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Posté : dim. sept. 16, 2007 4:14 pm
par frêre maxime
Un marchand au XV ème utilisait t'il l'abaque?j'ai découvert cette "calculatrice" du moyen age sur un livre et j'ai trouver ca tres interessant,dur a utiliser mais interessant!

Posté : dim. sept. 16, 2007 4:39 pm
par cracou

Posté : lun. sept. 17, 2007 2:23 am
par malko
Je te conseille la lecture du livre "Compter avec des jetons. Tables à calculer et tables de compte du Moyen Âge à la Révolution" ISBN 2-88074-6542-X

Posté : lun. sept. 17, 2007 2:32 am
par cracou
il est bien, effectivement.

de toute façon, le truc c'est de savoir penser en base 2 ou 5 ou 10 etc selon les systèmes.

Posté : lun. sept. 17, 2007 6:40 am
par Estienne le Fouineur
"C'est le mathématicien, commerçant et grand voyageur Léonard de Pise, dit Leonardo Fibonacci (1175-1240), qui met à l'honneur en 1200, les chiffres arabes. Dans son Liber abaci, principalement consacré aux calculs commerciaux, il se prononce pour l’usage des nombres indo-arabes, il introduit le signe zéro, expose les résultats des Arabes en arithmétique et résout des problèmes algébriques rencontrés dans l'œuvre du mathématicien al-Khuwārizmi . Après Léonard de Pise, l’étude théorique des mathématiques connaît à nouveau une période de stagnation qui ne s’achèvera qu’au XVe s. avec la parution de la Summa de arithmetica, geometrica, proportioni et proportionalita de l’algébriste italien de la Renaissance Luca Pacioli (1450-1510). Toutefois, du point de vue de la pratique de l’arithmétique, l’élargissement du commerce international, la bourgeoisie montante, le rôle social grandissant des marchands et les exigences pressantes de formation que ceux-ci exigeaient, expliquent le foisonnement, aux XIVe s. et XVe s. d’ouvrages italiens d’arithmétique pratique : 214 ouvrages entre 1472 et 1500 ! En même temps, un enseignement de l’arithmétique pratique et commerciale est dispensé en langue vernaculaire le plus souvent dans la boutique même du marchand. En 1338, Florence possédait six écoles d’abaques fréquentées par 1 000 à 1 200 élèves se destinant au commerce. C’est à cette époque que des sociétés capitalistes de plus en plus importantes se fondent… et se dissolvent.

À l’aube de la Renaissance (1508), parut à Fribourg-en-Brisgau une célèbre gravure sur bois représentant Dame Arithmétique arbitrant une compétition entre deux calculateurs. L'un, Pythagore, manipulant un abaque antique (genre de boulier) peu pratique : c'est un abaciste qui pratique le jet à la main. L'autre, Boèce, est dans la même position, sauf qu'il travaille avec des plumes et des chiffres arabes : c'est un algoriste qui pratique le jet à la plume. Pythagore est présenté fort embarrassé face à un Boèce réjoui qui semble avoir terminé ; d’ailleurs la robe de la Dame est parsemée de chiffres arabes et ses yeux sont tournés vers l'algoriste qui, nul doute, sort vainqueur de la compétition. Cette gravure est le symbole du début du triomphe des algoristes, tenants des calculs écrits d'origine indienne, sur les abacistes, farouches défenseurs des chiffres romains et du calcul sur l'abacus à jetons : le boulier.

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Article de Hervé Chuberre, Docteur en Traitement du Signal et Télécommunications.

Posté : lun. sept. 17, 2007 7:47 am
par frêre maxime
j'ai lu un livre: au temps des compagnie ou il parle de l'abaque et de son utilisation mais pas de ses utilisateurs,d'ou ma question.merci pour les réponse.

Posté : lun. sept. 17, 2007 9:24 am
par khosrau de samarkand
J'ai vu ce week end (à Blain) une très bonne démonstration de l'utilisation de l'abaque, et j'ai tenté moi-même des calculs, c'est très logique et c'est très facile à maitriser, je trouve, bien que pour calculer 2248/17 avec, j'ai mis plus de temps que je ne l'aurais fait avec la plume et les chiffres arabes...

J'y ai appris que le système de l'abaque existe depuis les romains qui calculaient dans le sable avec des cailloux (d'où le mot calcul, du latin calculus).

Posté : mar. sept. 18, 2007 2:08 am
par malko
Les Grecs utilisaient déjà ce système de calcul avant les Romains.