leonide merci pour tes sites , je vais étudie tous cela
pour fête nos 5 ans de mariage avec ma femme , on a le temps on fête que nos 5 mois le 8 février.
un petit conseil pour ton mariage , profite a fond de la journée car elle passe tellement vite.
merci aussi autres également .
[société] Mariage
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- baron gregoire
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Baron Grégoire du Grimoire vous salue
- houdard
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Le mariage devient un sacrement lors du concile de Latran en 1139. La cérémonie se déroule donc à l’église devant un prêtre. A l’entrée de l’ église, sous le porche à lieu le « don du corps ». L’époux se place à la droite du curé, l’épouse à sa gauche. Ils prononcent chacun à leur tour la formule Ego, do corpus meum puis l’autre répond Recipio. Le prêtre bénit, ensuite, l’alliance puis en la tenant avec le pouce, l’index et majeur, il la donne à l’époux qui avec les même trois doigts la passe au pouce, à l’index et au medius de son épouse en disant «Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen ».
Seule l’épouse reçoit un anneau. C’est le symbole de l’union. Lors de fouilles archéologiques ont été retrouvées dans des maisons modestes des joncs de cuivre ou de bronze argenté qui auraient pu servir d’anneau de mariage. Hincmar écrit que l’anneau est « symbole de la fidélité et de l’amour, et lien de l’unité conjugale, afin que l’homme ne sépare pas ceux que Dieu a unis ».
La fresque de Giotto représente des fiançailles :
Mariage de la Vierge début XIVe siècle.
Au XIVe siècle, pouvait être pratiqué, la « jonction des mains », un rituel juif et romain. Le prêtre maintien les mains de la fiancée puis la remet à l’époux en prononçant la formule « Ego conjungo vos ».
La deuxième partie de la cérémonie a lieu dans l’église et est décrite par Guillaume de St Pathus dans Vie et Miracle de Saint Louis.
Le prêtre célèbre la messe puis bénit les époux qui sont agenouillés devant l’autel. Un voile tenu par deux personnes est tendu au-dessus de leur tête. ( Cette pratique est abandonnée dans les milieux les plus élevés, à la fin du Moyen Age.)
Après la messe, il y a le repas de mariage . Il peut avoir lieu en pleine aire s’il fait beau, sous une grande tente, comme c’est le cas dans le roman La Manekine datant du XIIIe siècle.
Si le repas a lieu à l’intérieur, la salle est décorée avec des pommes de blandureau, des couronnes de fleurs et des tapisseries.
Le mariage est fait pour mettre la mariée en valeur. Au XVe siècle, il semble que les hommes et les femmes étaient séparés à table.
Noce de Cana de Bosch ( 1450-1510).
Le marié doit faire le service pendant le repas avec le père de la mariée. Cela se pratique dans tous les milieux sociaux. L’époux veille sur sa femme durant le repas.
Le nombre des invités semble être en moyenne d’une vingtaine. En Flandre, à Douai une loi somptuaire du XIIIe siècle limite le nombre d’invité à huit écuelles. Il y a donc soit huit invités, soit seize, si les écuelles sont partagées entre deux personnes.
Ce nombre augmente au XIVe - XVe siècle. Le Ménagier de Paris présente un repas de mariage pour vingt écuelles donc pour vingt ou quarante invités. Ces règles permettent de faire des mariages à des coûts pas trop élevés.
Durant le repas, il y a des jongleurs, des compteurs, des musiciens, des funambules…
Aux noces chrétiennes, il n’y a pas de poisson au menu à part en gelée. Dans le menu proposé par le Ménagier de Paris, il y a de la gelée d’écrevisse.
Par contre, lors des mariages juifs du « poisson est servi à l’épousée, accompagné de vœu de fertilité lui souhaitant qu’elle soit aussi féconde que le poisson ». ( « Repas de mariage », Danièle Alexandre-Bidon).
