Forum des Guerriers du Moyen-Age

Alors la je suis en vacances, ms je ne resiste pas ...
On a visité l'atelier d'un cirier : le môssieur qui fabrique les bougies et les chandelles ...
Ca plait bien à ma moitié que je pourrais pt ê reussir à attirer sournoisement en campement par le biais de cette occupation ... le hic du hoc : quelles traces avons nous de ce metier ?
Si il y a des gens bien informés par nous ...

Bon j'ai reussi à pecher une info, mais elle est maigrelette si ca peut vous aider à me tuayuter un peu plus :
il est fait mention d'une corporation des chandeliers au XIème s à Paris ...

Va un peu poser la question à l'Hermine... Il me semble qu'il ont un cirier...

Ben, fallait déjà bien du monde pour faire les cierges des églises, sans compter les consommations domestiques.

A Fer de Lance, c'est un peu le poste "artisanant pour celles et ceux qui débutent et savent pas quoi faire", ça nécéssite peu de matos (ils ont récupéré des fonds de bougies, le tout chauffé avec quelques braises du feu de camp).

Je leur ai envoyé un mail (FdL) pour avoir des infos ... je vais attendre un peu et j'irais questionner l'Hermine.
Merci.

bonjour Solveig,
le metier de cirier etait tres important,car il y avait beaucoup de demande.
Par contre smaragde c'est vrai qu'au debut il faut peu de matos, mais, si tu veux te plonger un peu plus dans ce métier , apres le materiel peu devenir important(roue pour suspendre les bougies, chaudron....). Il est vrai que c'est moins couteux que d'autres metier

Ah ? tu as plus d'info ? je n'ai toujours pas reçu la reponse de fer de lance ... ils faisaient aussi ca avec des manèges à bougies ? en trempage donc pas en sauçage ? quelle époque ? XII-XIII ou plus tard (eh oui je suis XII-XIII, alors le reste est de l'hérésie)

Bonjour
si tu l'occasion de pouvoir consulter :

LESPINASSE, René de. Histoire générale de Paris - Métiers et corporations de la ville de Paris, Impr. nationale, 1892 (trois tomes)
tu auras peut etre une réponse
en tout cas il y a au moins les chandelles de suifs

J'ai effectivement trouvé les coordonnées de ce livre, il faut que j'aille à la BNF pour le consulter ... mais bon la BNF c'est comme le musée de Cluny .. ca finit par ressembler à l'Arlesienne ...

je remonte le post, car je suis intéressée par cette activité.
Mes questions sont les suivantes :
Les femmes pouvaient-elles fabriquer des chandelles, bougies??
Cela existait-il au 12ème??
Et si oui qu'elle méthode?

Sous St Louis, dans le 'Livre des Métiers' d'Etienne Boileau, prévôt de Paris ( dispo en .pdf sur Google book ), tu as la coutume qui régit les chandeliers de suif...

C'est pas XIIème, c'est pas de la cire ( Bien que... Préciser qu'il s'agit de chandeliers de suif tend à faire penser qu'il y avait des chandeliers d'autre chose... ), mais... C'est toujours ça.

Merci Marc.
Qui d'autres a des infos sur le sujet??

Peut-être l'association apistoria à Bordeaux. Asso spécialisée dans l'étude historique des abeilles et de la culture apicole, ils sont en lien avec d'autres asso européennes similaires.

A+

Merci le furet, ça tombe bien je suis dans la région de Bordeaux cet été+

J'ai trouvé différentes appellations pour ceux travaillant les chandelles ou autres choses de même famille : un chandelier, un cirier ou un "marchand gressier", défini comme un "marchand ou fabriquant de cierges ou d'autres objets en cire"

Dans un ouvrage appelé "Histoire des anciennes corporations d'arts et de métiers", on trouve les éléments suivants :

"Thomas Naguet, maire de Rouen, en 1291, donna aux marchands chandeliers, des statuts auxquels furent faites plusieurs additions par Jacques du Chatel en 1311 et Guillaume Legrand en 1360, tous deux maires de Rouen.
En 1403, sur la représentation des gens du métier, sire Le Diacre, vicomte de Rouen, qui, depuis la suppression de la mairie, jouissait du droit de juridiction sur les corporations, ajouta de nouveaux articles à leurs statuts, modifiés en 1408 - par Jean Auber, aussi vicomte.
Charles VI sanctionna ces diverses modifications dans les mêmes années.

Le vicomte Jean Auber appelle les chandeliers-ciriers, gens de menue-œuvre, parce qu’ils ne faisaient que des chandelles de suif et des bougies de cire, tandis que les apothicaires-ciriers fabriquaient seuls les grands cierges d’église. Il détermina la grosseur de la mèche de la manière suivante : « l’on mectra en la dicte chandelle deux fiz de couthon et deux fiz de linge en la mendre chandelle et la plus grosse sera améchée à la value. » On criait alors les chandelles par les rues mais on ne pouvait commencer cette vente, disaient les statuts, « qu’après le premier hurt de la cloche de non à Notre-Dame ».

Henri IV, en 1603, et Louis XIII, en 1622, confirmèrent les statuts, modifiés et augmentés, de la corporation des chandeliers.