Voici une tradition dont je n'avais pas entendu parler auparavant... La Papegay, vous connaissiez ? Moi pas du tout... Pour plus d'infoirmations :
www.nimausensis.com/Nimes/Papegai..htm
Le Décliqueteur
La Papegay ??
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le décliqueteur
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Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant
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Ysengrijn
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C'est assez connu en Belgique. Certaines guildes d'arbalétriers mentionnent encore le "tir au papegay".
Papegaai, en néerlandais moderne, signifie "perroquet"...
Il était courant que les guildes d'archers ou d'arbalétriers participent à des tournois de tir où le but était d'abattre un "oiseau" (le papegay).
Ci-dessous, deux photos prises à la Porte de Halle (Bruxelles)
1) Huile sur toile, Anthonius Sallaert, XVIIe : l'archiduchesse Isabelle à la fête des arbalétriers à l'église du Sablon à Bruxelles (concours de 1615):
Ce "papegay" est aussi inclu dans certains colliers de guilde d'archers ou d'arbalétriers, comme ci-dessous :
Collier de la guilde de Saint-Sébastien de Sint-Joris-Winge (XVIIIe) :
Collier d'une guilde d'arbalétriers de Malines (XVIIe) :
Papegaai, en néerlandais moderne, signifie "perroquet"...
Il était courant que les guildes d'archers ou d'arbalétriers participent à des tournois de tir où le but était d'abattre un "oiseau" (le papegay).
Ci-dessous, deux photos prises à la Porte de Halle (Bruxelles)
1) Huile sur toile, Anthonius Sallaert, XVIIe : l'archiduchesse Isabelle à la fête des arbalétriers à l'église du Sablon à Bruxelles (concours de 1615):
Ce "papegay" est aussi inclu dans certains colliers de guilde d'archers ou d'arbalétriers, comme ci-dessous :
Collier de la guilde de Saint-Sébastien de Sint-Joris-Winge (XVIIIe) :
Collier d'une guilde d'arbalétriers de Malines (XVIIe) :
<a href="http://www.letemeraire.be" target="_blank"><img src="http://i19.servimg.com/u/f19/11/39/95/77/bannia14.jpg" alt="http://i19.servimg.com/u/f19/11/39/95/77/bannia14.jpg" style="border:0" /></a>
Plus vous trouverez de raison dans un homme plus vous trouverez en lui de probité. Diderot
Plus vous trouverez de raison dans un homme plus vous trouverez en lui de probité. Diderot
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garin trousseboeuf
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Ca se pratique encore, au fusil dans certaines communes. On trouve aussi du "tir à l'oiseau à l'arc".
La oule, c'est cool... la fonte, c'est la honte... le verre c'est la misère.
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le décliqueteur
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He bien merci des infos complémentaires !!! Je crois bien que je vais essayé de travailler un p'tit rassemblement pour les gens concernés (hacquebutiers & Archers) dans ce coin-ci sur le thème !! Mais il ne semble pas y avoir de date spécifique, autre que ça tourne du printemps au début de l'été pour la majorité semblerait-il.
Le Décliqueteur
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Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant
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huguenin_
J'ai participé à une manifestation similaire en Allemagne il y a quelques années, c'est toujours une tradition fort présente là bas.
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le templier_
tous les ans , l ordre du papegai se réuni en la grande Salle de l Hotel de Ville de Bruxelles, sous la Présidence d Honneur de la petite Fille d Otto de Hasbourg, dont j ai oublié le Prénom et d autres Personnes de Haute Noblesse, à signaler leur immense gentillesse et leur intérêt pour ce qui touche a l ére Médievale et renaissance .. j ai eu l Honneur d'être intronisé dans l ordre en octobre 1991... Beau souvenir comme le soir visite des salles voutées occupées par les Asso Bruxelloises constituant cet Ordre.
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le décliqueteur
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Et d'autres infos que j'ai trouvé sur le net...
http://www.arquebusiers.be/tir.htm
Avec un peu plus d'histoire :
http://www.clermont-ferrand.fr/Chevalie ... de-la.html
Et un volume sur le sujet :
http://books.google.ca/books?id=nfQuNLi ... t&resnum=7
Le Décliqueteur
http://www.arquebusiers.be/tir.htm
Avec un peu plus d'histoire :
http://www.clermont-ferrand.fr/Chevalie ... de-la.html
Et un volume sur le sujet :
http://books.google.ca/books?id=nfQuNLi ... t&resnum=7
Le Décliqueteur
Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant
A Nantes, le jeu et la Tour du Papegault est attesté pour les arbalétriers et pour les arquebusiers du XIVe au XVIIe siècle.
<a href="http://www.1186-583.org" target="_blank">
<img src="http://www.1186-583.org/temporaire/sign_1186.jpg" alt="http://www.1186-583.org/temporaire/sign_1186.jpg" style="border:0" /> </a>
<img src="http://www.1186-583.org/temporaire/sign_1186.jpg" alt="http://www.1186-583.org/temporaire/sign_1186.jpg" style="border:0" /> </a>
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morgan_
Un Exemple a l'arquebuse sur Rennes
Le privilège de papegaut avait été accordé par les ducs de Bretagne à de nombreuses villes ou bourgades dès le Moyen Âge : elles étaient trente-cinq à la fin du XVIIIe siècle. Ce privilège autorisait les archers et arbalétriers, puis les arquebusiers, à se réunir pour s'entrainer et organiser chaque année un concours de tir. Le papegaut (du vieux français qu signifie " perroquet ") était un oiseau en carton ou en bois qu'il fallait abattre : le vainqueur devenait alors le " roi du papegaut ", avec pour récompense des exemptions de droits et la permission de lever certains impôts.