Dans les milieux seigneuriaux, les noces peuvent durer plusieurs jours. Le soir du repas de noce, il y a un soupé auquel participe certains convives mais moins que le midi.
Recueil de vies de saints en français, XIIIe siècle.
Bible en italien, mariage d'Osée et de Gomer, 15e siècle.
Bibliographie :
-Le mariage au Moyen – Age ( XIe XVe siècle) : actes du colloque de Montferrand, 3 mai 1997, Clermond Ferrant : il était une fois Montferrand.
Seule l’épouse reçoit un anneau. C’est le symbole de l’union. Lors de fouilles archéologiques ont été retrouvées dans des maisons modestes des joncs de cuivre ou de bronze argenté qui auraient pu servir d’anneau de mariage. Hincmar écrit que l’anneau est « symbole de la fidélité et de l’amour, et lien de l’unité conjugale, afin que l’homme ne sépare pas ceux que Dieu a unis ».
La fresque de Giotto représente des fiançailles :
Mariage de la Vierge début XIVe siècle.
Au XIVe siècle, pouvait être pratiqué, la « jonction des mains », un rituel juif et romain. Le prêtre maintien les mains de la fiancée puis la remet à l’époux en prononçant la formule « Ego conjungo vos ».
La deuxième partie de la cérémonie a lieu dans l’église et est décrite par Guillaume de St Pathus dans Vie et Miracle de Saint Louis.
Le prêtre célèbre la messe puis bénit les époux qui sont agenouillés devant l’autel. Un voile tenu par deux personnes est tendu au-dessus de leur tête. ( Cette pratique est abandonnée dans les milieux les plus élevés, à la fin du Moyen Age.)
Après la messe, il y a le repas de mariage . Il peut avoir lieu en pleine aire s’il fait beau, sous une grande tente, comme c’est le cas dans le roman La Manekine datant du XIIIe siècle.
Si le repas a lieu à l’intérieur, la salle est décorée avec des pommes de blandureau, des couronnes de fleurs et des tapisseries.
Le mariage est fait pour mettre la mariée en valeur. Au XVe siècle, il semble que les hommes et les femmes étaient séparés à table.
Noce de Cana de Bosch ( 1450-1510).
Le marié doit faire le service pendant le repas avec le père de la mariée. Cela se pratique dans tous les milieux sociaux. L’époux veille sur sa femme durant le repas.
Le nombre des invités semble être en moyenne d’une vingtaine. En Flandre, à Douai une loi somptuaire du XIIIe siècle limite le nombre d’invité à huit écuelles. Il y a donc soit huit invités, soit seize, si les écuelles sont partagées entre deux personnes.
Ce nombre augmente au XIVe - XVe siècle. Le Ménagier de Paris présente un repas de mariage pour vingt écuelles donc pour vingt ou quarante invités. Ces règles permettent de faire des mariages à des coûts pas trop élevés.
Durant le repas, il y a des jongleurs, des compteurs, des musiciens, des funambules…
Aux noces chrétiennes, il n’y a pas de poisson au menu à part en gelée. Dans le menu proposé par le Ménagier de Paris, il y a de la gelée d’écrevisse.
Par contre, lors des mariages juifs du « poisson est servi à l’épousée, accompagné de vœu de fertilité lui souhaitant qu’elle soit aussi féconde que le poisson ». ( « Repas de mariage », Danièle Alexandre-Bidon).
Dans les milieux seigneuriaux, les noces peuvent durer plusieurs jours. Le soir du repas de noce, il y a un soupé auquel participe certains convives mais moins que le midi.
Recueil de vies de saints en français, XIIIe siècle.
Bible en italien, mariage d'Osée et de Gomer, 15e siècle.
Bibliographie :
-Le mariage au Moyen – Age ( XIe XVe siècle) : actes du colloque de Montferrand, 3 mai 1997, Clermond Ferrant : il était une fois Montferrand.
