6.gif[/img]


Si le duel judiciaire 'organisé' comme tel était interdit ( l'usage de l'arbalète contre les chrétiens aussi... [img]smile/!fou.gif[/img] ), il y avait moyen de contourner cette interdiction...
J'en veux pour exemple l'épisode très théatral dans lequel notre bon Jean Ier, Duc de Brabant, arrive à Paris en 1279 déguisé en cordelier puis en moine car ayant appris l'emprisonnement de sa soeur, Marie, reine de France, suite à la honteuse accusation du favori, Pierre La Brosse.
Il obtient de sa soeur l'assurance de son innocence et, se présentant au roi Philippe-le-Hardi, son beauf, après avoir remis des habits princiers, se déclare le chevalier de l'illustre captive. Il s'offre de combattre en champ clos celui qui aurait l'audace de s'en faire accusateur, La Brosse en l'occurence.
Ni celui-ci, ni aucun autre ne s'étant présenté, il fût reconnu l'innocence de la reine et le La Brosse, rattrapé, finit à Monfaucon ! :nux:

Yeah ! Le XIIIème, c'est vraiment l'âge de l'esprit chevaleresque !!! [img]smile/hump.gif[/img] [img]smile/!icon_lol.gif[/img] [img]smile/sifflotte.gif[/img]
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mar. janv. 25, 2005 10:48 am

Louis IX a interdit le duel judiciaire en février 1261.
http://chrisagde.free.fr/capetiens/l9duel.htm

Sinon j'ai trouvé aussi la définition d'un duel judiciaire
http://www.chanson-de-geste.com/glossaire.htm#Duel
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michel de waulsort
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mar. janv. 25, 2005 10:50 am

En cette année 1547, François de Vivonne de La Châtaigneraie, fait courir le bruit que Guy Chabot de Montlieu aurait quelque aventure avec sa belle-mère Madeleine de Puy­Guyon. Chabot indigné exige réparation, mais devant le haut rang des deux antagonistes, cela devient un règlement entre clans.

Avant d'aller plus loin, nous allons situer les deux adversaires. La Châtaigneraie, grand sénéchal de Poitou, filleul et enfant d'honneur de François Ier est le favori du dauphin, le futur Henri II.

Guy Chabot est le fils du baron Charles de Jarnac, gouverneur capitaine de La Rochelle, et le neveu de l'amiral Philippe Chabot de Brion. Mais, il est surtout, par son mariage avec Louise de Pisseleu, le beau-frère de la duchesse Anne d'Étampes, maîtresse de François Ier.

Si François Ier avait interdit les duels, Henri II, peu après son avènement, en mars 1547, autorise le duel entre La Châtaigneraie et Chabot. Ayant malgré tout envie de laver son honneur sans pour autant provoquer un drame, Chabot demande à Diane de Poitiers de faire interdire ce duel. Cette dernière refuse, voyant là l'occasion d'humilier la duchesse d'Étampes. La Châtaigneraie sera son champion et Chabot celui de sa rivale.

En avril 1547, François de Guise, duc d'Aumale est désigné parrain de La Châtaigneraie, le grand écuyer Claude Gouffier de Boissy sera celui de Chabot. Le connétable Anne de Montmorency est chargé d'arbitrer le combat.

Le 10 juillet 1547, dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye, il y a foule pour assister à la rencontre : depuis le règne de Saint Louis, c'est la première fois que le roi autorise l'épreuve du jugement de Dieu et un duel judiciaire à mort.
(ceci corrobore bien l'interdiction de Louis IX citée plus haut par Etheldrède)

Toute la Cour est là, impatiente de voir les combattants en découdre. Dans la tribune royale, Henri II a pris place entre la reine Catherine de Médicis et Diane de Poitiers.

La Châtaigneraie se présente sur la lice sous les vivats de la foule, fortement charpenté et musclé, d'une adresse incomparable à l'exercice des armes, il est considéré comme l'un des quatre meilleurs jouteurs du royaume. Chabot, accompagné de quelques compagnons en habit noir, ne semble avoir aucune chance de l'emporter.

Monsieur de Boissy a le choix des armes : malgré une réclamation du duc d'Aumale, et avec l'aval du tribunal des armes, il opte pour de lourdes épées et un massif bouclier. Dès que le roi donne le signal de l'affrontement, les combattants se précipitent l'un vers l'autre, échangent de violents coups d'estoc et de taille. plus léger et plus vif, Chabot esquive et pare les attaques avec adresse. Soudain, alors qu'il semble tout près d'être défait, il porte à son adversaire un coup au jarret, puis un second au même endroit, qui tranche le muscle.

La Châtaigneraie tombe, Henri n'en croit pas ses yeux, Diane de Poitiers est folle de rage ; Catherine de Médicis dissimule mal sa satisfaction. Chabot s'avance vers la tribune royale et « donne » La Châtaigneraie au roi, refusant de le mettre à mort, comme le règlement du duel lui en laisse le droit.

Les partisans du vainqueur et du vaincu en viennent aux mains. Mais les juges déclarent la « botte de Jarnac » régulière : Chabot a loyalement battu son adversaire. Henri II le confirme en proclamant : « Vous avez fait votre devoir. Votre honneur doit vous être rendu. » La Châtaigneraie mourra peu après, victime d'une hemorragie et du dernier duel judiciaire autorisé par un souverain.

