Page 2 sur 2

Posté : mar. janv. 29, 2008 5:08 am
par vuillem
Fred de Nîmes a dit : Cependant, la réduction du minerai de fer donne alors un produit à forte teneur en carbone, la fonte.[/b] Par martelage, peu à peu mécanisé, on procède à l'affinage de la fonte (élimination du carbone) afin d'obtenir du fer.

je ne retrouve plus la source ( je l'ai lu la semaine dernière), ou on explique que la fonte a été découverte par hasard dans une mauvaise manipulation de fourneaux, c'était daté entre 1380 et 1420, il me semble.
Aïe, Aïe, Aïe... Universalis fait une belle erreur là, tient. La fonte n'est pas affinée par martelage. L'affinage consiste à décarburer la fonte, en la réchauffant sous un flux d'air important (O + C = CO et CO2) et en présence de scories riches en oxydes. De plus la mécanisation du martelage est connue avant l'usage des hauts-fourneaux.

La production de fonte par accident est connue bien avant le Moyen Age. Quelques rares cas ont été détectés sur des sites de l'Age du Fer et on en connaît déjà plus sur des sites gallo-romain. Au départ, on ne sait pas quoi faire de cette fonte , qui n'est pas forgeable. En anglais, on l'appelle pig-iron, fer de cochon. La fonte a deux destinations: la production d'objet par moulage (chaudron, plaque de cheminée, boulet de canon) et la production de fer et d'acier forgeable par décarburation.

Anecdote marrante concernant l'aluminium: on a réussi les premières extraction de l'alu au milieu du XIXeme siècle. Le premier procédé était tellement coûteux que l'alu était plus cher que l'or. Il existe des bijoux de cette époque en alu serti d'or.

Posté : dim. févr. 10, 2008 2:34 am
par tripat
Oui c'est cela, mais pour simplifier, le convertisseur Bessemer est une sorte de creuset dans lequel on met la fonte, puis on insuffle de l'oxygène qui fait baisser le taux de carbone, qui le brûle en fin de compte (excusez moi ce grossier raccourcis) et on obtient de l'acier.
Heureusement que M. Martin est venu compléter et améliorer le système avec son four qui permet de traiter la fonte ou l'acier trop carburé en faisant un mélange avec de la ferraille (de récup’ pourquoi pas) ou en y apportant d'autre métaux ou alliages ce qui permettait d'obtenir des aciers mieux finis, plus fin (mais cher, très cher, mais c’est normal, quand c’est français ça doit être cher, après on s’étonne que la sidérurgie française se soit cassé la gueule).
Mais pour être juste il ne faudrait pas parler de procédé Martin mais de procédé Martin/Siemmen car il n'a fait qu'adapter le système Siemmen.

Posté : lun. févr. 25, 2008 5:32 pm
par vuillem
Ceci dit, Bessemer et Martin sont des procédés XIXeme. Pour le XVeme, on a un affinage dit Wallon puis un affinage dit Comtois. Dans tous les cas, ces procédés sont très différent des procédés XIXeme, à la fois dans les quantités traités que dans les gestes réalisées.

Posté : ven. sept. 26, 2008 9:35 am
par axel
au vinaigre blanc

Posté : mar. oct. 21, 2008 10:21 am
par ermengarde
Pour ma part, j'avais dégrossi l'affaire en mettant du vinaigre (de cidre si je me rappelle mais bon je n'avais que ça sous la main) et en le faisant mijoter plus d'une heure.
Ensuite j'ai laissé le vinaigre mariner toute une nuit à froid.