Page 2 sur 5

Posté : mer. nov. 05, 2008 1:38 am
par snorri
Simon VII a dit : de toute facon c est au pied du mur que l on voit le macon




Non.. C'est au pied du mur que l'on voit mieux le mur Image

Posté : mer. nov. 05, 2008 6:13 am
par baron
C'est au pied du mur que l'on voit mieux le pied du mur...

Posté : lun. nov. 10, 2008 4:59 am
par Bouchard
Moris, je pense que tu confonds spiritualité et force mentale. Ce n'est pas la même chose.





Spirituel prend un "L", car "côté" est de genre masculin. On va encore ramer avec le moteur de recherche déjà qu'il est pas fiable...

Posté : mer. nov. 12, 2008 8:46 am
par simon vii
de toute facon la guerre c est comme le sexe:vous pouvez vous preparer mentalement tant que vous pouvez rien de vaut la pratique(d ou le pied du mur)

Posté : dim. nov. 23, 2008 7:36 am
par Le Goupil
Les études menées par plusieurs médecins et psychologues militaires américains, français et anglais (je n'ai plus la référence de l'article sous la main, si des fois je le retrouve...) sur le comportement des soldats sur les champs de bataille entre 1939 et la 2e guerre d'Irak convergent : en gros, pour résumer, il y a essentiellement deux réactions possibles :





- soit le soldat panique et perd ses repères, voire pleure, se pisse dessus (littéralement) et n'est plus opérationnel





- soit il perd toute conscience du danger et se jette au combat sans aucune peur, un peu déconnecté de la réalité (et je pense que pour monter à l'assaut des murailles d'un chateau ou sortir d'une tranchée sous le feu ennemi, 'faut plus être vraiment en état de réfléchir








Après, honnêtement, je ne me rappelle plus s'il y'avait une distinction entre le comportement des soldats pros et celui des mobilisés...








Note pour plus tard : retrouver cet article dans mon bazard...

Posté : dim. nov. 23, 2008 8:03 am
par pierre al
Tu oublies le tout petit pourcentage (pas loin de 1.2%) de soldats qui réagissent calmement, qui épaulent leur fusil et visent délibérément l'ennemi. Des tueurs de sang froid en somme.





D.V. Hanson en avait parlé de ces études dans son ouvrage : le modèle occidental de la guerre.





Ce qui en ressortait, c'est que plus de 70 % des soldats ne tirent pas, plus de 20 tirent au hasard, et un petit reste tire pour tuer...





Et oui, l'homme n'est pas un animal concu pour la guerre! il est concu pour courir. Et s'enfuir.

Posté : dim. nov. 23, 2008 8:35 am
par Le Goupil
Pierre Al a dit : (...)

Ce qui en ressortait, c'est que plus de 70 % des soldats ne tirent pas (...)

C'est énorme comme proportion !!!

Posté : dim. nov. 23, 2008 11:04 am
par pierre al
C'est pas trois mois de formation qui te forment a tirer quand des fusils automatiques te visent et que la butte de terre est en train d'exploser autour de toi, sans oublier les arbres de 40 cm de diamètre qui tombent, sectionnés par les rafales de fusils d'assauts.... ;)





Enfin, moi, je sais ce que je ferais : Me terrer au fond de mon trou.

Posté : dim. nov. 23, 2008 11:30 am
par Le Goupil
Bah moi j'irai même pô, d'abord...





[img]kator/smiley16.gif[/img]

Posté : dim. nov. 23, 2008 12:21 pm
par pierre al
T'aurait ptetre pas le choix. Tout le monde vit pas dans une démocratie en paix.... ;).

Posté : dim. nov. 23, 2008 1:19 pm
par Le Goupil
Bah en l'occurence, moi, si, c'est bien pour ça que je peux me permettre de dire ça !


Image

Posté : lun. nov. 24, 2008 3:28 pm
par khosrau de samarkand
Au Cambodge durant ma jeunesse, j'entendais assez souvent des tirs dans la nuit ou en plein jour (qui ne m'étaient pas destinés, heureusement), avec de temps en temps des accrochages plus lourds, au mortier, RPG et des tirs automatiques. Ma maison là bas a été touchée plusieurs fois par des balles de kalach, et une grenade a explosé à même pas 50 mètres de moi (mais il y avait deux murs entre, heureusement). Et ben, les premières fois, je peux dire qu'on a les jetons, je me suis retrouver à trembler sans m'en apercevoir. Et petit à petit, je me suis retrouvé plus calme, jusqu'à ne pas quitter son lit alors que j'entendais les mortiers et les mitrailleuses au loin.





Bon, ce n'est pas pareil, parceque je n'étais pas visé, ce genre d'incident était courant là bas, c'était plutôt de l'aléatoire... Une insécurité. Ce que je veux dire, c'est qu'on s'adapte: on a peur, et puis après, on s'habitue et on est plus calme. Ca doit être pareil pour les militaires/guerriers, non?

Posté : mar. déc. 02, 2008 8:51 am
par sergentdarmes
On s'adapte plus ou moins bien suivant la menace et la formation (y compris la préparation psychologique) reçue avant. On considère que plus la menace est proche, plus la résilience morale du combattant a une durée limitée, du genre : 6 heures de bombardement = 6 mois en zone d'insécurité; Question à poser à ceux qui reviennent d'Afghanistan (encore que là aussi, celui qui fait une ou plusieurs patrouilles par jour en zone hostile n'aura pas vécu la même chose que celui qui travaille dans un état-major à Kabul.


Les gens qui n'ont ni préparation ni la possibilité de quitter les lieux tiennent à coup de drogues ou de croyances dans le surnaturel.

Posté : jeu. déc. 04, 2008 7:39 am
par Che Khan
sergentdarmes a dit :

Les gens qui n'ont ni préparation ni la possibilité de quitter les lieux tiennent à coup de drogues ou de croyances dans le surnaturel.




Voilà une info très intéressante !!





Pour notre époque de prédilection (le M-A) peut-on considérer, dés lors, l'importance du sacré (ou surnaturel) ?

Posté : jeu. déc. 04, 2008 10:31 am
par sergentdarmes
Il y avait de la motivation religieuse pour certains, assez solide pour aller jusqu'au sacrifice, et le côté surnaturel "avec cette relique ou préparation magique, votre chemise devient plus solide qu'une cotte de mailles (équivalent de la préparation du sorcier qui rend les balles de l'ennemi inoffensives, j'ai connu des officiers africains qui croyaient à çà dur comme fer).