Aucastel - Assaut du donjon de Luzech - 7 & 8 mai

[de breuilh]

Splendide .
JdB

[huon de bordeaux]

en fait les douches se sera plus pour les attaquants, nous c'est apéro en attendant qu'il rentre

[de breuilh]

............ les roles sont inversés le dimanche , laissez qqs fonds de bouteille .......... d'eau minérale : no alcool in fight !
JdB

[huon de bordeaux]

vous n'aurez pas le temps de boire, même de l'eau!

[de breuilh]

Un peu d'histoire :

"Le village de Luzech est situé dans le méandre le plus étroit de la vallée du Lot, aux portes de Cahors. Le site, est particulièrement propice à l'édification d'une fortification de par son emplacement et sa topographie. En effet, un plateau de 150m de haut borde la rivière.

C'est sur cet éperon rocheux, appelé Impernal que c'est implanter la première communauté humaine, au alentour de 3000 avant JC. Dés lors, le plateau est resté jusqu'à la révolution française un centre important dans la protection des habitants de la région et le contrôle du trafic fluvial.

Après que les celtes aient fortifié le lieu, les gaulois, puis les romains ont occupé la place. Vers le Ve siècle, les Wisigoths s'emparèrent de la région et édifièrent un camp retranché plus important. Il fallut attendre le XIe siècle pour que les seigneurs du domaine, les barons de Luzech, érigent une véritable forteresse sur le plateau et entourent le village de remparts.

Lors de l'affrontement entre Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste, le château tombe aux mains des anglais et ne sera repris que bien plus tard. Passé sous le giron des cathares, le village et la forteresse tombe sous les attaques des croisés et Simon de Montfort ordonne l'incendie du lieu. La crise albigeoise terminée, le domaine est acquis par Guillaume de Cardaillac, évêque de Cahors. Les familles de Luzech et Cardaillac en seront les co-seigneurs.

Lors de la guerre de 100 ans, le village est par miracle épargné. Il semble que les anglais aient préféré ne pas se mesurer à la puissante citadelle. La seigneurie sera vendue au XVIIe siècle aux Rastignac qui occuperont le château jusqu'à la révolution.

Des fouilles archéologiques ont été menées sur le site dès la fin du XIXe siècle, révélant l'étonnante richesse historique du lieu. Malheureusement, il ne reste en bonne état que le donjon de la forteresse ainsi que quelques remparts ruinés."

Faire revivre ce site sera bien sympa , pour le reste cela fera un bon week end ...... avec ou sans eau ni jeunes nonnes !

JdB

[gausbert de castanher]

en fait les douches se sera plus pour les attaquants, nous c'est apéro en attendant qu'il rentre

T'a un blame Huon !!

Alcool interdit durant les deux jours !

[gausbert de castanher]

Scénario de l’attaque du donjon de Luzech. 1er mai 1381
de Nicolas Savy

Item, can las gens de la companha de nostre senhor lo rey de Fransa avio pres Joani, lo clerc de Ponsirc, e que lo conestable de Ponsirc venc combattre lo castel de mosenhor l’avesque en quera la dicha companha, paguem LX sols e VI denies a Johan lo barbie per servizis que avia fagz a las gens nafradas. E fo lo sapde apres la festa de la Santa Crotz de mai del an M CCC LXXXI.

Item, lorsque les gens de la compagnie de notre seigneur le roi de France prirent Joani, le clerc de Pontcirq, et que le connétable de Pontcirq vint combattre le château de monseigneur l’évêque dans lequel était la dite compagnie, nous payâmes 60 sous et 6 deniers à Johan le barbier pour les services qu’il avait rendu aux blessés. Et ce fut le samedi après la fête de Sainte Croix de mai, l’an 1381.


1/ Situation générale.

Un large territoire, ayant pour limite sud la vallée du Lot entre Luzech et Puy-l’évêque et s’étendant vers le nord jusqu’au Gourdonnais, subit les actions des compagnies anglo-gasconne de Peyran lo Malhié, capitaine de Cazals ; il dispose notamment d’une importante garnison installée à Prayssac et de deux autres détachements retranchés à Niaudon et à Pontcirq. La plupart des localités ont négocié des patis avec lui, à l’exception de Luzech où une troupe à la solde du roi de France s’est installée dans le château de l’évêque depuis trois mois ; elle est avant tout chargée de tenir ce point clé et de maintenir Luzech, petite place commerçante subsistant tant bien que mal, et sa presqu’île hors d’atteinte des routiers. Suite à la mort de Charles V au mois de septembre précédent, les soldes sont cependant payées très irrégulièrement et le capitaine a pris la décision d’attaquer les détachements de routiers pour essayer de leur reprendre du butin afin de compenser les salaires impayés de ses hommes.


