Le Goupil a écrit :le furet a écrit :Y'a erreur ! Je voulais juste souligner que depuis le début, ce projet n'a pas intégré les professionnels qui sont des acteurs bien réels de la chose (ils existent quoi !) et que c'était gênant pour une structure avec des ambitions nationales de les négliger s'ils ont une raison sociale non associative.
Ok ok, soit !
Note que je me suis posé la question de savoir si nous, les professionnels, devions avoir des diplômes labellisés par cette fédé d'amateurs pour pouvoir exercer notre métier...
Si ça te permet de pénétrer un marché qui t'amène des dates de prestation, ce serait con de s'en passer, sinon, un BAFA même hors de son cadre d'application, c'est mieux vu pour sûr.
Le système, Initiateur, animateur, instructeur, c'est ce qu'ils font en plongée. A la commission bio marine :
- initiateur, tu fais un ou deux stage d'un WE et tu es initiateur. C'est à dire un relais de la bonne parole pour préserver les fonds marins dans ton club, aider les plongeurs à reconnaître le vivant et faire remonter toutes les infos bizarres sur la faune et la flore.
- L'animateur, fait des stages, présente un mémoire sur un thème précis (que je juge d'une qualité équivalente à un TIPE ou à un "petits BTS" en général ), il a aussi une conférence à faire pour évaluer son niveau de présentation de la faune et flore marine à des plongeurs lambda. Le tout est évalué par les instructeurs.
- Sans se leurrer, le niveau général des instructeurs c'est master2, beaucoup d'ingénieurs ou thèse ou de simples passionnés (encore plus louables) qui ont réussi à rentrer sur la seule qualité de leur travail. Ce sont eux qui jugent et organisent les stages. Un animateur devient instructeur en présentant un mémoire conséquent + conférence souvent avec une dimension d'auxiliaire d'un projet de recherche. A la FFESSM, c'est du très bon niveau amateur avec des gens qui professionnellement ne sont pas des amateurs le plus souvent et de très bonnes relations avec l'université qui dopent le niveau.
Voilà, ce système se décline dans les différentes commissions (technique, spéléo, archéo, tir sur cible, hockey sous-marin, etc...). L'excellent côté de la chose c'est que l'ensemble des mémoires, rédigés selon les normes académiques représentent une base documentaire "pratique" considérable et de bon niveau pour les adhérents les années aidant. Et ne pas brader les niveaux fait partie aussi de la fierté des titulaires et de la qualité du tout.
Sur ce moi j'vais taffer pour mes fesses maintenant...
A+