Zornhau

L'escrime à l'usage du sport et de la guerre !

Modérateur : L'équipe des gentils modos

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alexander
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jeu. avr. 03, 2008 3:20 am

Bonjour à tous,





Sans Pierre Al pour animer, il n'y a plus grand chose qui se passe ici :)





Bon voilà, je me confuse avec le zornhau "liechtenauerien" (si tant est que ça veuille dire quelque chose).





Pour faire court, et pour voir ce que vous en dites, en regardant les textes, il y a comme 2 genres de zorn qui pointent leur nez:





D'une part dans le Döbringer et le Ringeck où lorsque l'adversaire nous attaque d'en haut de son coté droit on doit faire de même et attaquer en même temps avec fureur/colère d'en haut de notre coté droit. Puis si l'adversaire est mou on projette la pointe à son visage.





Donc on frappe à la tête et si on ne touche pas et que le gars est un tendre on l'estoque. (le Döbringer parle du pas sur le coté)





D'un autre coté chez les autres (von Danzig / Goliath, von Speyer, Juden Lew): lorsque l'adversaire nous attaque d'en haut depuis son coté droit à notre tête alors on fait de même et on attaque en même temps avec fureur/colère de notre coté droit en haut à l'épée adverse (le goliath précise au faible de l'épée adverse) sans chercher à repousser/parer (versetzen). Alors s'il est faible au fer on lui projette la pointe au visage ou au buste.





Donc on frappe à l'épée sans descendre ou monter dans les accrochages (bouef, charrue), sinon ce serait un versetzen, on place ainsi sa pointe et s'il est mou alors on estoque.





Je fais ma glose de la glose :D





Frappe à l'épée (haw...auf seinen schwert) c'est énorme quand même, surtout quand on nous dit en introduction qu'il faut viser le bonhomme en faisant fi de son arme mais les glosateurs le précise dans le texte, ça ne doit pas être pour rien quand même!





Je présente les choses synthétiquement mais quand pensez vous? Soit les textes divergent soit la deuxième catégorie d'auteurs apporte plus de précisions que D & R et en fait tout le monde parle de la même chose.





Les deux approches a priori ont leurs avantages et inconvénients et toutes deux collent à leurs textes respectifs.





Alexander





ps: http://forums.swordforum.com/showthread.php?t=88274
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amaury
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jeu. avr. 03, 2008 4:06 am

Alexander a dit : Bonjour à tous,



Sans Pierre Al pour animer, il n'y a plus grand chose qui se passe ici :)



...



Je présente les choses synthétiquement mais quand pensez vous? Soit les textes divergent soit la deuxième catégorie d'auteurs apporte plus de précisions que D & R et en fait tout le monde parle de la même chose.



Les deux approches a priori ont leurs avantages et inconvénients et toutes deux collent à leurs textes respectifs.



Alexander



ps: http://forums.swordforum.com/showthread.php?t=88274




Aha... voilà un sujet qui devrait faire pointer le nez de Pierre Al ;)





Je ne vais sans doute pas t'apporter de véritable éclaircissement mais une poursuite de la réflexion car nous avions ce week-end en Alsace un sujet de discussion simillaire avec Rémy de ARDAMHE lors d'un atelier sur le sentiment du fer.





En fait nous avions deux interprétations fonctionnelles mais différentes du Mutiren. Lors de l'atelier il m'a été plus simple d'assimiller la version de l'ARDAMHE afin de pouvoir comprendre la progression des exercices. Je présenterais leur version du Mutiren à mes élèves avec les diverses progressions étudiées dans cet atelier car nous ne sommes pas détenteurs du "savoir" et que lorsque quelque chose est sufisamment cohérent il est de notre devoir de pratiquant d'en faire écho afin que l'art puisse continuer son évolution.





Pour revenir à ta question il me semble que tous parlent du même coup mais que le style, l'époque et les personnes elles mêmes influencent sa réalisation. De mon point de vue je le présente de deux manières distinctes: L'une en allant sur l'épée adverse avec puissance pour revenir après à l'adversaire, c'est le cas pédagogique et à appliquer en cas d'attaque surprise (départ depuis une garde de la dame par exemple...). La seconde interprétation contient le pas de côté en changement de garde, le contact au fer du fort de ma lame et, utilisant le pivot, le contacte simultané du faible avec la partie frontale du crâne de l'adversaire :D.