2/ Situation le 6 mai au soir.

21/ Français.

Le capitaine de Luzech, après avoir été informé le vendredi 6 mai au matin de la présence d’un groupe de 5 à 6 routiers au village de Caix, a fait surveiller ce dernier et a réussi à surprendre les 6 ennemis alors qu’ils le quittaient et s’étaient engagés sur le chemin de Labastide-du-Vert. Les prisonniers appartenaient au détachement de Pontcirq et parmi eux se trouvait, Joani, le clerc. Le capitaine a fait exécuter et jeter à la rivière les cinq hommes sans valeur et a fait enfermer le clerc au château, espérant en tirer bonne rançon de son homologue ennemi de Pontcirq. A cet effet, il a envoyé un messager vers la garnison de Pontcirq pour les informer de ses intentions, mais celui-ci n’est toujours pas revenu. Il s’interroge mais ne craint pas une attaque, la garnison de Pontcirq n’étant pas assez puissante pour l’attaquer seule et il sait qu’elle ne peut bénéficier du renfort des autres compagnies car une grande partie de leurs hommes est en opération du côté de Gourdon avec leur chef, Peyran lo Malhié.


22/ Anglo-Gascons.

Le capitaine commandant la compagnie de Pontcirq a dû s’absenter de sa garnison pour se joindre, avec quelques-uns de ses hommes, à la troupe menée par son supérieur, Peyran lo Malhié, à l’attaque du Gourdonnais. Il a laissé le commandement à son connétable avec la consigne de ne pas quitter le fort tant qu’il ne serait pas revenu car les effectifs restant étaient trop peu importants pour à la fois garder la garnison et chevaucher les environs.
Le 5 mai au soir, le connétable et le clerc ont jugé qu’il serait sans conséquence d’aller négocier avec un bourgeois de Caix avec qui ils souhaitaient marchander la revente d’une dizaine de chevaux pour leur propre compte. Le clerc, escorté de 5 hommes, s’est rendu à Caix le lendemain au petit matin.
Le connétable attendait le retour du clerc et de son escorte, mais il a vu arriver à leur place un messager de la garnison française de Luzech. Celui-ci lui a appris que le clerc était prisonnier du capitaine de Luzech et que ce dernier était disposé à négocier sa rançon pour le libérer. Ayant enfreint les consignes de son chef et craignant sa colère, le connétable exécute le messager et décide d’attaquer la garnison française pour libérer le clerc.


3/ Expérience.

Mise en situation : Attaque d’un point fort par une troupe dont les effectifs sont égaux ou légèrement supérieurs à ceux des défenseurs.

Les compagnies anglo-gasconnes opérant en Quercy n’exécutèrent pratiquement jamais d’attaques frontales sur des lieux fortifiés, leur mode d’action favori étant le coup de main brutal, soudain et rapide sur une portion de défense affaiblie.

Nous allons vérifier sur le terrain si réaliser de telles attaques avec un minimum de chances de succès était possible et, si oui, si une telle opération pouvait être rentable (rapport pertes humaines/gains financiers et militaires).

[huon de bordeaux]

apéro ne veut pas dire alcool!!

[de breuilh]

Celui la directe au cul de basse fosse du donjon !
JdB

[gausbert de castanher]

UP, un petit mois nous sépare de ce rendez-vous, pour le moment 25 combattants seront présent, il reste entre 15 et 20 places maxi.

[de breuilh]

Et les nonnes ? ( idée fixe ! )
JdB

[julian]

il faud que tu pousse Didier a se battre ca faira toujours un combattant de plus, et dit lui de venir avec son fils (encore un de plus) et avec sa compagnie (et voila tu a tes 15 manquants)

[gausbert de castanher]

Il vient avec son fils, je vais les rappeller pour voir, sinon j'attend toujours l'effectif des Enguigneurs, on devrait atteindre les 30-35 combattants, ce qui est déjà pas mal pour le site qui n'est pas très grand.

[de breuilh]

Et l'effectif des nonnes ?
JdB

[gausbert de castanher]

Ben on prendra toutes les filles accompagnatrices, elles serviront de nonnes, pour une fois qu'elles serviront à quelque chose ... he ... je vais me faire tuer !