Infos sur Milices / archers au XIIème

Vie, coutumes, institutions, pouvoir et organisation de la société au Moyen-Age

Modérateur : L'équipe des gentils modos

Répondre
Avatar du membre
Etienne de Varennes
Messages : 16
Enregistré le : jeu. nov. 26, 2009 12:00 am

mer. mai 19, 2010 2:49 am

Bonjour à tous,

Sur les conseils de Malko, je me permets de vous solliciter, car j'ai quelques zones d'ombre à éclaircir quant à la "création" de mon personnage.

Postulat de base : celui-ci est archer, région Forez/Lyonnais/Beaujolais, début/mi XIIème. Mais j'ai encore quelques points à définir par rapport à son histoire pour lui donner de la profondeur.

En réalité, j'ai plusieurs questions de fond :

Le fait d'incarner un personnage à la fois artisan de par sa fonction "sociale" et archer du point de vue militaire, cela vous semble-t-il antinomique ?

Dans une milice communale, par exemple, il me semble logique qu'une personne relativement aisée se paye l'équipement que lui permet son budget (et par là même limite le risque de mourir par manque de protection ou d'armement [img]smile/!fou.gif[/img] )

J'ai compris que l'on devient milicien par obligation, mais dans cette obligation, avait-on tout de même le "choix des armes" ?
Donc cela semble-t-il particulièrement improbable qu'un artisan -aisé ou pas- devienne archer en milice ou en ost par choix ? Est-ce un parti-pris difficile à légitimer ?


Et j'en arrive à l'interrogation quant à l'existence et à "l'envergure" de la milice dans la première moitié XIIème, je n'ai strictement aucun élément à ce sujet, ne serait-ce que pour les modalités de recrutement, statut, durée...

Il y a bien entendu la solution "mercenaire", mais je souhaiterais creuser l'aspect "militaire local" avant de céder à la facilité.

Vous le voyez, mes connaissances sont un peu floues actuellement ; avant de faire une boulette et de me lancer dans les grands travaux, je préfère réfléchir en amont et connaître la marge de manoeuvre.


Si d'aventure vous avez quelques infos ou pistes de réflexion, je les prendrais avec plaisir. [img]smile/thumb.gif[/img]

Merci d'avoir lu mon très (trop?) long message !

@+
Peavey
tancred
Messages : 47
Enregistré le : lun. janv. 25, 2010 12:00 am
Localisation : Limoges

mer. mai 19, 2010 3:19 am

Ma petite contribution...

Dépend déjà de quelle partie du XIIème siècle.

Au début (pour simplifier à mort), les villes sont encore soumises au pouvoir des féodaux. Dans ce cas, le pense, les habitants sont soumis au droit de ban comme tout le monde. L'équipement qui leur est attribué varie énormément selon ses propres moyens et celui de son seigneur ( et de la volonté de celui-ci à équiper le combattants de son ost).

Ce n'est qu'au cours du siècle qu'elles acquièrent de plus en plus de chartes de franchises qui leur permettent de s'émanciper plus ou moins. A partir de ce moment là, elles peuvent dans certains cas mobiliser des milices urbaines. Je suppose qu'ici encore, l'équipement devait varier selon les cas: fournis par les autorités urbaines, ou payé de sa poche...La bataille de Bouvines en 1214 fut l'une des premières où ces milices jouèrent un rôle important.

Sinon, je ne connais pas bien l'aire géographique que tu donnes. On est aux confins du duché d'Aquitaine, du comté de Forez et des terres d'Empire autour de Lyon. Doit y avoir des spécificités là bas...

En gros, tout cela est très empirique je pense, au XIIème siècle qui marque le moment où les villes s'émancipent plus ou moins du système féodal. Faudrait mettre le nez dans les bons bouquins pour avoir plus de détails, sur le sujet, c'est pas ce qui manque...
Avatar du membre
aurélien
Messages : 477
Enregistré le : dim. sept. 02, 2007 11:00 pm

mer. mai 19, 2010 5:04 am

Il y a bien entendu la solution "mercenaire", mais je souhaiterais creuser l'aspect "militaire local" avant de céder à la facilité.
Je m'insurge, je m'insurge, je m'insuuuurge !
Solution de facilité ...
A d'autres ;)

Quand on veut faire les choses "sérieusement", c'est loin d'être si facile qu'on peut le voir de prime abord :)
Je serais d'avis que tu te renseignes pour voir s'il y a des études qui ont été faites sur une ville que tu viserais particulièrement pour la période décrite. Dedans, il y a peut-être la parution de chartes de franchise, d'obligations, de procès pour refus d'offre, d'inventaires ou de registres de comptes avec des z'armes dedans.