Il y a peut être d'autres interprétations possibles... cherchons, cherchons... ;)
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pierre al
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jeu. avr. 03, 2008 5:36 am

C'est marrant comme les coups maitres succitent toujours des interrogations... comme quoi rien n'est vraiment résolu.








Si on prend les choses simplement et avec ordre:





Le coup furieux... zornhauw. Le nom joue un role dans l'apprentissage et la construction du style. Meyer, au XVIème, parle toujours de "donner un coup comme si on était furieux". C'est une frappe puissante, qui rentre parfaitement dans la logique liechtenauer : Imposer son rythme et sa force à l'adversaire.





L'effet est toujours le même de toute facon. Si l'autre est faible, il n'y aurait même pas besoin de jetter la pointe. Il se prend l'épée en pleine poire. Si l'autre est fort, le déplacement latéral a effectuer avec toutes les frappes brisera la ligne et il prendra l'épée dans la poire.





C'est ca qui est finalement magique dans l'escrime de liechtenauer: Les choses sont simples et assez radicales.





Pour les différences de style, il faut s'attacher avant tout aux différentes traditions manuscrites. C'est a dire aux textes


semblables ou proches.





Je n'ai pas encore eu vraiment le temps de comparer et d'analyser les traditions manuscrites de l'épée longue (je suis en plein dans les traditions manuscrites sur Ott le juif) mais il ne semblerait pas qu'il y ait de grosse variation sur les fondamentaux.





Une erreur que je vois souvent, c'est les gens qui pensent lancer un coup furieux et qui se retrouvent dans un coup bigle.





Non, la vraie question, c'est :





est ce que le coup furieux vise l'épée ou le mec ? Si on s'attache aux principes Liechtenauriens, c'est le mec. Donc que l'épée arrive sur le faible, le fort, c'est toujours le mec qu'on vise, et donc grossièrement toujours la même distance.





Du coup, je me demande si le "auf seinen schwert" ne désigne pas plus une frappe en direction de l'épée plutot que dessus....





Finalement, c'est toujours une question de ressentiment et de pression chez les allemands. Si on lance le coup et que l'autre fait un autre truc, paf, il crève. Sauf s'il a fait le bon truc. Etc etc etc....





Cela dit, c'est une excellente question que ca.... ca me donne envie de me lancer un de ces jours dans un établissement de stemma liechtenaurien.
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alexander
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jeu. avr. 03, 2008 8:04 am

Pierre Al a dit : Non, la vraie question, c'est :



est ce que le coup furieux vise l'épée ou le mec ? Si on s'attache aux principes Liechtenauriens, c'est le mec.




Indeed that's the problem!





L'adversaire frappe "zu dem kopff" et nous "Haw [...] on alle versatzung [...] auf sein schwert": ce sont les deux choses qui ne sont pas chez Ringeck et Döbringer et qu'on retrouve chez les autres.





En tant que noob, je ne me permettrais pas de remettre en cause les interprétations de personnes qui y travaille depuis beaucoup plus longtemps que moi (d'autant plus que je ne les connais pas, d'où ma sollicitation d'avis). D'après les réactions que j'ai pu avoir ou que j'ai pu lire, ce n'est pas une question tranchée et je suppose qu'il faudra choisir après avoir testé et retesté.





Pour info: versetzen, pas les 4 coups qui brisent les 4 gardes mais le genre de coup qui finit dans les accrochages haut ou bas: A la fin du mouvement on a un placement de pointe pour prévoir la suite mais dans le mouvement qui amène à l'accrochage (hengen) est ce que vous essayer de choper un bout de l'adversaire au passage (ma préférence mais pas toujours applicable)?





Alexander
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pierre al
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jeu. avr. 03, 2008 8:23 am

A la fin du mouvement on a un placement de pointe pour prévoir la suite mais dans le mouvement qui amène à l'accrochage (hengen) est ce que vous essayer de choper un bout de l'adversaire au passage (ma préférence mais pas toujours applicable)?




