[société] De l'adoubement et du chevalier en général
Modérateur : L'équipe des gentils modos
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C'est a cause de" ca en autre mais aussi car on en avait aprlé en francais ou histoire je sais plus que parfois il adoubé plusoeurrs personne en même temps pour la guerre, enfin pas en même temps mais rapidement quoi........pour els besoin de la guerre
Membre de la Compagnie Médiévale de Lorraine
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Cassetrogne a dit :
Moùoùoùoùoùoùonnnnnnnnnnnn
Et une bourbe en plus pour Lord Riri II, et une !!
Membre de la Compagnie Médiévale de Lorraine
- De Heer van Liere
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Lord Riri II, chevalier au coeur de loup a dit : C'est a cause de" ca en autre mais aussi car on en avait aprlé en francais ou histoire je sais plus que parfois il adoubé plusoeurrs personne en même temps pour la guerre, enfin pas en même temps mais rapidement quoi........pour els besoin de la guerre
Non, ! Pas une bourde si c'est dans cette idée-là !
J'ai une source ( que je connais par coeur et pour cause "La Bataille de Woerringen, 1288" par Jan van Heelu ) où le Duc Jean Ier de Brabant adoube de nombreux écuyers le matin de la bataille... Chacun à son tour sans-doute, mais un bon paquet quand-même ( plus de 30 ! ) !
Ecce Brabantorum Dux militiae, leo dictus et Deus armorum !
Les Francs Compaings Brabançons, reconstitution historique du Brabant Ducal.
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- Dame Mahaut des Brumes
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à Azincourt aussi, il y a eu des chevaliers faits à la va viteMarc de Lierre a dit :
Non, ! Pas une bourde si c'est dans cette idée-là !
J'ai une source ( que je connais par coeur et pour cause "La Bataille de Woerringen, 1288" par Jan van Heelu ) où le Duc Jean Ier de Brabant adoube de nombreux écuyers le matin de la bataille... Chacun à son tour sans-doute, mais un bon paquet quand-même ( plus de 30 ! ) !
Tout pour ma fratrie et par Amour
Cécile, Confrérie des Brumes, Belgique
Cécile, Confrérie des Brumes, Belgique
toi tu as de la chance que deux de nos amis ne soient pas sur le forum ...
ah, tu parlais de 1415 ... sorry heinjjj
ah, tu parlais de 1415 ... sorry heinjjj
Si tu ne peux frapper de taille, frappe d'estoc.
Si je ne peux frapper d'estoc, moi je me taille !
<img src="http://pic.aceboard.net/img/12392/4236/1172580252.gif" alt="http://pic.aceboard.net/img/12392/4236/1172580252.gif" style="border:0" /> <img src="http://pic.aceboard.net/img/12392/4236/1172580800.gif" alt="http://pic.aceboard.net/img/12392/4236/1172580800.gif" style="border:0" />
Si je ne peux frapper d'estoc, moi je me taille !
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Au sujet de la colée (relative au germain "Dubban"= frappé, d'ou "adoubement", mais vous deviez être au jus de ça), selon Flori ou Bloch (entre autre), elle peut avoir une valeur mnémonique, afin que le chevalier se souvienne d'une part, de celui qui l'a adoubé, d'autre part, de son serment.
C'est également "le seul coup qu'il ne devra jamais rendre" comme cela l'a été stipulé, on peut comprendre par là un acte de contrôle du chevalir au moment de recevoir le coup : rester calme (accepter de recevoir un coup violent sans broncher), ne pas faillir (ne pas gémir ou autre). Par contre je n'arrive pas à trouver, de source certifiée, si la colée était donnée en début où en fin de cérémonie, j'ai trouvé les 2 cas...si quelqu'un peut éclairer ma lanterne... peut-être cela n'a t'il pas d'importance...
