sam. juin 09, 2007 4:30 am
en observant les iconos et les tableaux, on peut voir plusieurs tendances dans la longueur, et à mon avis, pas seulement lié au statut social (c'est long donc c'est riche) mais aussi à l'époque. au début du 15eme, la robe est portée essentiellement longue (regardé les riches heures du ducs de berry), un peu plus courte pour les classes laborieuses, mais on est encore dans la mode du 14eme, et des tuniques longues.
on a ensuite un mouvement de raccourcissement de la robe dans toutes les classes sociales, puis un retour du port long à partir du milieu du siecle (voir les représentations de la cour de bourgogne) jusqu'à la fin du siecle, où co existe des vêtements très long, et très court.
je pense que limité la longueur de la robe à un statut social est un raccourci. à mon avis, elle dépend de l'utilisation souhaité, de la préciosité du tissu, des conditions de vie, de l'age...
il y a entente sur un principe : l'volution de la mode touche plus les jeunes que les vieux, et généralement, les personnes mûres sont représentées avec des vêtement de la mode précédente ( donc par exemple vetement long à l'époque de la tendance au raccourcissement).
pour ma part, j'ai réalisé une robe très longue à mi mollet, presque à contre sens de la tendance de l'époque du perso que je reconstitue (homme d'arme en 1429 sur le siege d'orléans). mais ce personnage est un cavalier qui part en guerre plusieurs mois en france, avec un bon morceau en hiver, et donc il est plus logique de parcourir de longue distance bine courvert, et long, qu'avec une petite robe ras des fesses.
la seule remarque que je ferais sur cette réa, c'est que la longueur n'est pas du tout génante pour la marche, ni pour crapahuter dans les fourrés ou ramper ou autre, mais pour travailler. lorsque l'on souhaite bosser avec , il faut remonter le vetement dans la ceinture.
- même si c'est pas ultra à la pointe de l'archéologie, il y a du bon)
