Goldorak

discussions sur les machines de siège et armes à poudre au Moyen-Age.

Modérateur : L'équipe des gentils modos

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Estienne le Fouineur
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ven. févr. 23, 2007 5:31 pm

Un extrait de "le costume, l'armure et les armes au temps de la chevalerie":





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vinczenty
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dim. févr. 25, 2007 2:18 am

Rolland de Glabbecke a dit : Ce type de "projectile" ne va pas être utilisé, sous cette forme et utilisation précise, au delà de la moitié du ...XIVe !!!

Pourtant Rolland, Talhoffer en préconise l'usage encore au milieu du XVe. Certes avec quelques améliorations, voire même des têtes explosives (j'adore ce truc)


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pierre al
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dim. févr. 25, 2007 7:25 pm

Se méfier du manuscrit de Copenhage... Talhoffer aurait fait avec ce bouquin une commande un peu bordélique de très bonne qualité visuelle dédiée a un pasionné d'histoire militaire que ca ne m'étonnerais pas...





Entre les machines et les "trucs" spécifiques a vegèce et frontin, et la reproduction bien massive du Bellifortis de tonton Konrad Lieser... Je dirais qu'il faut se méfier des élucubrations de Talhoffer.... n'en déplaise en enguerrand.... ;)
L'occultisme, c'est la métaphysique des idiots.





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vinczenty
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mer. févr. 28, 2007 2:13 am

Soyons précis. Il est difficile de parler d'élucubrations. Il serait préférable de considérer ce manuscrit comme une sorte de prémice aux théâtres de machines qui fleuriront au XVIe siècle, sorte de "book" d'ingénieur dans lesquels ils vont coucher une multitude d'idées diverses, sans lien cohérent a priori, mais qui forment la "vitrine" des réalisations potentielles de l'auteur. Il est certain que la plupart des engins présent dans le m. de Copenhague n'a jamais été réalisée. Ceux-ci correspondent pourtant à l'illustration d'une recherche technique, bien peu étudiée par les médiévistes qui se consacrent habituellement aux pages "escrimes" seulement.
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pierre al
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mer. févr. 28, 2007 4:40 am

le souci est que hans talhoffer n'est pas un ingénieur, ou un membre de corporation d'architectes. Les illustrations du manuscrit de copenhage sont une production effectué dans un cadre de commande, et non de transmission, comme c'est le cas par exemple pour la glose de Ringeck, ou le manuscrit du Getty de Fiore. Les autres manuscrits de talhoffer sont eux aussi remplis de propos suivant les gouts et les couleurs de ses commanditaires. De l'astrologie ou des tables cabalistiques.... peu importe. En allemagne on commence avec talhoffer a rentrer dans la compétition du manuscrit, a celui qui fera le plus beau, le plus coloré, le plus tape a l'oeil. Ca a donné des merveille comme celui de Paulus Kal, et un machin comme le manuscrit de copenhage.





Un petit détail permet de se poser des questions sur le role du manuscrit. C'est un des rares exemplaires qui est dans l'ordre d'origine.





Perso, je le vois plus comme une espèce de Haussbuch de luxe que comme un livre d'armes a part entière. Une espèce de production de mode, un peu, et la je paraphrase fabrice cognot, comme un magazine aujourd'hui qui ne peut pas se vendre sans sa dose de sudoko et de mots croisés, parce que ca plait au lecteurs...





Bref, se méfier de talhoffer, dans tous les sens du terme. Le monsieur reste difficilement cernable, est loin d'etre un gars irréprochable (il eut de nombreuses démélées avec la justice).
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