jeu. mai 08, 2008 2:08 am
Je rejoind Zondr dans sa réflexion, même si je suis plus modéré.
Le reconstitueur artilleur n'a pas les mêmes préocupations et les même contraintes que l'artilleur médiéval.
Une préocupation réelle est d'éviter que la pièce vous pête à la figure (moi aussi j'utilise mon sens pratique, étaillé par quelques lectures). Chose que l'on n'a pas en recons, les pièces sont sécurisés et à blanc, ou pourrait les charger jusqu'a la geule que ca tiendrait (je sais je l'ai fait).
Deuxième préocupation que l'on a plus dans notre société industrielle de surproduction, c'est l'approvisionnement. la poudre, c'est compliqué et dangeureux à faire, un boulet c'est également très long à faire, et le maitre artilleur doit savoir gérer ses stocks, dont comme l'a dit Zondr, mieux vaut tirer juste que vite.
Mais, car il y a un mais, les artilleurs et inventeurs de l'époque étaient aussi intéréssés par la cadences de tir, d'ou l'invention assez rapide des canons à boites, ou des ribaudequins et autre canons multiples.
Malgrès cela, une batterie d'artillerie ne s'auto-protège pas, et si elle n'est pas appuiée par de l'infanterie, c'est une proie facile. Cela à bien failli couté la victoire aux français à Formigny, qui avaient trop découver leur artillerie pour pilloner les archers anglais (première utilisation tactique sur un champ de bataille). Ils n'ont été sauvés que par l'arrivée providencielle de la cavalerie Bretonne.
Fin XV et début XVI, les arquebusiers sont encore intégrés au compagnies d'halbardiers. et ils ne sont là que pour faire le coup de feu avant l'impact, pour désorganiser l'adversaire. Donc en gros ils ne tirent qu'une fois: avant l'adversaire est trop loin, après leurs copains sont au contact, et donc il est dangeureux de tirer.