Tu trouveras peut-être ton bonheur.
Ensuite, j'ai un peu de mal avec "l'archer": je ne connais pas ni son statut, ni son rang, ni son utilisation militaire début XIIe.

Désolé.
Image
tancred
Messages : 47
Enregistré le : lun. janv. 25, 2010 12:00 am
Localisation : Limoges

mer. mai 19, 2010 7:14 am

L'usage de l'arc ne me semble pas réservé à des combattants en particulier en fait... au moins pour le XIIème. Certaines chroniques nous disent que des gars comme Richard Coeur de Lion ou Philippe Auguste crachaient pas dessus quand ils en avaient l'occasion. Richard, malade comme un chien, venait même tirer deux trois flèches sur les défenseurs d'Acre pendant la croisade. Il était tellement faible qu'il restait apparemment assis sur un siège qui était porté à distance de tir!......

Donc, oui, me semble qu'"archer" est trop spécifique. Ce serait plutôt un sergent des milices urbaines équipé d'un arc (ou d'une arbalète dans la seconde moitié du siècle).
Avatar du membre
Joss d'Azincourt
Messages : 821
Enregistré le : sam. juil. 28, 2007 11:00 pm
Localisation : AZINCOURT

mer. mai 19, 2010 4:17 pm

+ 1 avec tancred sur toute la ligne.
Avant Bouvines on n'a pas de sources je pense. Je creuse l'affaire...
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Genz de Compaigne 1380~1400
Avatar du membre
Etienne de Varennes
Messages : 16
Enregistré le : jeu. nov. 26, 2009 12:00 am

mer. mai 19, 2010 4:21 pm

Bien, merci à tous les 3 pour vos réponses, cela me fait déjà quelques pistes de réflexion.
Je m'insurge, je m'insurge, je m'insuuuurge !
Solution de facilité ...
A d'autres
Tu m'as compris... Nombreux sont ceux qui se disent "mercenaires" quand il n'ont pas envie de creuser, s'imaginant que cela n'a aucune implication ; mais ça n'enlève rien à ceux qui font réellement des recherches sérieuses en ce sens, hein ! [img]smile/beer.gif[/img]
Bref.

Pour reprendre l'idée d'émancipation soufflée par Tancred :
De ce que j'ai compris, une milice urbaine peut naître dans une ville ou une zone d'influence générant des ressources importantes et pouvant susciter la convoitise (qu'elle soit matérielle, politique...).

J'ai le nez depuis tout à l'heure dans le Cartulaire de l'Abbaye de Savigny (Rhône), pile dans mon rayon d'investigation.
Il se trouve que cette dernière - à son maximum - recevait les revenus de plus de 70 paroisses - dont mon village - et a fait construire une ceinture de forteresses sur son périmètre (L'Arbresle, Sain Bel, Chessy, Montrottier...); il y a donc fort à parier qu'une force armée était prête à investir les lieux en cas de conflit [img]smile/!eyemouth.gif[/img]

Reste à en trouver des traces quelque part.

@Tancred : Si je comprends bien, il n'y avait donc pas d'unités d'archerie à proprement parler début XIIème, mais des fantassins sachant tirer à l'arc ?

@Tassart Lefeuvre : Merci de t'intéresser à ma problématique, c'est sympa !

@+
Peavey
Avatar du membre
aurélien
Messages : 477
Enregistré le : dim. sept. 02, 2007 11:00 pm

jeu. mai 20, 2010 1:34 am

On s'est compris, Peavey ;) [img]smile/beer.gif[/img]

Concernant ta recherche sur le cartulaire: AH BAH P****N !
Elle avait pas mal de jolis revenus, sur un territoire très étendu.
Du coup, ça t'ouvre aussi la possibilité de reconstituer un sergent d'armes employé par l'abbaye pour faire respecter ses prérogatives, surveiller les paroisses et/ou prieurés/prévôtés, vérifier le ban des vendanges, régler les affaires de moyenne et basse justice, ou tout simplement, faire garnison dans un de ces châteaux, ...

Je serais de l'avis de Tancred pour le début XIIe siècle: je n'ai pas connaissance d'unités d'archers. On parlerait plutôt des flèches qui pleuvent d'une unité de fantassins pour empêcher quiconque d'en approcher.

