Assaut libre peamhe

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[STAGE AMHE]- Lille - premier février 2013
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gaëtan
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lun. févr. 07, 2011 5:15 pm

Salut,

J'ai pris le temps de filmer ces dernières séances, je vous propose un assaut libre filmé sur 10 min. Le montage est très sommaire, la vidéo est postée sur youtube telle quelle avec simplement une petite musique de fond.

http://www.youtube.com/watch?v=kcsyHDCTvvI

Jusqu'à présent nous avions posté des vidéos présentant soit des pièces soit des entraînements. Il était temps de passer à la présentation d'assauts libres.

A+

Gaëtan
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pierre al
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lun. févr. 07, 2011 6:40 pm

J'ai une question, un peu toujours la même mais bon...(et je n'aurais peut etre pas de réponse) pourquoi l'engagement (hauwen dans les textes originaux, que le Benecke/Muller/Zarncke traduit en très gros par frapper/hacher/fendre, donc une notion de touche et d'impact violent) est il plus une recherche primaire de lien qu'une véritable frappe qui, en défaut de défense adverse, touche et blesse ? Quand je lis les sources orthodoxes du XVIème et les copies XVIème (comme S.R.) j'y vois beaucoup plus une frappe avec première et seconde intention. Première intention, frapper et éventuellement toucher, avec la seconde intention qui lie en cas de défense classique (ou autre) de l'adversaire...

PS: comme je n'ai aucune envie de me disputer avec qui que ce soit, si quelqu'un veut répondre agressivement, il a les MP...
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gaëtan
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lun. févr. 07, 2011 11:57 pm

Et bien, sympa l'ambiance. Je n'avais pas posté depuis longtemps sur ce forum et je viens de me rappeler pourquoi.

Alors oui on prend souvent le fer en longue pointe pour initier l'assaut, je pense que c'est lié d'une part à une petite crainte pour les mimines qui ne sont pas protégées, et d'autre part à nos simulateurs en bois ne sont pas indestructibles et suporteraient mal des chocs violents à répétition. Je pense que c'est aussi lié à la personne que l'on a en face de soit : sur quelqu'un qui détache beaucoup et qui recule à chaque engagement j'aurais tendance à moins lier et à jouer davantage sur la vista, mais quand je peux capter un fer je m'en sers comme un point de repère dans l'espace. On essaye de garder l'idée de frapper et de rentrer dans une distance rapprochée pour éviter les détachements fréquents aux mains, dans cette distance courte l'adversaire est sous tension, toutes ses frappes peuvent potentiellement toucher donc il sera très engagé dans ses actions ce qui permet de travailler proprement. Donc , peu importe la garde ce qui compte c'est de frapper et de rentrer, parfois on en vient directement au fer depuis l'approche et d'autre fois il y a une frappe directe lancée au corps.
Dans l'assaut il y a tout de même pas mal d'attaques portées à distance et directement sur le corps de l'adversaire. Malheureusement ce dernier à tendance à se défendre et mettre le bois entre la lame de l'autre et son corps en créant une distance qui lui soit propice ce qui peut donner l'impression de frappes hors distance. Pourtant c'est bien le corps qui est visé avec l'intention nette de toucher (d'ailleurs il y a quelques frappes qui passent du premier coup et elles ne tombent pas alors dans le vide mais bien sur le corps de l'autre).
Donc il y a un peu de tout, des frappes d'entrée de jeu au corps (certaines passent, d'autres sont parées, d'autres enfin sont absorbées) et des recherches de liage en effet.
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pierre al
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mar. févr. 08, 2011 8:36 am

Ok. Merci
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percheval
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mar. févr. 08, 2011 11:07 am

Dis moi, est ce que vous travaillez d'autres armes avec le même type d'approche ?
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gaëtan
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mar. févr. 08, 2011 1:03 pm

Hello percheval,


On travaille principalement l'épée longue à Paris, toutefois en collaboration avec l'ardamhe il nous arrive d'aborder le messer et dans ce cas on applique à peu près le même type d'approche (en adaptant évidement la distance qui est encore plus rapprochée au messer). On pourrait étendre les armes étudiées de mêmes que les sources de référence mais disons que l'optique c'est qu'en même de progresser à l'épée longue et donc d'éviter de trop se dispercer. Evidement, on peut opposer à cela l'utilité de travailler la polyvalence mais, humblement, au regard du temps qu'on y consacre je préfère focaliser le travail sur un point précis (une source/ une arme pour schématiser).

