Résistance des mailles authentiques : épisode II : l'estoc à

Tout sur la maille, les anneaux, le montage, l'historique...

Modérateur : L'équipe des gentils modos

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medieviste
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mer. mai 09, 2012 4:13 pm

Je vous avais promis des tests plus poussés ? J’ai l’immense plaisir de vous proposer encore mieux !
C'est un grand moment d'intense émotion pour moi ! Je vous livre ici le fruit de dix années de rêve, d'espoirs, de recherches, de quête sur un de mes dadas : les mailles rivetées historiques.

J’ai en ma possession depuis ce week-end un haubert authentique (XVe, mais je pencherais plutôt pour du XIIIe mal estimé par le vendeur) ; ça fait deux ans que je guette un haubert en bon état dans les ventes privées de Hermann Historica de Munich, et il y a un mois j’ai enfin déniché la perle rare : un haubert germanique estimé du XVe siècle par la société Hermann Historica. Ayant pu obtenir des photos détaillées des mailles, l’état général semblant plutôt bon, j’ai sauté sur l’occasion, et ô miracle, remporté l’enchère (y en avait d’autres sur le coup…faut croire que ça peut encore intéresser du monde, un haubert d’époque !)
Je précise que c’est via l’entreprise de spectacle que j’ai acheté ce haubert, j’aurais difficilement eu les moyens (mais je l’aurais fait si nécessaire, c’est un rêve de plus de dix ans !)

Le but : pratiquer mes tests sur une pièce authentique, ça ne laissera plus aucun doute planer sur la résistance réelle des mailles d’époque, on ne pourra pas dire que le fil n’est pas dans la bonne matière, que la section est ronde et non lenticulaire, que le rivetage est mauvais etc.
Là on est vraiment dans les meilleures conditions les plus historiques possibles !

Après réception du haubert, il s’avère qu’il a été plusieurs fois réparé, transformé, adapté, ce qui indique plusieurs changements successifs de propriétaires. Certaines mailles utilisées pour la réparation sont bien plus grandes que les mailles originales, certaines petites plaques ont clairement été rajoutées, avec des mailles similaires en diamètre, dans le rivetage, mais légèrement moins épaisses.
La section des mailles est lenticulaire, c'est-à-dire ni ronde, ni plate, mais légèrement entre les deux. C’est la section la plus typique du XIIIe siècle. Les rivets sont du type triangulaires à tête « en grain d’orge », également le type le plus courant. Les mailles font un diamètre intérieur de 7 mm, sachant que les mailles sont toute ovalisée et non pas parfaitement rondes, quant à l’épaisseur du fil elle est d’environ 1,3 mm ; l’épaisseur est difficile à déterminer puisque les mailles sont lenticulaire.

Image

Il n’est donc pas irréaliste de supposer qu’il s’agit d’un haubert du XIVe, voire même du XIIIe siècle, porté durant plusieurs décennies, voire même plusieurs siècles, avant de terminer sa vie entre les mains d’un soldat du XVe siècle.
Ce haubert représente un poids total de 10 kg, les mailles sont plus épaisses sur le torse (ventre, épaules et dos) et beaucoup plus fines au niveau des bras et des cuisses. Les mailles les plus usées sont également situées au niveau des bras et des cuisses.
Dans l’ensemble ce haubert est en excellent état de conservation, les mailles ont très peu souffert de la rouille ou de l’usure du temps. Toutefois certaines mailles montrent une usure très prononcée, le fil de fer étant affiné à tel point qu’il serait possible de le briser à mains nues. Mais cela reste isolé. Dans l’ensemble, les mailles au niveau du torse sont en bon état, pas aussi solides que si elles étaient neuves, mais très peu affaiblies.
C’est l’état de conservation de ce haubert exceptionnel qui nous a motivés pour l’acquérir et pratiquer les tests dessus.

