bonsoir
je recherche des infos sur le pas d'armes au 14 siecles
organisation,reglementation.
Merci d'avance
pas d'armes au 14 eme
Modérateur : L'équipe des gentils modos
Tournois joutes et pas d'armes dans les villes de flandres de Evelyne Van den nestle. Ya aussi la thèse de jean pierre Jourdan sur les pas d'armes et les tournois de bourgogne. Sinon, jette aussi un coup d'oeil dans le bouquin de francesco sur les fetes martiales d'italie du nord.
L'occultisme, c'est la métaphysique des idiots.
Vous qui cherchez une discussion consensuelle, ne me répondez pas !
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- olivier de graharz
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Le Pas d'Armes apparait véritablement au Xve S dans nos région même s'il y en eut un à Saint-Inglevert en 1390. C'est même pour cette période une spécialité bourguignonne.
Il est donc très difficile en dehors de cette sphère de trouver des indications précises...
Il est donc très difficile en dehors de cette sphère de trouver des indications précises...
L'intérêt que j'ai à croire une chose n'est pas une preuve de l'existence de cette chose.Voltaire
<a href="http://www.letemeraire.be" target="_blank"><img src="http://i19.servimg.com/u/f19/11/39/95/77/bannia14.jpg" alt="http://i19.servimg.com/u/f19/11/39/95/77/bannia14.jpg" style="border:0" /></a>
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Le pas d'armes était courant au XIV ème durant la guerre de 100 ans.
Les Français 'rançonnaient' et défiaient de cette manière la chevalerie anglaise. Il y a eu des pas d'armes très célèbres et tenus en permanance, les chevaliers s'y relayaient.
Quant au cartel des pas d'armes, ils étaient différents à chaque fois. Mais en gros, on pouvait y perdre son cheval, une armure etc... en gage.
Les Français 'rançonnaient' et défiaient de cette manière la chevalerie anglaise. Il y a eu des pas d'armes très célèbres et tenus en permanance, les chevaliers s'y relayaient.
Quant au cartel des pas d'armes, ils étaient différents à chaque fois. Mais en gros, on pouvait y perdre son cheval, une armure etc... en gage.
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Si fortune me tourmente, les pensées me contentent...
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- olivier de graharz
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"A la fin du XIVe siècle naît une nouvelle forme de combat chevaleresque que l'on pouvait faire durer au gré des participants. Il s'agit du pas d'armes, issu de la légende arthurienne, et qui consistait à faire défendre par un chevalier un endroit donné, généralement un pont ou un gué. Il devait se mesurer en combat singulier jusqu'à la défaite..."
extrait du livre "Les tournois" de R. Barber et J. Barker, p.20
En Espagne, les pas d'armes apparaissent un peu plus tôt.
extrait du livre "Les tournois" de R. Barber et J. Barker, p.20
En Espagne, les pas d'armes apparaissent un peu plus tôt.
L'intérêt que j'ai à croire une chose n'est pas une preuve de l'existence de cette chose.Voltaire
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Les pas d'armes sont aussi appelé emprises ou entreprises;
Le cartel contenait la formule et les conditions du combat.
Les chevaliers tenants se rendaient à l'endroit qu'ils avaient désigné.
Là, plantant leur étendard, il appendaient leurs écus armoirés, à des arbres ou à un pals et obligeait tous les chevaliers qui désiraient passer à combattre ou jouter contre eux.
S'ils étaient ligués ensemble pour garder le pas, il y avait autant d'écus pendus.
Le vaincu donnait souvent un gage au vainqueur.
Ces pas et ses emprises étaient très fréquents en France.
Entre Calais et Saint-Jacquevert, il y avait une lice dressée exprès pour intercepter les anglois. Boucicaut, Saintré, Saint Prix, s'y sont illustrés, mais il y en avait partout même devant le château de Pau dans le Béarn.
L'un des plus célèbres pas était celui du Dragon, près de Saumur,
Le pas de Sandricourt était à côté de Pontoise, parfois les pas d'armes étaient également ambulants. Le modèle plut, on en trouva aussi en Angleterre, Ecosse, Espagne et même au Portugal.
Willem
Le cartel contenait la formule et les conditions du combat.
Les chevaliers tenants se rendaient à l'endroit qu'ils avaient désigné.
Là, plantant leur étendard, il appendaient leurs écus armoirés, à des arbres ou à un pals et obligeait tous les chevaliers qui désiraient passer à combattre ou jouter contre eux.
