Bonjour à tous.
Je souhaitais savoir quels pouvais être la raison d'un jugement divin par l'épée, chez nos amis Teutons ou Italiens du XVeme siècle (Puisqu'en France, cela était interdit par décret royal, pour préserver la noblesse de pertes inutiles, il me semble...)
Merci bien.
Raisons des duels judiciaires.
Modérateur : L'équipe des gentils modos
- guillaumedebeaufort
- Messages : 371
- Enregistré le : mer. déc. 09, 2009 12:00 am
- Localisation : Savoies
Savoyard power
- percheval
- Messages : 300
- Enregistré le : dim. août 16, 2009 11:00 pm
- Localisation : Lille/Saint-Quentin.
Je dois avoir ça quelque part dans Talhoffer : manuscrit d'Ambras de 1459.
Les causes :
l'assassinat, la trahison, l'hérésie, l'infidélitè à son seigneur, la dispute dans des cas litigieux, le faux, la violence faite aux jeunes femmes et aux dames.
d'après mes propres recherches :
Le duel judiciaire et la vengeance sont les deux moyens pour régler physiquement un conflit qui peuvent être légitimés aux yeux de la loi.
Les coutumes restent assez silencieuses en ce qui concerne le duel judiciaire appelé aussi gage de bataille même s’il est encore à l’usage à l’époque malgré les interdictions de Louis IX en 1254 et 1258. A la demande des nobles, il est permis de nouveau par Philippe IV en 1306 pour les crimes de sang sans témoin . En effet, le jugement de Dieu devait prouver ou non la culpabilité de l’accusé, mais il fut remis en cause à partir de 1385 quand Jaques Legris, accusé à tort d’adultère, perdit son duel contre Jean Carrouge. Cela ne l’empêche pas d’être encore organisé dans certaines régions, notamment dans le Saint-Empire Germanique où les maîtres d’armes tel Hans Talhoffer sont chargés d’enseigner les fondamentaux du combat médiéval aux futurs combattants, qu’ils soient hommes, femmes ou champions .
Si dans certaines régions il peut être réservé à la noblesse, Nulz ne puet faire guerre ne retenir deffiance s’il n’est nobles , le duel judiciaire encadré par la loi tend de plus en plus à se raprocher du défi ou du duel libre pour l’honneur dont font référence les lettres de rémission, et qui connaît son apogée lors des siècles postérieurs. Il y a un amalgame fait entre les deux types de combats que reprennent toutes les couches de la population et que certaines coutumes cherchent à limiter. La Grande charte des Gantois de 1297, rappelle qu’il est interdit de défier quelqu'un en combat judiciaire sous peine d’une amende de 60 livres et que la personne défiée est affranchie du combat malgé l’irrévocabilité de sa parole .
Après le reste sera abordé peut-être cette année je m'y attelle...
Les causes :
l'assassinat, la trahison, l'hérésie, l'infidélitè à son seigneur, la dispute dans des cas litigieux, le faux, la violence faite aux jeunes femmes et aux dames.
d'après mes propres recherches :
Le duel judiciaire et la vengeance sont les deux moyens pour régler physiquement un conflit qui peuvent être légitimés aux yeux de la loi.
Les coutumes restent assez silencieuses en ce qui concerne le duel judiciaire appelé aussi gage de bataille même s’il est encore à l’usage à l’époque malgré les interdictions de Louis IX en 1254 et 1258. A la demande des nobles, il est permis de nouveau par Philippe IV en 1306 pour les crimes de sang sans témoin . En effet, le jugement de Dieu devait prouver ou non la culpabilité de l’accusé, mais il fut remis en cause à partir de 1385 quand Jaques Legris, accusé à tort d’adultère, perdit son duel contre Jean Carrouge. Cela ne l’empêche pas d’être encore organisé dans certaines régions, notamment dans le Saint-Empire Germanique où les maîtres d’armes tel Hans Talhoffer sont chargés d’enseigner les fondamentaux du combat médiéval aux futurs combattants, qu’ils soient hommes, femmes ou champions .
Si dans certaines régions il peut être réservé à la noblesse, Nulz ne puet faire guerre ne retenir deffiance s’il n’est nobles , le duel judiciaire encadré par la loi tend de plus en plus à se raprocher du défi ou du duel libre pour l’honneur dont font référence les lettres de rémission, et qui connaît son apogée lors des siècles postérieurs. Il y a un amalgame fait entre les deux types de combats que reprennent toutes les couches de la population et que certaines coutumes cherchent à limiter. La Grande charte des Gantois de 1297, rappelle qu’il est interdit de défier quelqu'un en combat judiciaire sous peine d’une amende de 60 livres et que la personne défiée est affranchie du combat malgé l’irrévocabilité de sa parole .
Après le reste sera abordé peut-être cette année je m'y attelle...
REGHT : Recherche et Expérimention du Geste Historique et Technique.