Les épées choisies pour le test sont trois épées représentatives respectivement des années 1150-1250, 1250-1300 et 1300-1330 environ.
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La première épée (1150-1250) est l’épée Arn (fabriquant Albion) à pointe prononcée pour un estoc peu offensif, à lame très souple rendant théoriquement l’estoc moins efficace. Détails techniques ici : http://filmswords.com/arn/arn-sword.htm

La seconde épée (1250-1300) est une épée réalisée par le forgeron Gaël FABRE, l’épée dite « Jérusalem » réalisée sur mesures : lame en acier forgé à double cannelures d’allègement, garde et pommeau en bronze fondus au sable, lame de 74 cm de long et de 6 cm de large au talon, poids 1260 gr. La pointe est prononcée pour un estoc offensif, et la lame présente un raideur supérieure aux modèle Albion, rendant théoriquement la pénétration plus aisée.

La troisième épée (1300-1330) est l’épée Sovereign (fabriquant Albion) à pointe très prononcée pour l’estoc, et à lame assez raide, rendant théoriquement l’estoc plus redoutable encore. Détails techniques ici : http://www.albion-swords.com/swords/alb ... gn-xiv.htm

Image

Les conditions du test : le test sera volontairement réalisé dans des conditions extrêmes, soumettant le haubert à des coups d’une violence optimale. En situation de combat, cela correspondrait à des coups extrêmes, réalisés dans un contexte optimal pour l’agresseur, presque une mise à mort. Il faut garder à l’esprit qu’en situation de combat (duel ou bataille) le combattant ne bénéficie pas toujours de la meilleure concentration, du meilleur angle d’attaque, du meilleur équilibre au moment de porter son coup.
Le but ici est donc de tester le haubert dans les conditions les plus favorables à l’assaillant et pousser sa résistance dans ses ultimes retranchements.
Le haubert est placé sur un mannequin de mousse expansée (plus dure que le corps humain) recouvert de deux couches de tissu (une cotte de lin et une cotte de laine, représentant la chemise de lin et la cotte de laine que portent les guerriers du XIIIe siècle) puis d’un gambeson léger réalisé de deux couches de toiles de lin et trois couches de laine. Ce type de gambeson est donc très faiblement rembourré et ne présente pour ainsi dire pas ou peu d’effet d’amortisseur.
Le mannequin est posé sur un socle de bois, contre un mur. Entre le mur et le mannequin, nous avons disposé un matelas de mousse pour maintenir le mannequin contre le mur. Là encore, la poussée du coup d’estoc sera pleinement absorbée par le mannequin, le recul étant quasiment inexistant. En situation de combat, le corps du combattant encaisse moins de poussée puisque le combattant peut théoriquement reculer d’un pas au moment du coup. Là encore nous reproduisons les conditions les plus extrêmes.

Test n°1 : coup d’estoc porté avec une épée typique de 1150-1250 environ.

Premier coup : l’épée perce une maille ; la lame de l’épée pénètre d’environ 1 cm, mais ne perce pas le gambeson. La maille est sectionnée sous le coup, mais la présence de rouille au niveau de la zone de rivetage laisse supposer que le coup a probablement porté sur une maille plus usée que la moyenne. Il est donc décidé de faire un nouveau test.

Détail de l’anneau coupé : on voit bien la rouille à l’intérieur de la zone de rivetage :
Image

Vidéo du coup : http://www.youtube.com/watch?v=aMcoZntf ... e=youtu.be

Second coup : la lame frappe à pleine puissance, le haubert rejette totalement la lame qui se plie fortement sous l’impact. Aucune maille n’est abimée.

Un troisième coup est porté, celui-ci est porté sur le côté du haubert, le mannequin pivote légèrement sous le choc, mais après avoir reçu de plein fouet l’impact, la lame ne perce aucune maille, le coup est totalement absorbé une fois de plus par le haubert.

Vidéo présentant le 2e et le 3e coup ensemble : http://youtu.be/Pw3FGN5_XY4

Conclusion : le premier coup a bel et bien porté sur une maille fragilisée par l’usure du temps, les coups suivants ayant été totalement inefficaces sur le haubert. Une lame d’épée typique des années 1150-1250 n’est apparemment pas à même de percer un haubert.