A+
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percheval
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mar. févr. 08, 2011 3:11 pm

Vous avez sans doute raison de ne pas trop vous disperser (même si moi j'ai un peu une politique inverse...).

Après c'est vrai que je ne me reconnais pas aujourd'hui dans votre pratique, mais je trouve ça intéressant que l'on n'ait pas tous la même lecture ou analyse des sources (et je te dis ça alors que je viens de finir la traduction de 120 pièces à l'épée longue...). Je dis ça également car on à eu l'occasion à Dijon de se taper un peu dessus (mais pas à Lisle Adam, malheureusement) et que comme le préconise certaine sources, contre les "maîtres" ou les gens plus expérimentés il ne faut surtout pas oeuvrer au fer, mais plutôt travailler sur les rétractions et les changements au travers, c'est ce que j'avais essayé de faire. Ainsi nous avions eu des échanges plus directs, suivis parfois par quelques entrées en lutte et tu as été obligé de me montrer que tu pouvez également prendre un rôle parfois plus "posé" en restant dans des postures hautes et en voulant me frapper directement ou en contre-temps dans une approche plus traditionnelle. J'en ai rediscuter entre autres avec Jean-Luc Pommerolle la semaine dernière et peut-être que votre façon de faire peut s'appliquer plus facilement en assaut face à des adversaires étant disposés à la même stratégie ou à des néophytes qui fonctionnent par imitation (comme beaucoup), mais l'études des différents corpus montrent que ces cas sont plus rares et/ou plus sophistiqués que les entrées plus connues et les coups de base, mais bien présents.

Là je parle bien de l'approche et du premier liage, après dans une logique d'entrainement et de sensation au fer, votre travail n'est évidement pas à négliger.


Donc dans tous les cas, bonne continuation (on en rediscutera peut-être à Wittenheim),

Percheval
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pierre al
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mar. févr. 08, 2011 3:22 pm

je te dis ça alors que je viens de finir la traduction de 120 pièces à l'épée longue
Paulus Hector ? Faudra qu'on en discute alors... ou qu'on procède a un échange de bons procédés en matières de travaux...
face à des adversaires étant disposés à la même stratégie
Voila... le mot "coopération induite" utilisé quand on parle de l'aikido me revient subitement en mémoire et illustre assez bien ce que je voulais dire.
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gaëtan
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mar. févr. 08, 2011 4:58 pm

Effectivement sur quelqu'un qui ne souhaite pas travailler au fer et qui détache immédiatement, il faut adapter le travail. Idem sur quelqu'un qui rentre fort ou qui a les bras raides, à chaque cas d'espèce il faut s'adapter. C'est aussi pour cela qu'on tourne avec pas mal de monde au cours de stage ou autres rencontres, c'est pour confronter un peu ce type de travail et voir si on est tombé dans une "consanguinité" de style ou si on reste dans la réalité. Dans ce genre d’assaut, l’autre reste libre de pratiquer comme il veut, à lui d’imposer son style.
Cependant, même avec des personnes habituées à travailler la vista et la distance d'approche on peut vraiment imposer ce type de jeu et les amener sur cet autre terrain. Après je ne sais pas si c'est par complaisance qu'ils le font mais on parvient à capter suffisamment l'intention pour poser ce type de jeu. Evidement ça n'est pas miraculeux et régulièrement il faut se contenter de frapper plus vite et plus fort, mais j’ai souvent l’impression de ne plus vraiment contrôler les gestes et de retomber dans l’aléa. Par ailleurs, s’entraîner fort cela a pour aussi pour conséquence que l’autre doit monter pour passer ses pièces. En fait on peut monter à deux mais le tout c’est de la faire en maintenant le contrôle des gestes. Or si un des deux monte sans contrôler, l’autre va sur-réagir et passer en force sa pièce de lutte ce qui peut facilement amener une blessure (surtout sur le genre de sol sur lequel on bosse). Donc je pense qu’in fine on doit pouvoir pratique en envoyant force et vitesse, mais je pense que c’est un vrai apprentissage et je ne suis pas sûr qu’aujourd’hui les sparring se déroulent sous le signe du contrôle (c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles la lutte est souvent interdite). Donc humblement, nous bossons à la périphérie de la raideur en essayant au fur et à mesure de restreindre le travail et de rentrer dans cet affrontement frontal sans lâcher le contrôle et sans s’en remettre au petit bonheur la chance.
Je me suis rendu compte qu’avec ce travail à mi-distance, en travaillant au plus près de l'autre sans tomber dans la lutte on se met à distance d'être facilement touché. C’est-à-dire que lorsque l’autre détache il envoie une vraie intention étant persuadé de toucher. Du coup on peut travailler sur cette matière, on peut le manipuler et passer toute une série de pièces. On évite donc de travailler sur quelqu’un de raide, on évite d’affronter un mur, on contourne la difficulté. Au fur et à mesure du temps on resserre et on finit par pouvoir travailler dans le feu, pour travailler court et petit il est nécessaire à mon sens de travailler large au départ. L’idée au final c’est de pouvoir affronter un bourrin, un mec super raide super costaud et qui a envie d’en coller une. L’avantage va spontanément au plus agressif, au plus fort ensuite et seulement au plus technique, il faut donc beaucoup bosser pour inverser cette pente naturelle.
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pierre al
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mar. févr. 08, 2011 5:21 pm

