Mesinfos concernant les représentations de la mort sont plus orientées vers la fin 15ème, début 16ème, section "primitifs flamands". Il semble que les grandes pestes aient jouer un rôle non négligeables dans la vision de la mort et de sa représentation. La guerre de 100 ans est venue apporté son lot. Pour le nord (Belgique et Flandres), il y a eu la chute du duché bourguigon et le passage à a couronne espagnole, la naissance du protestntisme et des répressions dues au "sale caractère" des provinces bleges + le pouvoir de l'Eglise qui a favorisé une répression assez "musclée".
sans doute aussi la naissance de l'humanisme (entre autre avec Erasme).
Toujours est-il que les représentations de la mort sont plus nombreuses et plus "existencielles" que dans les siècles précédents.
On ne peut exclure aussi qu'on aie plus de traces à ce sujet.
Quoique ces représentations plus nombreuses et plus marquées soient à mettre en rapport avec la représentation de la mort et ses impacts dont P. Ariès fait mention dans son livre. Cette époque, en tout cas, représente un tournant.
[Art] L'Art Funéraire
Modérateur : L'équipe des gentils modos
Un petit lien vite fait avant d'aller a la bibliotheque. Un lien super super complet (tres finement illustré) sur http://www.lamortdanslart.com/danse/danse.htm
étrange ce genre de pratique sur ce forumWillem dit:
Sources... Je n'aime pas trop les distribuer, mais c'est du côté de Chartres.
La Danse Macabre en question est l'une des plus belles de France datée du XV ème s...
Bah tu ne lis pas les posts car j'ai dit où elle était....Gungnir a dit :étrange ce genre de pratique sur ce forumWillem dit:
Sources... Je n'aime pas trop les distribuer, mais c'est du côté de Chartres.
La Danse Macabre en question est l'une des plus belles de France datée du XV ème s...
Willem
<img src="http://pic.aceboard.net/img/203977/720/1174824141.jpg" alt="http://pic.aceboard.net/img/203977/720/1174824141.jpg" style="border:0" />
Si fortune me tourmente, les pensées me contentent...
Si fortune me tourmente, les pensées me contentent...
Ah bon? pourtant je lis...Il ne s'agit pas d'une attaque personnelle mais d'une constatation du forum en général... passons bref...des fois il faut se taire.
Exemple de transit datant du XVe "le transit décharné, raidi dans la mort, d'un réalisme cruel [...]était surmonté du gisant..."
et puis voici une vanité (hans HOLBEIN Ambassadeurs 1533 national gallery londres ) avec la particularité d'avoir une anamorphose (il faut se pencher sur le côté gauche pour voir l'image de la représentation d'un crâne déformé)
La représentation de cette partie de l'anatomie du cadavre (ou plutôt du squelette) avait pour but en cette veille de Renaissance (pour cet allemand)de rappeler que les sciences humaines (les globes terrestres, les instruments de musiques, la poésie) sont à profiter aux maximums car tous comme les fruits et les viandes qui "posent" pour les natures mortes La nature humaine est appelé à pourrir Nous sommes vains...
SOURCE: Histoire de l'art du moyen âge a nos jours Larousse 2003
Exemple de transit datant du XVe "le transit décharné, raidi dans la mort, d'un réalisme cruel [...]était surmonté du gisant..."
et puis voici une vanité (hans HOLBEIN Ambassadeurs 1533 national gallery londres ) avec la particularité d'avoir une anamorphose (il faut se pencher sur le côté gauche pour voir l'image de la représentation d'un crâne déformé)
La représentation de cette partie de l'anatomie du cadavre (ou plutôt du squelette) avait pour but en cette veille de Renaissance (pour cet allemand)de rappeler que les sciences humaines (les globes terrestres, les instruments de musiques, la poésie) sont à profiter aux maximums car tous comme les fruits et les viandes qui "posent" pour les natures mortes La nature humaine est appelé à pourrir Nous sommes vains...
