Le Goupil a écrit :N'exagérons pas non plus, hein !Hermelind a écrit :On fait plus court, plus étroit ? On n'est plus dans le bon siècle.
Passque moi, justement, c'est plutôt l'uniformité qui me dérange, le fait de dire qu'à une époque et un lieu donné correspond un seul et unique type de patron...
On l'a dit, redit et reredit, mais une enlu, c'est une représentation idéalisé, partiale, et une pièce de fouille, c'est un artefact retrouvé pour des millions disparus ! Je ne cautionne pas le nawak', évidemment, mais le fait de bouffer des sources (TOUS types de sources) en pagaille prouve bien qu'il existe des tas de solutions différentes à un problème...
Gougou, tu sais très bien que je ne me contente pas d'un patron unique Surtout en féminin, on a un max de variantes. Mais... Faut aussi dire qu'il y a une sacrée uniformité dans beaucoup de troupes (oh que oui !).
Pour la longueur et l'ampleur, tu as quand même des "normes", certainement dictées par la pudeur de l'époque. Les tenues mi-cuisse ou ras les fesses, à certaines époques... Ca le fait pas du tout. On a suffisamment de traces qui sont des indications bien précieuses. Et ce dans tous les types de sources. Quand les traces archéos, les textes et les images se rejoignent, je crois qu'on peut se dire qu'il y a un truc... Surtout si la contre-source vraiment pertinente ne vient pas... (Et c'est pas faute de la chercher...)
Faut pas oublier que pour certaines, les tenues étroites (alors que ça ne correspond à aucune source de l'époque soi-disant reconstituée) c'est -reconnu- pour mettre leur corps en valeur, et pour d'autres, les tenues courtes, c'est parce que long... ça fait fille. Et on met pas de rose, ça fait tapette (même si c'est une couleur à la mode). C'est de l'entendu, ça. Comme justification sourcée d'un patron, je crois que c'est quand même vachement pas scientifique.
En attendant de trouver les exceptions qui permettraient à ceux là de plier les normes médiévales aux normes actuelles, autant s'en tenir à ce qu'on peut observer sur ce dont on dispose. Parce que les contre-sources justifiées, on les attend toujours pour beaucoup de choses.