voir si on est tombé dans une "consanguinité" de style ou si on reste dans la réalité.
j'aurais tendance à dire que le style liechtenaurien orthodoxe est lourdement consanguin, aux vues des textes et de sa tradition... rien ne nous dit que la réalité est un art tiptop adaptatif...(je considère toujours dans mes recherches l'hypothèse de l'art martial théorisé jamais appliqué) mais là, on rentre dans le domaine de la conjecture.
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Hartmod
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mar. févr. 08, 2011 6:09 pm

Que se passe t'il si un Liechtenaurien au style consanguin affronte un samuraï au style consanguin ? [img]images/icones/icon15.gif[/img]


Blague à part,
j'aime beaucoup ne travailler le liage comme on voit sur la vidéo. Le niveau de sensation du fer progresse fortement. Et dans le cas de sparring plus dur, même si c'est pas évident de bosser au fer, savoir le faire permet de placer des techniques au fer même contre un gars qui ne veut pas jouer comme ça.
Perso je travaille avec tout type d'engagement, souple, fort. Pour bosser la technique ou voir comment on s'en sort quand il y a plus d'opposition. Etre bourrin tout le temps ce n'est pas plus formateur.
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pierre al
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mar. févr. 08, 2011 6:16 pm

t'ention, je dis pas qu'être bourrin est plus formateur (quoiqu'on parle peut etre pas de la même chose... bourrin et engagé, c'est pas pareil). Par contre, je pense que travailler avec autant de souplesse est peut etre une erreur, d'une part parce que c'est très contemporain comme idée, d'autre part parce qu'on sort d'un travail "historique" martial pour rentrer dans un travail "optimisant". Ce serait comme... je sais pas, reconstituer un plat médiéval en se focalisant sur le fait qu'il soit bon pour des gens aujourd'hui.
Maintenant, je ne dis pas non plus que c'est mal. Le sentiment du fer est une notion importante de la rencontre, le texte le dit clairement. Mais ce n'est ni la seule, ni la première, ni forcément la plus importante, toujours selon ce texte. D'ou ma remarque sur l'impression de quasi "coopération" sur certains assauts, ou A cherche le fer et ou B lui offre. On sort d'une logique d'engagement et même de l'approche (le "vers combat") pour rentrer direct dans le jeu, sans prendre le temps de cette approche et de cette observation (frapper sur une ouverture libre etc etc etc...)..

Sinon, une autre question, pourquoi faire rentrer un concept fin XVème (viste) dans une technique codifiée au début XVème ?
Que se passe t'il si un Liechtenaurien au style consanguin affronte un samuraï au style consanguin ?
j'aime la boutade, car elle met sur un même plan l'escrimeur liechtenaurien et la caste sociale des samurai :)
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gaëtan
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mar. févr. 08, 2011 6:56 pm

Je ne comprends pas la dernière question.