SOURCE: Histoire de l'art du moyen âge a nos jours Larousse 2003
??????????Ah bon? pourtant je lis... Il ne s'agit pas d'une attaque personnelle mais d'une constatation du forum en général... passons bref...des fois il faut se taire: disait Gungnir
Willem
<img src="http://pic.aceboard.net/img/203977/720/1174824141.jpg" alt="http://pic.aceboard.net/img/203977/720/1174824141.jpg" style="border:0" />
Si fortune me tourmente, les pensées me contentent...
Si fortune me tourmente, les pensées me contentent...
Voici un texte sur l'inhumation des nouveaux nés http://classes.bnf.fr/ema/famille/index4.htm
Les enfants, choyés jusque dans la mort, sont inhumés avec un soin particulier. Les cimetières des villes sont peuplés de leurs dépouilles, et les archéologues retrouvent aujourd'hui leurs squelettes par centaines. Les plus jeunes sont enterrés aux places les plus saintes de l'église du quartier (sous le baptistère, dans les fondations…), les plus âgés sont inhumés "sous la gouttière", c'est-à-dire à l'aplomb de la toiture de l'église paroissiale, pour que leur corps soit perpétuellement baigné de l'eau sanctifiée qui ruisselle du toit. Les autres sont regroupés sous le parvis, dont le nom latin, paradisius, dit assez à quel point on souhaite ainsi les placer au plus près de Dieu. Quant aux fœtus, de minuscules tombes étaient parfois creusées dans les fondations mêmes des églises ou dans les conduites d'eau des baptistères afin que leur dépouille baigne dans l'eau bénite jusqu'à la fin des temps.
Et voici l'image d'une Danse Macabre où la mort emporte (l'un des dernier dans la farondole dans la hierarchie "sociales") un baby:
Danse macabre, France, fin du XVe siècle
Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 995, fol. 34v.
Unis jusque dans la mort
Danse macabre, France, fin du XVe siècle
Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 995, fol. 34v.
La mort de la nourrice entraîne celle de l'enfant.
Les enfants, choyés jusque dans la mort, sont inhumés avec un soin particulier. Les cimetières des villes sont peuplés de leurs dépouilles, et les archéologues retrouvent aujourd'hui leurs squelettes par centaines. Les plus jeunes sont enterrés aux places les plus saintes de l'église du quartier (sous le baptistère, dans les fondations…), les plus âgés sont inhumés "sous la gouttière", c'est-à-dire à l'aplomb de la toiture de l'église paroissiale, pour que leur corps soit perpétuellement baigné de l'eau sanctifiée qui ruisselle du toit. Les autres sont regroupés sous le parvis, dont le nom latin, paradisius, dit assez à quel point on souhaite ainsi les placer au plus près de Dieu. Quant aux fœtus, de minuscules tombes étaient parfois creusées dans les fondations mêmes des églises ou dans les conduites d'eau des baptistères afin que leur dépouille baigne dans l'eau bénite jusqu'à la fin des temps.
Et voici l'image d'une Danse Macabre où la mort emporte (l'un des dernier dans la farondole dans la hierarchie "sociales") un baby:
Danse macabre, France, fin du XVe siècle
Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 995, fol. 34v.
Unis jusque dans la mort
Danse macabre, France, fin du XVe siècle
Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 995, fol. 34v.
La mort de la nourrice entraîne celle de l'enfant.
Question portant sur les bébés - et les enfants !
Enterrait-on les enfants avec leurs jouets tout comme le faisaient les gallo-romains ? Je recherche une illustration de sépulture d'enfant avec ses effets afin de la place dans le chapitre (preuve directe de l'existance des jouets - pour mon blog) et je ne trouve guère d'illustrations (si cela était la pratique bien entendu)- qui pourrait m'aider ? merci à vous
Enterrait-on les enfants avec leurs jouets tout comme le faisaient les gallo-romains ? Je recherche une illustration de sépulture d'enfant avec ses effets afin de la place dans le chapitre (preuve directe de l'existance des jouets - pour mon blog) et je ne trouve guère d'illustrations (si cela était la pratique bien entendu)- qui pourrait m'aider ? merci à vous