Moi toujours... je pense qu'on ne frappe pas pour rien, surtout dans la pensée de Liechtenauer et de ses potes. Or, frapper pour se défendre, c'est frapper pour rien....
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alexander
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jeu. avr. 03, 2008 8:50 am

Hmm ok, je dois surement manquer de pratique. Ca conforte mon opinion en tout cas, mici m'sieur :)





Alexander





ps: Michael, Philippe si vous lisez ce thread, n'hésitez pas à réagir...
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ven. avr. 04, 2008 4:46 am

Ca sera plus simple de discuter de tout cela de visu à Dijon, il y a trop à dire pour mon clavier.
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ven. avr. 04, 2008 11:11 am

Je suis pas Pierre Al, mais bon cette definition du coup qui frappe d'abord l'épée adverse ca me fait penser au mittelhau... Dites moi si je me trompe
Envoie la porée, Loré !
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pierre al
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ven. avr. 04, 2008 12:07 pm

Plus la version du "dempfhauw" de meyer en fait...





Coup d'opposition est la meilleure traduction
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le grand faucheur
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sam. avr. 05, 2008 4:29 pm

je ne peut pas employer les bon therme, mais si l'on vien frapper la lame sur son faible par (petite) expérience ça la déviera et ouvriera l'aversaire à l'estoc je me trompe?
per deum et ferrum obtinui!





true and sure, ad metam diriget deus et recte colineo!





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sam. avr. 05, 2008 5:27 pm

Si on cogne avec le fort oui... mais faible contre faible ca ne crée par une grande pression (enfin si, au baton, mais c'est une spécificité).
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le grand faucheur
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dim. avr. 06, 2008 2:26 am

oui je pensais a une frappe qui viendrais a la limite "s'arrêter" dans la garde enfin qui ferais finir la course de l'autre en bas alors que toi tu t'arrête en longue pointe....(enfin t'arrête...)
per deum et ferrum obtinui!





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gaëtan
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lun. juil. 28, 2008 3:53 am

Suite à une discussion sur un autre thread, je réactive celui-ci!




Ca n'est pas comme attaquer une garde du toit avec un zornhau par exemple (dans ce cas, si l'adversaire fais un zornhau on passe au travail au fer, si il fait un oberhau il a des chances d'être mort). M'enfin je ne connais pas suffisament le reste du corpus pour juger de l'adéquation avec les principes...




Lorsque l'on attaque son adversaire, qu'est ce qui différencie un Zorn d'un oberhau?





Les glossateurs ne décrivent le zorn hau que dans le cas où celui qui porte le zorn est attaqué par un adversaire qui lui lance un coup de haut. Le Zorn est un coup de réaction à une attaque adverse destiné à le toucher de la pointe ou à au moins reprendre l'avant.


Contrairement aux autres coups de maître, le zornhau ne brise aucune garde. Ne brisant aucune garde et n'étant pas cité comme un coup d'attaque (au sens de coup premier/initial), ce coup n'est a priori jamais employé pour attaquer l'adversaire mais seulement pour réagir contre une de ces attaques.





Pourquoi les glossateurs alors qu'ils expliquent comment porter le coup travers tantôt lorsque l'adversaire a déjà initié son coup et tantôt lorsqu'il s'apprête seulement à le faire, ne suivent-ils pas la même méthode qu'avec le zorn?





Qu'est ce qu'un zorn? D'après le m.s 2237 a, "pour Liechtenauer, un coup de haut frappé directement depuis l’épaule est nommé coup furieux, comme si on le donnait avec violence ou colère."


donc un zorn est un oberhau. Mais qu'elle est sa spécificité.


Pour les auteurs un oberhau traditionnel est un coup qui va de haut en bas, que l'on accompagne de sa jambe droite et que l'on porte en allant sur la gauche de l'adversaire (grand principe). Cette définition n'est pas différente de celle du coup furieux. On peut donc dire qu'il n'y a aucune différence entre un oberhau et un zorn hau lorsque l'on décide de porter une attaque à son adversaire.





Une différence semble en revanche exister entre un zorn et un oberhau lorsque l'on est attaqué par l'adversaire (sinon pourquoi parler de zorn). L'adversaire attaque une cible haute, on va sur la gauche de cet adversaire et on lui porte un coup de haut frappé directement depuis l’épaule ...





Les glossateurs explicitent un style particulier (celui de Liechteauer) qui ne représente sans doute pas le style "commun". Pour un escrimeur lambda porter un oberhau pour attaquer l'adversaire est assez évident. En revanche, porter un oberhau lorsque l'adversaire à déjà initié un oberhau semble nettement moins évident.


