(ce point soulève d'ailleur un problème: pour réellement avoir notre ropre interprétation il faudrait avoir lu le traité sous sa forme originel et donc connaitre la langue dans laquel il a été ecrite, actuelement ceci n'est pas du tout a la porté de tout le monde ce qui fait qu'une réelle interprétation personnel n'est pas a la portée de tous), le mélange des 2 est indéniablement nécessaire.
Honnêtement et sans vouloir me vanter, à mon humble avis la traduction de l'ardamhe est suffisament correcte pour qu'on puisse travailler à partir d'elle. Bien sûr, travailler avec le texte originel en moyen-haut allemand est mieux, mais on peut s'en passer si on est rigoureux.
Ce qui est plus dommage c'est que le Ringeck est le seul ouvrage de ce type dont la traduction est ouverte au grand public alors que le Ringeck appartient à un ensemble de 4 documents (Ringeck, Von Danzig, Juden Lew, Speyer) qui mis en parralèles permettent une analyse bien plus poussée. N'avoir que le Ringeck ne permet donc pas du coup une compréhension optimum.
Sinon, le moyen-haut allemand des fechtbücher est à la portée de chacun à condition d'avoir les bons dictionnaires. Ca se fait, j'en suis témoin.
Je ne sais pas si tout ce que jai développer ici est clair mais en meme temps cela touche au domaine de la philosophie lorsque l'on oppose l'instinct et la connaissance, et ceci n'est pas le sujet de notre discussion meme si j'i attache personnelement de l'importance dans ma manière d'apréhender l'escrime ancienne et tout autre art martial. Je ne dénigre pas non plus le travail des personnes qui ont traduis les traités, le problème ne vient pas du fait qu'ils fournissent une interprétation plus ou moin personnel, le problème c'est que a cause de contrainte plus ou moins diverse et varié on est "obliger" de travailler sur ses traductions ainsi comment savoir si ce que l'on fait est réellement juste en se référant a celles ci? ceci engage un débat qui a deja eu lieu et qui continuera d'avoir lieu a chaque fois que l'on parlera de cette utopie(qui n'est pâs la mienne) qu'est la pratique "authentique"
A mon avis, si comme toi (ou moi) quelqu'un veut avoir une pratique "authentique", le vrai problème est que même si on disposait des meilleurs traductions du monde, il manquerait toujours ce qui n'a pas été écrit c'est à dire pleins de petits détails qui mis à bout font la différence entre un combat réussi et un combat raté. Il ne faut pas oublier que les textes comme le Ringeck, mais aussi les Fiore ne sont pas des traités destinés à un débutant pour qu'il apprenne l'escrime de A à Z mais plutôt les aides-mémoires d'un professeur contenant des exemples, des exercices, de techniques destinés à illustrer une notion martiale. Il manque du coup pleins de petits détails, du genre de ceux que le professeur donne à l'oral ou par la démonstration, et qui feront la différence. Heureusement on trouve ça et là dans les textes quelques détails apparemment anodins mais qui ne le sont pas (souvent une fois qu'on sait ça saute aux yeux, mais encore faut-il savoir...) et le HS3227a donne une importante partie de ces détails, mais une partie seulement et c'est à chacun d'essayer de combler ces lacunes en vérifiant toutefois que l'on reste cohérent avec les textes.
C'est là qu'est à mon avis la vraie difficulté et le défi, plus que dans le biais induits par les traductions (même si on ne peut nier ce dernier totalement).
Aussi il faut savoir rester humble dans ce domaine, on n'est jamais à l'abri d'une remise en cause importante.