A voir plus avant, je ne connais pas le détail. Il faudrait pour être sûr de trouver des armes de traits dans une milice, retrouver un registre de comptes décrivant les modalités de constitution de la milice, sans ça... On reste dans un flou artistique.
Image
tancred
Messages : 47
Enregistré le : lun. janv. 25, 2010 12:00 am
Localisation : Limoges

jeu. mai 20, 2010 2:55 am

Attention, attention.... Au XIIème siècle, ce n'est pas parce qu'une abbaye domine d'autres paroisses que celles-ci sont directement sous son autorité. Je ne connais pas le document dont tu disposes (il est bien XIIème?), mais il est fort probable que ces forteresses étaient le centre des châtellenies présentes dans le domaine de l'abbaye. Dans ce cas, elles sont sous le contrôle de seigneurs féodaux vassaux de l'abbaye et de "milites ecclesiae", probablement (ou chevaliers s'étant mis au service d'une communauté ecclésiastique). Dans ce cas, lesdites paroisses sont soumises au droit féodal comme ailleurs. Les Abbés et autres évêques étaient fréquemment de grands seigneurs féodaux et très souvent issus des rangs de la noblesse. Si c'est bien le cas, un sergent d'arme du coin sera directement soummis à l'abbé, où à l'un de ses vassaux. Se rappeler aussi qu'à ce moment, la limite est très flou entre un petit chevalier et un "gros" sergent d'arme et qu'ils possèdent peu ou prou le même équipement et la même fonction, la différence étant que l'un est adoubé, l'autre non.

Il faut se sortir de la tête les concepts d'aujourd'hui... Au XIIème, il n'y a pas de force armée organisée et destiné à un usage en particulier. Les "armées" sont des constructions empiriques constituées à partir de l'ost féodal. On retrouve là dedans barons, chevaliers, sergents d'arme, le ban (paysans ou autres personnes à la base non militaire conscrits), parfois l'arrière ban... Mais le reste du temps, à par quelques uns, tout ce beau monde vaque à ses occupations, il n'y a guère que les milites (hommes d'arme au sens large) qui exerce le métier des armes en permanence. Et beaucoup d'entre eux exercent une charge qui n'a rien à voir avec la guerre (forestier, viguier, prévôt... etc).

Pour réponde clairement à ta question, une milice urbaine nait, comme son nom l'indique, dans une ville ayant réussie à s'émanciper du pouvoir féodal par une charte de franchises qui lui donne le droit de recruter ses propres forces. D'autres milices existaient (toutes les armées du XIIème sont des sortes de milices, les chevaliers d'un château forment une milice autour de leur seigneur (mots miles, milites d'ailleurs). Il existait également des milices de paix, phénomène ponctuel qui rassemble des combattants d'origine diverse afin de contrer une menace ponctuelle (comme une bande de routiers venus ravager le coin...)

De la même manière, cet ost féodal n'est pas organisée en corps d'armée selon une arme en particulier. Tout le monde est succeptible de se servir d'une arme ou d'une autre en fonction de ses moyens. Alors, certes, il est probable que l'on cherche à maximiser les tirs d'archerie en regroupant les combattants en possédant un, de la même manière qu'un certain type de combattants (les milites equites, combattans à cheval) se ferme de plus en plus au autres et adopte ses propres techniques, mais ils ne sont pas spécifiquement archers. Comme je le disais plus haut, il n'est pas rare de croiser un noble, parfois même très haut placé (des rois même) faire usage d'un arc ou d'une arbalète. Richard Coeur de Lion est mort d'un carreau d'arbalète tiré par un chevalier, issu d'une petite famille noble.

Les seules troupes spécialisées que l'on retrouve sont CERTAINES bandes de mercenaires comme les arbalétriers génois. Et encore je suis pas sûr que c'est valable au XIIème. Sinon, les seuls archers spécialisés dont je me souvienne sont les grands archers anglais, entrainés au tir les Dimanche, et destinés à remplir une fonction spécifique sur le champ de bataille. Mais là, on est au XIVème siècle.

Avant, la guerre est avant tout question d'individualités et d'exploits personnels. Alors certes, il y a des chefs, des types dont le rôle est d'ordonner tout ça. Mais la plupart du temps, on se contente de répartir un peu tout ça en corps de bataille, de définir une tactique globale et roulez jeunesse.... (cette mentalité s'inscrit également dans le fait que la bataille est vécue comme une ordalie, un jugement de Dieu, dans ce contexte, la strétégie importe peu puisque c'est Dieu qui décide de l'issue de l'engagement). La discipline de l'antiquité, on ne la retrouve qu'à la fin du Moyen Age, quand les armées redeviennent des armées de métier au service du pouvoir royal.