La défense traditionnelle employée face à un coup porté semble être un versetzen (répulsion). Les glossateurs (au moins VDZ et JL) doivent donc préciser à leur lecteur de ne pas tomber dans un accrochage dans leur glose du zorn. Le lecteur doit privilégier le "un temps" en frappant le plus directement possible l'adversaire sans devoir passer par l'intermédiaire d'un accrochage (hengen) qui correspond à une charrue ou un boeuf.





Donc, lorsque l'adversaire attaque en lançant un oberhau, plutôt que de réagir par un versetzen (répulsion) qui te mène à un accrochage (hengen), avant de pourvoir reprendre l'initiative; frappe directement ton adversaire, tu gagneras du temps. Le coup de maître est donc singulier, mécaniquement c'est certes un oberhau mais qui se place dans un cadre "défensif" ce qui ne semble pas du tout être un acquis, une évidence pour l'escrimeur lambda (ou au moins pour le lecteur). Quand l'adversaire t'attaque frappe toi aussi avec un oberhau, furieusement vers son visage sur sa lame afin de t'ouvrir un passage et porter un estoc jusqu'à son visage. Le zorn hau est un oberhau que l'on porte à l'adversaire lorsque celui ci nous attaque et ce système de "défense par l'attaque" semble tellement singulier qu'il mérite à lui seul de porter un nom de coup de maître. Il faut dire que le zorn hau réunit à lui seul une bonne partie des principes prônés par les glossateurs/continuateurs de Liechtenauer.





Simple interprétation/hypothétique/humble/sans prétentions. Quelle est votre opinion sur le sujet?
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pierre al
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lun. juil. 28, 2008 4:19 am

Je suis assez daccord sur ce coup. je vois aussi le coup furieux comme une réponse agressive a une agression. On cherche a reprendre l'initiative, et donc a attaquer, sans bloquer le fer adverse. C'est l'importance du coup allié au déplacement (le "absetzen" dont on avait parlé sur le forum du PEAMHE) , dans le même temps, qui fait le coup furieux. Sans compter, par contre, que c'est un coup qui doit etre, a mon sens, particulièrement puissant, pour imposer sa force a un élan adverse déja lancé.





J'ai toujours beaucoup aimé cette définition du coup furieux:





Le coup furieux est un coup diagonal donné depuis l'épaule droite vers l'oreille de l'adversaire, ou a travers son visage et sa poitrine. Il est diagonal comme le sont les lignes qui croisent une ligne verticale. C'est le plus puissant des coups, et il valorise la vaillance et la virilité des combattants contre leur adversaire en duel comme en combat. Avant, il était aussi nommé coup du conflit ou coup du père par les anciens maîtres.
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mink
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lun. juil. 28, 2008 6:00 am

Bon, encore une fois l'épée longue allemande ça n'est pas vraiment mon domaine préféré. Je connais juste un peu parce que plein de gens en parlent :)

gaëtan a dit :

Lorsque l'on attaque son adversaire, qu'est ce qui différencie un Zorn d'un oberhau?

Alors je me trompe peut-être, mais pour moi l'oberhau est vertical, le zornhau est diagonal (il me semble qu'il y a dans Meyer un diagramme qui montre ça). Ce qui fait qu'un zorn intercepte les zorn et les oberhau, mais que l'oberhau par contre n'intercepterait pas grand chose...





Je n'étais pas conscient que le zorn n'était jamais utilisé pour briser une garde. Mais bon, cela dit il devait y avoir des gens qui attaquaient comme ça, sinon on n'en parlerait pas... Et quitte à attaquer une garde du toit avec un coup qui vient d'en haut, je préférerais le faire avec une diagonale (donc un zorn) qu'avec une verticale, quel que soit le déplacement. Ca doit même être intuitif en fait... Est-ce que vous croyez que des débutants complets feraient un oberhau vertical sur une garde du toit ?





J'ai vu en kenjutsu des coups remarquablement similaires au zornhau, à la différence près que comme l'arme est plus courte on compte davantage sur le déplacement pour sauver sa peau que sur le contact entre les armes. A cause de ça je n'aurais pas cru qu'il faille vraiment une grosse puissance pour le faire marcher... Cela dit ça ne peut qu'aider.





Voilà, c'était un peu à ça que je pensais quand j'ai fait cette remarque.
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