S'ils étaient ligués ensemble pour garder le pas, il y avait autant d'écus pendus.
Le vaincu donnait souvent un gage au vainqueur.
Ces pas et ses emprises étaient très fréquents en France.
Entre Calais et Saint-Jacquevert, il y avait une lice dressée exprès pour intercepter les anglois. Boucicaut, Saintré, Saint Prix, s'y sont illustrés, mais il y en avait partout même devant le château de Pau dans le Béarn.
L'un des plus célèbres pas était celui du Dragon, près de Saumur,
Le pas de Sandricourt était à côté de Pontoise, parfois les pas d'armes étaient également ambulants. Le modèle plut, on en trouva aussi en Angleterre, Ecosse, Espagne et même au Portugal.
Willem
<img src="http://pic.aceboard.net/img/203977/720/1174824141.jpg" alt="http://pic.aceboard.net/img/203977/720/1174824141.jpg" style="border:0" />
Si fortune me tourmente, les pensées me contentent...
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- olivier de graharz
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- Localisation : Bruxelles
Oui ces emprises sont effectivement les premiers pas d'armes dans leur forme primitive.
Par la suite, les pas d'armes devinrent un étalage de faste et leur grande vogue va du début XVe jusque vers 1480, particulièrement en Bourgogne.
Pour cette période l'on dispose de compte-rendus extrêmement détaillés (voir la vie de Jacques de Lalaing).
Par la suite, les pas d'armes devinrent un étalage de faste et leur grande vogue va du début XVe jusque vers 1480, particulièrement en Bourgogne.
Pour cette période l'on dispose de compte-rendus extrêmement détaillés (voir la vie de Jacques de Lalaing).
L'intérêt que j'ai à croire une chose n'est pas une preuve de l'existence de cette chose.Voltaire
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Les jeunes gens nouvellement élevés au rang de chevaliers voyageaient dans les provinces et visitaient les cours des rois, des princes ou des ducs les plus renommés. Mais, ils ne rencontraient pas toujours des aventures à mettre fin ni des torts à redresser.
A défaut d'aventures les preux en imaginèrent : ils faisaient publier, dans un lieu indiqué, que pendant un certain temps ils combattraient contre tout venant, dans tel ou tel coin pour soutenir l'honneur de leur roi, suzerain etc.. ou la renommée de leur famille.
A Paris il y avait un pas d'armes très connu situé dans le faubourg de St Jacques, ce pas d'armes était voué aux joutes équestres.
Du reste, l'expression : 'sortir d'un mauvais pas', vient justement de cette belle activité.
Willem
A défaut d'aventures les preux en imaginèrent : ils faisaient publier, dans un lieu indiqué, que pendant un certain temps ils combattraient contre tout venant, dans tel ou tel coin pour soutenir l'honneur de leur roi, suzerain etc.. ou la renommée de leur famille.
A Paris il y avait un pas d'armes très connu situé dans le faubourg de St Jacques, ce pas d'armes était voué aux joutes équestres.
Du reste, l'expression : 'sortir d'un mauvais pas', vient justement de cette belle activité.
Willem
<img src="http://pic.aceboard.net/img/203977/720/1174824141.jpg" alt="http://pic.aceboard.net/img/203977/720/1174824141.jpg" style="border:0" />
Si fortune me tourmente, les pensées me contentent...
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Je vais me coucher moins bête : je viens d'apprendre quelque chose. Peut-on trouver des "lectures" sur le oueb sur ces "pas d'armes" ???
Y-a-t'il des exemples connus, célébres... hors ceux mentionnés ci-dessus ?
Y-a-t'il des exemples connus, célébres... hors ceux mentionnés ci-dessus ?
Sur Le Web, je ne sais pas, mais crois pas, en lecture papier bien plus.
Il y en a toute une série de pas d'armes à travers la France : celui par exemple du pas du Dragon au pied du chateau de Saumur, un autre à Pau etc... Parfois,, c'était un simple chemin, un pont, une clairière.
(lire le Chevalier au Lion avec l'histoire du château de Laudine, le chevalier noir tenait un pas d'armes près d'une fontaine )
Il y en a toute une série de pas d'armes à travers la France : celui par exemple du pas du Dragon au pied du chateau de Saumur, un autre à Pau etc... Parfois,, c'était un simple chemin, un pont, une clairière.
(lire le Chevalier au Lion avec l'histoire du château de Laudine, le chevalier noir tenait un pas d'armes près d'une fontaine )
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