Test n°2 : coup d’estoc porté avec une épée typique de 1250-1300 environ.

Premier coup : l’impact est stoppé net par le haubert, toutefois l’impact est visible sur une des mailles, la surface de l’anneau étant légèrement entaillée mais pas suffisamment pour entraîner une perforation.

Photo en détail de l’impact de la lame :
Image

Photo de l’impact visible sur la maille :
Image

Vidéo du premier coup : http://youtu.be/RaIc4YkGSiE

Second coup : cette fois, le coup perce le haubert sur deux mailles, la lame pénètre le haubert sur environ 3 cm, le gambeson est perforé, les deux cottes également, et le mannequin est légèrement percé aussi. L’impact serait à même de blesser légèrement un combattant, lui entaillant la peau sur environ 1 à 2 cm, mais impropre à atteindre un organe vital. Le combattant s’en sortirait avec une blessure légère, en aucun cas la mort.

Photo de la pénétration de la lame dans le haubert : deux mailles ont sauté :
Image

Photo du gambeson perforé : le trou n’est pas suffisamment grand pour passer un petit doigt.
Image

Vidéo du second coup : http://youtu.be/mN1o_dme_nw


Conclusion : un coup d’estoc porté avec une lame typique des années 1250-1300, permettrait dans certains cas de percer superficiellement le haubert, pénétrer le gambeson et entailler sur 1 à 2 cm le corps humain. Il s’agit donc d’une blessure superficielle, non mortelle, non invalidante.

Test n°3 : coup d’estoc porté avec une épée typique de 1300-1330 environ.

Premier coup : une seule maille est atteinte, mais la maille n’a pas été percée : de prime abord le coup semblait l’avoir percée mais après avoir retiré la lame, nous n’avons pas retrouvé l’impact, la maille avait finalement très bien arrêté le coup.

Vidéo du premier coup : http://youtu.be/5wM9Juc_b38

Second coup : là encore l’impact n’est pas à même de transpercer le haubert. La violence du coup porte sur une seule maille, qui n’est pas endommagée. Il s’avère d’ailleurs que la lame, très pointue, est restée bloquée dans la maille, et qu’il a fallu forcer pour la retirer : le profil fortement en pointe de la lame a agit comme un coin dans la maille qui l’a freinée et stoppée.

Vidéo du second coup : http://youtu.be/7MKFZccTFNY

Conclusion : un coup d’estoc porté avec une lame typique des années 1300-1330, fortement pointue n’est pas à même de pénétrer un haubert. C’est la conclusion la plus surprenante, puisque le profil de cette lame était à priori le plus adapté à la perforation.

Conclusion générale : sur un ensemble de sept coups d’estoc portés sur ce haubert, un seul a pu pénétrer de 3 cm environ le haubert, et percer d’environ 1 à 2 cm le corps humain. Aucun des six autres coups n’est parvenu à mettre en défaut la résistance du haubert et du gambeson léger.

Sur l’ensemble des sept impacts, il est désormais possible d’avancer plusieurs conclusions :
1) Un coup d’estoc porté à l’épée à une main sur la période des XIIe et XIIIe siècles n’est pas à même de percer mortellement un haubert de bonne qualité. Dans le meilleur des cas un combattant peut espérer causer une blessure superficielle au porteur du haubert.
2) Un coup d’estoc porté avec une épée du XIIe au milieu du XIIIe siècle n’est pas à même de percer le haubert, quel que soit l’impact ; seule une lame à pointe prononcée, et à lame suffisamment raide pour offrir un impact optimal a une chance de causer une petite blessure à un guerrier en haubert.
3) Lors d’un combat réel où le combattant peut se déplacer, encaisser une partie du choc en reculant (chose impossible ici du fait du manque de recul entre le mannequin et le mur) le coup d’estoc porté à l’épée à une main ne peut en aucun cas s’avérer ni mortel, ni invalidant.
4) La seule donnée qui nous échappe est l’impact causé par le choc au-delà du haubert sur les organes internes ; cet impact est hélas impossible à évaluer, mais devait néanmoins présenter un risque pour le combattant. Risque fortement atténué par le port d’un gambeson plus rembourré que celui du test, ou par d’autres protections ventrales (cuiries, cotte de plaques…)

