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Posté : mer. sept. 21, 2005 5:11 am
par frère inquisiteur

Posté : mer. sept. 21, 2005 6:52 am
par Eudes de Nogent
Pour une vision de la bataille de Crécy et du rôle des archers anglais se référer (pages 110 à 120) au passage consacré à celle-ci dans : "La Guerre de Cent ans" de Jean Favier.

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Posté : dim. oct. 30, 2005 5:32 am
par gilles xv
Sinon, on en parle aussi dans l'excellent livre de Hardy sur l'arc long : histoire militaire et sociale des archers. Pas très évident à trouver et encore moins à se procurer ( j'ai entendu sur une presta qu'il était côté à 150 Euros). [img]kator/smiley192.gif[/img]

Posté : jeu. nov. 03, 2005 5:39 am
par rodoric
Une information pour la reconstitution de bataille sur carte il est possible de simuler Crécy:

Pour ceux qui connaissent les jeux de simulation (wargames) l'éditeur GMT games vient de sortir ''men of iron'' pour refaire sur cartes les bataille de Courtrai , Bannockburn ,Crecy ,Poitiers , Najera et Falkirk (contre exemple avec Braveheart battu avec des hommes à pieds car il lui manquait qq troupes mobiles et une meilleure position pour resister)

Posté : ven. nov. 11, 2005 12:44 pm
par orcrist
Pour avoir des renseignement sur la bataille lisez le cycle d'Ogier d'Argouges qui raconte historiquement les faits tout en incluant un heros qui y joue sa part avec bien sur beaucoup de vocabulaire medievale...

en 6 tomes...

Posté : mer. déc. 14, 2005 4:55 pm
par poulou
Juste une petite rectification, le cycle d'ogier d'argouges fait 7 tomes, et oui la bataille de Crecy y est bien décrite.

Posté : ven. déc. 16, 2005 12:32 pm
par coldtracker
allez zou le recit:



Le 26 août 1346, l'armée française est taillée en pièces à Crécy-en-Ponthieu, entre Amiens et l'embouchure de la Somme.



Sus aux Anglais



Le roi anglais Édouard III, prétendant à la couronne de France, a six ans plus tôt anéanti la flotte de son rival, Philippe VI de Valois, dans le port de l'Écluse, en Flandre.



Fort de ce premier succès, il réunit un millier de navires dans la rade de Portsmouth et met à la voile pour Bordeaux le 7 juillet 1346.



Mais la tempête rejette la flotte sur la côte de Cornouailles et c'est finalement dans le Cotentin, sur la plage de Saint-Vaas-la-Hougue, que débarquent ses 20.000 soldats.



Cette armée bouscule sans mal les premières résistances et s'empare de Caen qu'elle met au pillage, capturant le connétable Robert de Brienne et le comte de Tancarville.



Mais le roi de France Philippe VI de Valois ne tarde pas à mobiliser ses troupes. À la tête de 50.000 hommes, il se dispose à aller à la rencontre de l'assaillant.



Édouard III ne se soucie pas de l'attendre. Il traverse la Seine à Poissy, contourne Paris et remonte en direction des Flandres où il bénéficie d'appuis nombreux parmi les habitants des villes.



Le 24 août, l'armée anglaise, sous le commandement du roi Édouard III et de son fils, le futur Prince noir, alors à peine âgé de 15 ans, dresse ses tentes sur la rive droite de la Somme, en bordure de la forêt de Crécy-en-Ponthieu.



Comme arrivent les Français en provenance d'Abbeville, les Anglais s'établissent sur une hauteur et creusent des fossés en prévision des assauts de la cavalerie ennemie.



Le choc survient au matin du samedi 26 août 1346.



Le capitaine Le Moine de Bâle, envoyé en reconnaissance, rapporte au roi de France que les Anglais sont affamés. Ils ne pourront longtemps tenir derrière leurs fossés.



La piétaille française est elle-même épuisée par sa marche. La sagesse voudrait que l'on diffère l'attaque... mais la chevalerie française ne l'entend pas de cette oreille.



Une bataille aux accents modernes











Du fait de leur infériorité numérique, le roi Édouard III et son fils ne vont pas hésiter à bousculer les règles traditionnelles du combat.



Ce sont d'abord les arbalétriers génois du roi de France qui tirent leurs carreaux. Mais si l'on en croit la chronique, un orage survient, qui détend les cordes des arbalètes et celles-ci perdent une bonne partie de leur efficacité.



C'est au tour des archers anglais de tirer. Ceux-là ont pris soin de protéger leurs arcs dans des sacs pendant l'orage. De leur ligne située en hauteur, ils arrosent de traits les troupes françaises.