Il y a un autre point que je voulais soulever dans la droite ligne de mon précédent message, c'est la question des techniques. En fait, ce travail a aussi pour point de départ le constat d'un faussé entre la théorie et l'excellence des démonstration en amhe d'une part et l'absence de techniques qui caractérise bons nombre de sparrings d'autre part (on y voit des choses mais ça se résume souvent à de la vista et des oberhau, ce qui représente un caractère infime au regard de la richesse non exhaustive de techniques présentée par les manuscrits). Du coup l'idée c'était d'implémenter dans les sparrings ces techniques pour qu'elles ne relèvent pas du seul domaine de la théorie et de l'abstrait. De fait, j'en reviens à cette distance qui permet de placer des rotations assez facilement. Et maintenant, dans l'optique dans laquelle nous pratiquons, les techniques émergent et sortent assez "naturellement". Elles deviennent un auxilliaire utile à l'escrimeur. Et finalement en miroir, le fait de placer ces techniques valide en retour le contexte dans lequel elles sont mises en oeuvre (distance, mouvement etc... toutes ces notions à peines citées par les manuscrit et qu'il faut bien sentir). Cette démarche est sans doute criticable, mais de fait elle marche et permet d'enrichir la pratique. Il a fallu passer par la phase de "comment placer ces techniques", et c'est en suivant cet objectif appuyé par les quelques principes clefs de l'escrime liechtanuerienne que l'on a aboutit à ce réultat. Encore une fois, il peut sembler trop souple ou trop lent, mais je n'ai pas pour le moment trouvé mieux pour placer à propos ces techniques, et vu que je ne veux pas me réfugier derrière le discours disant que les techniques ne marchent pas en saprring, je continue de chercher. J'attends le jour où une vid' de sparring présentera un corpus riche (il y en a quelques unes proposées par des espagnoles notamment et deux trois gars qui y parviennent mais qui n'ont jamais posté de vidéo). Malheureusement, la réalité c'est que c'est difficile les AM. Le penchant naturel lorsque l'on combat c'est de se raidir (surtout à la lutte). On essaye donc de travailler à l'inverse pour se raidir un peu moins que les autres dans un sparring.
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pierre al
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mar. févr. 08, 2011 7:12 pm

La vista (ou le viste) est un concept qui est théorisé par Vadi en 1483/86. Le texte de la tradition liechtenaurienne "classique" date de la fin du XIVème ou du début XVème (suivant les datations en vigueur. D'où ma question : pourquoi faire coincider les deux.

Sinon, la question des techniques (mais en fait, c'est quoi une technique ? La réponse est pas évidente, croyez moi) en assaut est une question qu'il faut soulever, mais pas tant que ca... tant qu'on ne connaitra pas le cadre d'application concret de ces techniques et de ces systèmes... et le lien entre le texte et la pratique. Pour faire une analogie pourrie, un kendoka a un beau panel de techniques en réserve, il n'empèche qu'en rencontre, il en sort une ou deux, généralement les plus faciles et les plus rapides. Idem en escrime, les tireurs ont généralement leurs trucs, et s'y limitent. Sans pour autant être des quiches en connaissance technique. Mais ils ont une stratégie et s'y limitent sur la piste. D'ou une, deux ou trois concepts techniques qui sont simples et adaptés, et pour lequel l'escrimeur s'est entrainé lourdement.

Un texte de livre d'armes, qui présente X milliers de techniques, n'a pas pour discours "voici l'ensemble des techniques qu'il faut maitriser pour maitriser mon truc". Il dit juste "voici X milliers de techniques qui sont ce que JE pense représentatif de la globalité de mon truc". D'ou le chapitrage subtil des textes (dès le XVème) et leur découpage (souvent basé sur les règles de la "fachlitteratur"). Ainsi, la technique A représentée dans une situation A n'est pas spécifiquement le truc qu'il faut sortir, c'est d'une part le truc qu'il faut pratiquer (en idéal, puisque les arts mécaniques occidentaux s'apprennent par le mimétisme gestuel, et pas par l'explication) et qu'il faut idéalement comprendre, en bout de course.

Il m'est arrivé en sparring (dieu que j'aime pas ce terme) de sortir de très belles choses... ce fut rare, et souvent parce que je savais, en gros, ce que mon adversaire allait faire. Et qu'il est parfaitement rentré dans la stratégie que j'avais bati pour ce cas. Je crois qu'il ne faut pas en attendre plus. J'ai eu cette discussion au Dijon de l'an dernier avec des hongrois et des finlandais... les hongrois étaient persuadés que la technique devait être appliquée et sortie telle qu'elle en rencontre, les finlandais étaient persuadés que le niveau physique et le sentiment primaient sur la technique "académique"... perso, j'étais plutot d'avis qu'ils se focalisaient trop sur l'assaut contemporain et pas assez sur la conception originelle de ces techniques (mais c'est normal, je pense en historien, ils pensaient en sportifs)
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gaëtan
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mar. févr. 08, 2011 10:53 pm

Je ne savais pas que Vadi parlait de vista (je n'ai jamais lu cet auteur). Je faisais référence au terme utilisé en boxe.
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