Voilà qui va faire grandement avancer les choses, on pourra désormais corriger nos discours en public, voire même apporter un éclairage nouveau sur les techniques martiales du XIIIe siècle.
aloïs
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mer. mai 09, 2012 4:32 pm

je pense comme toi Médiéviste, ce haubert semble antérieur au XV siècle,
sinon ce test est [img]images/icones/icon7.gif[/img] comme tu le dit sa va nous permettre de changer nos explication par rapport a la maille.
A quand un test a l’arbalète?
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mac jowski
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mer. mai 09, 2012 5:28 pm

bravo pour cette expérimentation !
J'aimerai quand même voir la tête de ceux qui l'ont vendu s'ils voyaient ce que tu en fais...héhé !
Garin Le Lorrain
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mer. mai 09, 2012 7:38 pm

C'est une experimentation définitive pour moi,parce qu'en dehors d'un test avec une épée d’époque sur un humain vieux de huit siècle... [img]smile/thumb.gif[/img]
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heinrich
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mer. mai 09, 2012 8:25 pm

Reste plus qu'à trouver un volontaire pour tester l'impact sur les organes internes. Répétez après moi : " Je sert la science et c'est ma joie!"
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le furet
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mer. mai 09, 2012 10:38 pm

heinrich a écrit :Reste plus qu'à trouver un volontaire pour tester l'impact sur les organes internes. Répétez après moi : " Je sert la science et c'est ma joie!"
Tupeux toujours essayer sur des demi-cochons...
A+
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bellabre
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jeu. mai 10, 2012 12:00 am

Tout d'abord, je tenais à saluer l'étude, même si elle manque d'appareils de mesures, elle est très bien menée dans les moyens disponibles! Merci Médieviste!

Je rajouterai, penses tu que la qualité de la lame de Gael Fabre soit à prendre en compte? Je connais mal les Albions.
Il existe des cubes de gel qui ont la même densité moyenne que le corps humain. En les filmant au ralenti tu verrais les ondes de choc et ainsi voir ce qu'un organe pourrait subir (CF Weapon's that made britain). Ou en trouver? Mystère.

On comprend mieux pourquoi le couple cavalier/cheval en tant que projectile était in fine le critère essentiel pour déterminer la puissance d'une armée. Je vois mal comment un piéton aurait pu être aussi efficace au vue des tests.
Reste que ca concorde aussi avec les quelques fouilles sur champ de bataille, où les corps des morts montrent que l'essentiel des blessures se fait à la tête, visiblement point le plus faible.
Cela renforce aussi l'idée que ce qui tue c'est plus le choc que la lame.
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medieviste
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jeu. mai 10, 2012 4:59 am

Je ne pense pas que la qualité de la lame forgée par Gaël soit le critère à prendre en compte. Je vois plutôt un rapport avec la raideur de la lame. Les Albions sont d'excellente qualité, mais parfois un peu plus souple.
Ceci dit, pour avoir manipulé plusieurs épées dans des musées, j'ai pu constater que la plupart sont extrêmement souples, même 800 ans plus tard. On le voit très bien sur le second estoc avec la Arn, en frappant d'estoc, si la lame rencontre un obstacle, elle se plie considérablement, ce qui diminue beaucoup l'impact.
Je pense au contraire que nos épées modernes sont bien plus dures que les épées d'époque, le tranchant est donc plus mordant qu'à l'époque et plus à même de trancher les mailles. Le test est donc à ce niveau-là aussi plus méchant que la réalité de l'époque.
Comme déjà dit, je préfère me placer au-delà des conditions normales pour un résultat optimal.