Membre des GMA - Membre de Bouvines 1214
- Hermelind
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- Enregistré le : lun. déc. 24, 2007 12:00 am
- Localisation : Dans quel état j'erre...
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L'habitude de se marier à l'église et devant curé n'avait pas encore pris au début du XVème. Le tableau de Van Eyck qu'on appelle à tort Portrait des Epoux Arnolfini est en fait le Mariage des Arnolfini. Le moment exact où Giovanni prend Giovanna pour épouse, en présence des témoins (dont Van Eyck, avec importance de la signature, qui n'est pas signature de l'artiste, mais signature du témoin, nuance importante), visibles dans le miroir convexe, et présence divine, quand même, visible, au spectateur du tableau uniquement, dans la chandelle allumée du lustre.
La partie jonction des mains évoquée dans le post de Théodrade est donc aussi sacrée que le passage devant le curé. Puisque Dieu est là quand même.
La partie jonction des mains évoquée dans le post de Théodrade est donc aussi sacrée que le passage devant le curé. Puisque Dieu est là quand même.
Lady Palace Canada Dry.
Floodito ergo sum
Reporter de guerre 1214
Rhum ! Rhum ! Rhum !
ENLUMINURE ! PAS ICONO ! SCROGNEUGNEU !
Grande Machine Ahurie, adoratrice servile de Prez Tagada.
La Prez a TOUJOURS raison !
CQHB !!!
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J'ai trouvé une trace d'une bague de mariage mais juive :
Bague de mariage juive, découverte dans un trésor enfoui à Colmar vers 1349 (Musée d'Unterlinden, Colmar)
(ça vient de là : http://judaisme.sdv.fr/histoire/rabbins/schmuel.htm)
bague de mariage juive du XIVe siècle représentant un bâtiment hexagonal de style gothique, qui symbolise à la fois le Temple de Jérusalem et le nouveau foyer des époux (exposition du Musée du Moyen-Âge, Hôtel de Cluny).
Bague de mariage juive, découverte dans un trésor enfoui à Colmar vers 1349 (Musée d'Unterlinden, Colmar)
(ça vient de là : http://judaisme.sdv.fr/histoire/rabbins/schmuel.htm)
bague de mariage juive du XIVe siècle représentant un bâtiment hexagonal de style gothique, qui symbolise à la fois le Temple de Jérusalem et le nouveau foyer des époux (exposition du Musée du Moyen-Âge, Hôtel de Cluny).
Joieuse Aguille
- Hermelind
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Oui, tu as toute une tradition dans les bagues juives, qui représentent des architectures parfois immenses. Ce qui est marrant (enfin, façon de parler), c'est qu'on trouve, au XVIème, des bagues poison qui reprennent la forme...
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De là à trouver un lien entre mariage et poison...
Une autre bague de mariage, byzantine cette fois, qui est au Louvres d'après le descrïptif
Bague de mariage
Art byzantin
Matériaux : Or, Nielle
Date : VIIème siècle
Artiste : Anonyme
Lieu : Musée du Louvre / Charlemagne / Aile Richelieu - Premier étage - Section 01 -Vitrine : V17
Une autre bague de mariage, byzantine cette fois, qui est au Louvres d'après le descrïptif
Bague de mariage
Art byzantin
Matériaux : Or, Nielle
Date : VIIème siècle
Artiste : Anonyme
Lieu : Musée du Louvre / Charlemagne / Aile Richelieu - Premier étage - Section 01 -Vitrine : V17
Joieuse Aguille
- cassetrogne
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yrwanel a dit :
La bagues juives tiennent un peu du "coup de poing américain"
Ouais, mais, ma parole, tu as vu la pierre ?
Cassetrogne, Ménestrier aux Coquillards de Villon
http://www.coquillards-de-villon.com
http://coquillards.leforum.eu
Si sibi pilosus est, legitimus !
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