Comme cela a été dit, au départ(avant la fin du XII°s), l'acte d'adoubement a en effet une valeur laïc, sorte de rythe de passage à l'âge adulte (adoubé entre 17 et 23 ans, ça dépend de des capacités de l'écuyer à montrer sa valeur, sa vertue, son courage), à l'état de combattant. C'est vers le milieu/fin du XII° que l'Eglise, (voyant certainement dans la chevalerie un formidable potentiel qu'elle se doit de contrôler... pour changer^^), s'y intéresse et y apporte le cérémoniel.
Voilou succintement quelques info complémentaires/supplémentaires.
C'est également "le seul coup qu'il ne devra jamais rendre" comme cela l'a été stipulé, on peut comprendre par là un acte de contrôle du chevalir au moment de recevoir le coup : rester calme (accepter de recevoir un coup violent sans broncher), ne pas faillir (ne pas gémir ou autre). Par contre je n'arrive pas à trouver, de source certifiée, si la colée était donnée en début où en fin de cérémonie, j'ai trouvé les 2 cas...si quelqu'un peut éclairer ma lanterne... peut-être cela n'a t'il pas d'importance...
Comme cela a été dit, au départ(avant la fin du XII°s), l'acte d'adoubement a en effet une valeur laïc, sorte de rythe de passage à l'âge adulte (adoubé entre 17 et 23 ans, ça dépend de des capacités de l'écuyer à montrer sa valeur, sa vertue, son courage), à l'état de combattant. C'est vers le milieu/fin du XII° que l'Eglise, (voyant certainement dans la chevalerie un formidable potentiel qu'elle se doit de contrôler... pour changer^^), s'y intéresse et y apporte le cérémoniel.
Voilou succintement quelques info complémentaires/supplémentaires.
D'après D. Barthélemy et son ouvrage sur La chevalerie, dans le Comte du Graal de Chrétien de Troyes, la colée est donnée après que fut chaussé l'éperon droit (des mains du seigneur) et ceint l'épée au vassal.Par contre je n'arrive pas à trouver, de source certifiée, si la colée était donnée en début où en fin de cérémonie, j'ai trouvé les 2 cas...si quelqu'un peut éclairer ma lanterne... peut-être cela n'a t'il pas d'importance...
De la même façon, Lambert d'Ardres décrit l'adoubement de Baudouin de Guines par l'archevêque de Canterbury (Thomas Becket) : "L'archevêque lui ceignit l'épée au côté en signe de sa chevalerie, ajusta ensuite les éperons aux pieds de son chevalier, et le frappa d'une gifle au cou." Ce à quoi Barthélemy précise qu'il s'agit non pas d'une colée "germanique" mais d'une colée venu plutôt "à tout prendre, d'une liturgie épiscopale comme celle de la confirmation". [On est vers 1170].
Donc, la colée semble être donnée plutôt en fin de cérémonie.
Un source importante se trouve dans la Pontificale Romanum, transcription du Pontificale de Guillaume Durand (XIII tardif). Dans ce rituel, la 'gifle' la est suivi par la phrase [ma traduction]: "Que tu ne tombes pas dans le sommeil du mal, et que tu veilles à la foi du Christ...." [je vais me faire agresser par Tragulinu ici].
Je vois la gifle comme un signal genre "réveille-toi" (i.e. soit vigilant).
Pour la chronologie du rituel (au moins dans l'Italie mérdionale), nous avons un "formule de bénédiction" dans un codex de Benevento, fin XII ; et un pontifical écrit à Sora (près de Frosinone), fin XII/début XIII. Sinon l'idée d'une "investiture" semble exister même au début XII (phrases comme "factusque miles" - nommé miles; Alexandre de Telèse, Ystoria Rogerii Regis Siciliae).
Je vois la gifle comme un signal genre "réveille-toi" (i.e. soit vigilant).
Pour la chronologie du rituel (au moins dans l'Italie mérdionale), nous avons un "formule de bénédiction" dans un codex de Benevento, fin XII ; et un pontifical écrit à Sora (près de Frosinone), fin XII/début XIII. Sinon l'idée d'une "investiture" semble exister même au début XII (phrases comme "factusque miles" - nommé miles; Alexandre de Telèse, Ystoria Rogerii Regis Siciliae).