A la suite de cette pénible affaire, Henri II ne réprimera pas pour autant cette pratique meurtrière, et, impuissant à empêcher la noblesse d'y recourir, continuera à la tolérer.

A savoir : "Coup de Jarnac"
En 1771, le dictionnaire de Trévoux en a détourné le sens pour figurer une action déloyale, voire un assassinat. Au XIXè siècle, dans son Dictionnaire de la langue française, Émile Littré a rétabli l'expression dans son acception non péjorative : « Le coup fut trouvé habile et fort loyal. mais l'usage lui a donné un sens odieux : coup porté en traître. »

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rolland de glabbecke
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mar. janv. 25, 2005 10:52 am

HA ! [img]smile/eek.gif[/img]

Certainement pas ailleurs qu'en France ...
En terre d'empire, par exemple, puisque Talhoffer en décrit bel et bien au XVe...
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mar. janv. 25, 2005 10:57 am

Cette histoire me fait penser aux interdictions de duel de Richelieu....
Toujours interdits, mais l'interdiction n'est jamais appliquée...
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michel de waulsort
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mar. janv. 25, 2005 11:18 am

Image
Le réglement de conflits au Moyen Âge (n° 31, Angers, 2000)
Paris, Publications de la Sorbonne, 2001

Vu par hasard, je sais pas si ca peut encore se trouver.

Contenu :
Dominique BARTHELEMY, La vengeance, le jugement et le compromis
Christian LAURANSON-ROSAZ, ALexandre JEANNIN, La résolution des litiges en justice durant le haut Moyen Âge : l'exemple de l'apennis à travers les formules, notamment celles d'Auvergne et d'Angers
François BOUGARD, La relique au procès : autour des miracles de saint Colomban
Jean-Michel PICARD, Les procédures judiciaires en Irlande au haut Moyen Âge
Céline MARTIN, Un conflit de serments en Espagne wisigothique
Hélène COUDERC-BARRAUD, Le duel judiciaire en Gascogne d'après les cartulaires
Josep M. SALRACH, Les modalités du règlement des conflits en Catalogne aux XIe et XIIe siècles
Hélène DÉBAX, Médiations et arbitrages dans l'aristocratie languedocienne aux XIe et XIIe siècles
Bruno LEMESLE, La pratique du duel judiciaire au XIe siècle, à partir de quelques notices de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers
Jean-Pierre DELUMEAU, Sociétés, cadres de pouvoir et règlement des conflits en Italie du Xe siècle à l'émergence des juridictions communales
Christine MAZZOLI-GUINTARD, L'artisan, le muh tasib et le juge : naissance et solution d'un conflit à Cordoue dans la seconde moitié du XIe siècle
Gérard VEYSSIÈRE, Le règlement des conflits d'après le cartulaire de Trinquetaille
Jean-Pierre ARRIGNON, La justice de proximité dans la Rus' prémongole
Nicolas CARRIER, Une justice pour rétablir la "concorde" :
la justice de composition dans la Savoie de la fin du Moyen Âge (fin XIIIe-début XVIe siècle)
Patrice MOUTHON, Le règlement des conflits d'alpage dans les Alpes occidentales (XIIIe-XVIe siècle)
Pierre CHARBONNIER, La paix au village. Les justices seigneuriales rurales au XVe siècle en France
Pal ENGEL, Le règlement des conflits dans la Hongrie médiévale
Nicolas OFFENSTADT, Les femmes et la paix à la fin du Moyen Âge : genre, discours, rites
Ludovic VIALLET, Le clergé auxilaire des cathédrales et collégiales urbaines à la fin du Moyen Âge : " un groupe-tampon" dans les conflits entre chapitres canoniaux et société laïque? Le cas de Romans
Catherine VINCENT, Rites et pratiques de la pénitence publique à la fin du Moyen Âge : essai sur la place de la lumière dans la résolution de certains conflits
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michel de waulsort
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mar. janv. 25, 2005 11:27 am

Michel de Waulsort a dit : Image

ISBN 2-9522259-0-7 / 283 pages , format 160 x 240 / 15 euros + 3euros de port

chez
http://jeuxdeplume.free.fr/Bon%20de%20Commande.pdf
Phénomène inconnu dans l'Antiquité, le duel moderne est apparu dans les pays germaniques au début du Moyen Âge, époque à laquelle on avait recours au duel judiciaire pour trancher des litiges relatifs à des crimes ou à la propriété de terres. Ce type de combat fut légalisé pour la première fois en 501 apr. J.-C. par Gondebaud, roi des Burgondes. La coutume du duel judiciaire s'étendit progressivement à l'ensemble de la France, où elle était généralisée du Xe au XIIe siècle. Elle était même autorisée par l'Église en cas de litige relatif à une de ses propriétés. [...]Le duel destiné à venger l'honneur n'a cependant jamais été légalisé et son histoire est jalonnée par des lois qui s'y opposaient. La coutume s'est répandue en Europe à la suite de la rivalité entre François Ier et l'empereur germanique Charles Quint
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