Quant aux fouilles, oui, il est clair que la tête est la cible privilégiée, soit pour assommer ou étourdir, soit pour tuer, selon la qualité du casque (visage découvert ou non) ; que le choc soit la cause majeure des blessures est également un fait avéré, d'où le développement massif des armes lourdes (haches, masses, armes d'hast) dès le XIIIe siècle, le grand siècle du haubert.
Et même l'épée. Quand on regarde, si son action se limitait à couper et percer, ça aurait été une rapière. Si on a choisi une lame large c'est qu'on privilégie l'impact.
En revanche, le piéton est mal barré face à l'estoc, car le gambi sous le haubert n'a rien arrêté du tout quand la lame est rentrée, les couches de tissu ont été perforées sans le moindre effort.

Comme je le disais, faudrait également pratiquer des tests identiques sur un gambi histo, pour voir ce qu'il en est.
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Bouchard
Gentil Modo
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jeu. mai 10, 2012 5:48 am

On en a rêvé, Médiéviste l'a fait. Bravo. Enfin un test crédible qui montre que le haubert résiste à l'estoc de l'épée.
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gottfried von benno
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jeu. mai 10, 2012 8:16 am

Médiéviste : le fou des mailles histo !!Bravo pour ces excellents tests ! On t'aime Médiéviste, continue comme ça !

PS : tu es ambidextre ? Je vois que sur la dernière vidéo tu utilises la main gauche plutôt que la droite pour porter le coup.
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jeu. mai 10, 2012 8:18 am

gottfried von benno a écrit :Médiéviste : le fou des mailles histo !!Bravo pour ces excellents tests ! On t'aime Médiéviste, continue comme ça !

PS : tu es ambidextre ? Je vois que sur la dernière vidéo tu utilises la main gauche plutôt que la droite pour porter le coup.

Ambitextre,comme Arn? [img]smile/thumb.gif[/img]
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alattos
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jeu. mai 10, 2012 12:12 pm

superbe !!
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Yvan de Tergate
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jeu. mai 10, 2012 2:04 pm

Raaahhhhhhh !!!!

Je ne sais pas ce qui me renverse le plus, que tu ais en ta possession une maille authentique du MA ou que tu l'utilises pour faire des expérimentations en tapant dessus comme un sourd ! :D

Quoi qu'il en soit, j'ai hâte que l'on se recroise pour que je puisse voir la bête en vrai.

Pour les tests en eux-même, tu prêches un convaincu ! Les résultats obtenus ne m'étonnent pas du tout. Mais au moins là, les sceptiques ne pourront pas dire que la maille utilisée n'est pas histo ! Mais les grincheux pourront objecter que les armes elles, ne sont pas histo :gla:

Pour moi, le vrai test, c'est la lance de cavalerie et l’arbalète. Mais là, (au moins avec la lance), il risque d'y avoir vraiment de la casse. Sur un vrai haubert d'époque, ca serait quand même dommage...
Car autant les textes montrent bien à quel point il est difficile de percer une maille avec une arme de poing, autant la lance couchée bien maniée semble pouvoir traverser un chevalier de part en part.
Les lances le Roi
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alattos
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jeu. mai 10, 2012 2:15 pm

Yvan de Tergate a écrit :Je ne sais pas ce qui me renverse le plus, que tu ais en ta possession une maille authentique du MA ou que tu l'utilises pour faire des expérimentations en tapant dessus comme un sourd ! :D
[img]images/icones/icon7.gif[/img] [img]images/icones/icon10.gif[/img]
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ingelrannus
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jeu. mai 10, 2012 3:52 pm

Merci pour ces tests ! qui vont dans le sens de certains textes !

Mais pourquoi tu ne t'ais pas rapproché de certaines universités pour avoir plus de matériel de test ? ( et histoire de valider les résultats )
Dejà un propulseur, pour etre certain d'avoir toujours la meme puissance de frappe et compagnie.

qui te permettrai même de simuler un impacte de lance de cavalerie.


ça ne retire en rien ,en tout cas, à l’intérêt des resultats.
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