C'était pour le duc, et par la suite pour le roi, une solution économique pour disposer d'hommes entraînés en cas de conflit armé. Cependant en 1770, un arrêt du Conseil supprima cette institution dans toute la Bretagne, à l'exception de Saint-Malo : le papegaut était devenu un " objet de dépense, de dissipation et de dérangement, une occasion de querelles, de procès et d'accidents funestes ".
Le papegaut de Rennes fut accordé en 1443. Les arquebusiers s'organisèrent rapidement en confrérie et le document présenté ici est le registre d'inscrïption des hommes "ausquelz est permy jouer et tirer de l'arquebuze à l'enseigne du papegaut et autres joyaux loyaux d'arquebuze". Un prévôt était élu chaque année sous le contrôle de la communauté de ville.
Le papegaut des archers et arbalétriers fut supprimé en 1605 par Henri IV, tandis que les arquebusiers s'entraînèrent jusqu'en 1770. La tour représentée ici est vraisemblablement la tour du Chêne, encore visible rue Nantaise et qui servit aux arquebusiers de 1460 à 1680, avant que le tir n'ait lieu dans les douves de Saint-Georges, au sud de la Motte (les arbalétriers avaient leur tour au nord du Champ-Jacquet). Il était interdit de tirer avec ses propres armes ; il fallait utiliser des armes " municipales " qui étaient ensuite entreposées dans une pièce de l'hôtel de ville. En 1719, la liste imprimée des concurrents comprenait 420 participants. On fixait le papegaut au bout d'une longue perche et on le tenait en hauteur, devant une assemblée fournie. Le tir donnait en effet lieu à une grande fête populaire. Il semble qu'en contrepartie des différents avantages dont il bénéficiait, le roi du papegaut ait été tenu d'offrir au procureur du roi deux paires de bas de soie, deux paires de gants et des bouquets aux dames.
Le privilège de papegaut avait été accordé par les ducs de Bretagne à de nombreuses villes ou bourgades dès le Moyen Âge : elles étaient trente-cinq à la fin du XVIIIe siècle. Ce privilège autorisait les archers et arbalétriers, puis les arquebusiers, à se réunir pour s'entrainer et organiser chaque année un concours de tir. Le papegaut (du vieux français qu signifie " perroquet ") était un oiseau en carton ou en bois qu'il fallait abattre : le vainqueur devenait alors le " roi du papegaut ", avec pour récompense des exemptions de droits et la permission de lever certains impôts.
C'était pour le duc, et par la suite pour le roi, une solution économique pour disposer d'hommes entraînés en cas de conflit armé. Cependant en 1770, un arrêt du Conseil supprima cette institution dans toute la Bretagne, à l'exception de Saint-Malo : le papegaut était devenu un " objet de dépense, de dissipation et de dérangement, une occasion de querelles, de procès et d'accidents funestes ".
Le papegaut de Rennes fut accordé en 1443. Les arquebusiers s'organisèrent rapidement en confrérie et le document présenté ici est le registre d'inscrïption des hommes "ausquelz est permy jouer et tirer de l'arquebuze à l'enseigne du papegaut et autres joyaux loyaux d'arquebuze". Un prévôt était élu chaque année sous le contrôle de la communauté de ville.
Le papegaut des archers et arbalétriers fut supprimé en 1605 par Henri IV, tandis que les arquebusiers s'entraînèrent jusqu'en 1770. La tour représentée ici est vraisemblablement la tour du Chêne, encore visible rue Nantaise et qui servit aux arquebusiers de 1460 à 1680, avant que le tir n'ait lieu dans les douves de Saint-Georges, au sud de la Motte (les arbalétriers avaient leur tour au nord du Champ-Jacquet). Il était interdit de tirer avec ses propres armes ; il fallait utiliser des armes " municipales " qui étaient ensuite entreposées dans une pièce de l'hôtel de ville. En 1719, la liste imprimée des concurrents comprenait 420 participants. On fixait le papegaut au bout d'une longue perche et on le tenait en hauteur, devant une assemblée fournie. Le tir donnait en effet lieu à une grande fête populaire. Il semble qu'en contrepartie des différents avantages dont il bénéficiait, le roi du papegaut ait été tenu d'offrir au procureur du roi deux paires de bas de soie, deux paires de gants et des bouquets aux dames.
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brusledoictz
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La tour représentée ici est vraisemblablement la tour du Chêne, encore visible rue Nantaise
Elle est encore visible, mais elle a perdu son toit...
Un peu embêtant pour le papegaut
Brusle-Doictz, artillier aux Lances de Bretagne - Goafiou Breizh.
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le décliqueteur
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Plutôt, oui...
Le Décliqueteur
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