Le roi anglais et ses chevaliers, en arrière, les laissent tirer sans discontinuer et ne se soucient pas de les déranger.



Les chevaliers français, quant à eux, constatant l'impuissance des arbalétriers génois, les bousculent sans ménagement pour monter eux-mêmes à l'assaut malgré le sol boueux.



Ils se montrent sans égards pour leurs propres fantassins, la «ribaudaille», qu'ils n'hésitent pas au besoin à combattre et à tuer !



Mais ces chevaliers se montrent aussi inefficaces. Ils montent à l'assaut des lignes ennemies avec le soleil dans les yeux et sont en peine de répliquer aux flèches des archers.



La journée durant, les coutiliers gallois s'en donnent à coeur joie. Ils coupent les jarrets des chevaux, désarçonnant et égorgeant les orgueilleux chevaliers embarrassés par leurs armures et leurs caparaçons; négligeant de les capturer et d'en tirer rançon.



De nombreux piétons et pas moins de 1500 chevaliers restent sur le terrain. Parmi ces derniers figurent d'illustres noms. En premier lieu le roi de Bohême, Jean de Luxembourg. Le comte de Flandre, les ducs de Lorraine et de Savoie, le comte d'Alençon, frère du roi,... figurent également parmi les morts de Crécy.



Philippe VI lui-même se jette dans la mêlée avec une témérité inconséquente. Il est blessé d'une flèche au visage et voit deux chevaux mourir sous lui. Il ne doit qu'à l'insistance de ses proches de ne pas être pris ou tué. Finalement, il s'enfuit avec quelques chevaliers et une quarantaine de sergents d'armes.

Posté : ven. déc. 16, 2005 12:40 pm
par Philippe de Sombreval
terrible échec pour la noblesse française...

Posté : ven. déc. 16, 2005 1:50 pm
par willem
En premier lieu le roi de Bohême, a dit Cold


Il est à noter que le roi de Bohême, si j'ai bonne mémoire, était aveugle et il s'était fait attaché à son cheval pour charger à l'aveugle (sans de faire un jeu de mots douteux)

Gonflé le gaillard tout de même, pas de chance, les anglois l'on tué !



Willem

Posté : sam. déc. 17, 2005 7:18 am
par coldtracker
En fait il était attaché à son cheval et relié à un lieutenant de chaque côté, le trio a fait pas mal de dégats avant d'être arrêtéé, il est àn oter qu'on a du sauter sur le roi de bohême pour en venir à bout, il est mort ainsi que ses deux lieutenants...



je ne me rappelle plus trop si ce n'est pas le futur prince noir en personne qui l'a desarçonné...



Son courage a été salué par le futur prince noir qui a été tellement impessioné par son courage qu'il a demandé à prendre la plume "d'autruche" blanche pour emblème...



belle histoire...

Posté : lun. déc. 19, 2005 5:04 am
par frère inquisiteur
coldtracker a dit : allez zou le recit:
De nombreux piétons et pas moins de 1500 chevaliers restent sur le terrain. Parmi ces derniers figurent d'illustres noms. En premier lieu le roi de Bohême, Jean de Luxembourg. Le comte de Flandre, les ducs de Lorraine et de Savoie, le comte d'Alençon, frère du roi,... figurent également parmi les morts de Crécy.


Precision: si les savoyards ont belles et bien été à crecy, leur comte n'en est mort... Amédé VI dit le comte vert est decedé en 1383,et il avait 12 ans lors de la bataille.

Son pèreAymon le pacifique, lui, est mort en 1343...

Posté : mar. déc. 20, 2005 6:09 am
par saint denis!!!
Ah! Crécy morte plaine! Image

Posté : mer. déc. 21, 2005 9:59 am
par rodoric
C'est quand meme quelque chose:

depuis le moyen age les anglais se mettent sur une position fixe (hauteurs,retranchement...) et on charge de face comme des gros bourrins:

résultats :

Crecy , Azincourt , Waterloo (Napoleon aussi!)...

vous voyez vous le 15 de France avec 15 avants (et des gros) contre les anglais :résultats : 1XX-0.

Posté : mer. déc. 21, 2005 11:38 am
par Eudes de Nogent
Heu ? ! Faudrait voir à pas oublier Poitiers (1356) ! Là aussi, on s'en est pris une bonne !

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Posté : mer. déc. 21, 2005 12:32 pm
par saint denis!!!
En pas mal du genre charge française bourrine on à Nicopolis dans les balkans,les bourguignon ont balayés les jannisaires mais arrivé en haut de la colline la moyonnaise était descendu en même tant que la charge des spahis!