Posté : mer. mai 28, 2008 7:56 am
Dans "l'histoire de français aux divers états", livre de 1847, il est mentionné des éléments sur les chandeliers au XIVème siècle qui sont les suivants :
"Pendant le cours de l’année, les grands et les riches prient Dieu à la lueur d’un cierge gros comme le doigt ; il leur en faut un à la Chandeleur plus gros que le bras ; mais peu importe à l’art.
Les statuts des chandeliers-ciriers-huilliers exigent six ans d’apprentissage.
Les principales opérations de leur métier consistent :
- à clarifier le suif et la cire ;
- à couper et à ajuster les mèches de deux fils de coton et d’un fil de chanvre ;
- à les attacher par rangées à une baguette ; à les plonger et à les replonger, jusqu’à ce qu’elles aient la grosseur et le poids convenables, dans le vase qui contient le suif bouillant, si l’on veut faire de la chandelle de suif, ou dans celui qui contient la cire bouillante si l’on veut faire de la chandelle de cire.
Avis à nos frères et au public : plusieurs chandeliers, qui plongent leurs chandelles dans le mauvais suif, les plongent une dernière fois dans le bon, ils font des chandelles fourrées.
La meilleure chandelle de cire vient du Mans.
Prix de la chandelle de suif, un sou.
Prix de la chandelle de cire, trois sous."
Evidemment, c'est à prendre sous réserve de la bonne documentation de l'auteur du XIXème.
"Pendant le cours de l’année, les grands et les riches prient Dieu à la lueur d’un cierge gros comme le doigt ; il leur en faut un à la Chandeleur plus gros que le bras ; mais peu importe à l’art.
Les statuts des chandeliers-ciriers-huilliers exigent six ans d’apprentissage.
Les principales opérations de leur métier consistent :
- à clarifier le suif et la cire ;
- à couper et à ajuster les mèches de deux fils de coton et d’un fil de chanvre ;
- à les attacher par rangées à une baguette ; à les plonger et à les replonger, jusqu’à ce qu’elles aient la grosseur et le poids convenables, dans le vase qui contient le suif bouillant, si l’on veut faire de la chandelle de suif, ou dans celui qui contient la cire bouillante si l’on veut faire de la chandelle de cire.
Avis à nos frères et au public : plusieurs chandeliers, qui plongent leurs chandelles dans le mauvais suif, les plongent une dernière fois dans le bon, ils font des chandelles fourrées.
La meilleure chandelle de cire vient du Mans.
Prix de la chandelle de suif, un sou.
Prix de la chandelle de cire, trois sous."
Evidemment, c'est à prendre sous réserve de la bonne documentation de l'auteur du XIXème.