Quand aux milices urbaines, le XIIème siècle est une période de transition à ce niveau où l'on passe d'un monde purement rural (Paris comptait à peine 12000 habitants début XIIème) à un monde toujours très rural mais où les villes prennent leur essor et s'émancipent de plus en plus, acquérant de nombreuses spécificités sociales, économiques et juridiques... Difficile de s'y retrouver donc, au niveau d'un membre des premières de ces milices...
Avatar du membre
Che Khan
Messages : 3243
Enregistré le : dim. juin 26, 2005 11:00 pm
Localisation : Brabant Wallon (Belgique)
Contact :

jeu. mai 20, 2010 5:49 am

Yo

Tu peux aussi faire des recherche en cherchant sur "Serment d'Archers"



Archers d'Amiens :

Si les premiers textes, certains relatifs aux archers, dans les archives d'Amiens, ne datent que du XVème siècle, c'est que la tête de ces archives est perdue : nous connaissons cependant cinq siècles de leur histoire qui ont été résumés par l'érudit amiénois Auguste JANVIER dans une «Notice» publiée en 1855.

Il est vraisemblable que des troupes armées furent instituées pour la défense et la police de la cité peu après 1117 avec la victoire des Amiénois révoltés contre la tyrannie seigneuriale et l'érection de la ville en «Commune» administrée par ses élus ; un «Serment» d'archers en devait former l'élément essentiel : «Serment», parce que, lors de son admission, le candidat archer jurait de respecter les Statuts du groupe, l'autorité de son Capitaine et celle supérieure, du Maïeur de la ville


Bien à toi.
Che Khan, archer 'tatar'
Ma période : Mongol de la "Horde d'Or" / 1350 - 1360.
Mon site : L'Ordoo du Corbeau Rouge
Mon autre site : Ravélo - Randos
Enregistré sur ce forum le 27 Juin 2005.
Avatar du membre
Etienne de Varennes
Messages : 16
Enregistré le : jeu. nov. 26, 2009 12:00 am

jeu. mai 20, 2010 9:04 am

Salut,

Merci à tous pour vos réponses de qualité, qui m'aident petit à petit à faire la lumière.

@Che Khan : Je prends note. Rien trouvé pour l'instant, mais ça reste une piste à exploiter.

@aurelien : Excellent ! Tu m'ouvres plein d'horizons ; organisation, fonctions et tâches, c'est principalement ce qui me manquait.

@Tancred : Wouaah. Tout ça pour moi ! [img]smile/thumb.gif[/img] Merci à toi d'avoir pris le temps, et pour tous ces détails qui me semblent importants.
Ton laïus tombe bien, parce que je me posais justement la question quant à la juxtaposition des pouvoirs politique/administratif et religieux.

Pour info, le doc est disponible ici : Cartulaire Abbaye de Savigny

Un autre : Excommunication de l'Abbaye de Savigny

L'Abbaye de Savigny pour quelque influente qu'elle soit, est au centre de trois puissances :
- les Seigneurs de Beaujeu et leurs velléités territoriales grandissante au XIIème
- le Comtes du Forez qui se la jouent "Je t'aime moi non plus" avec ces derniers... Enfin, avec un peu tout le monde, en fait !
- Les Archevêques de Lyon, qui vont bien plus tard récupérer pas mal de possessions par le permutatio de 1173 (traité de séparation Forez/Lyonnais)

Entre ces 3 là, amitiés / inimitiés se font et se défont au gré des alliances, mariages et autres liens de parenté. Quel mer*ier, c'est dur de s'y retrouver! Mais intéressant.

Malgré tout il me semble que la majeure partie des paroisses dépendant de l'Abbaye sont sous la houlette des Comtes du Forez (sauf bien sûr les propriétés à Genève, Saintes, Die, Clermont, Mâcon). Affaire à suivre.

Donc pour résumer, et sauf mention contraire, mon personnage :
- sera sous la suzeraineté des Comtes du Forez
- sera un civil artisan (à définir)
- pourra être mobilisé en tant que sergent d'arme sachant tirer à l'arc (en l'absence de plus d'infos actuellement)
- peut jouer un rôle auprès de l'Abbaye dans les fonctions citées par Aurélien (à définir)

Mmmh, grâce à vous, ça se précise ! [img]smile/kneu_drink.gif[/img]

Mais je crains que les sources qui me permettraient d'aller encore plus loin soient inexistantes / détruites / incomplètes / disséminées (entourer la bonne réponse). A suivre là aussi !

Merci encore.

@+
Peavey
Avatar du membre
Joss d'Azincourt
Messages : 821
Enregistré le : sam. juil. 28, 2007 11:00 pm
Localisation : AZINCOURT

jeu. mai 20, 2010 10:38 pm

Tancred a dit : le ban (paysans ou autres personnes à la base non militaire conscrits), parfois l'arrière ban...
Qui places-tu dans l'arrière-ban de ce fait ?
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Genz de Compaigne 1380~1400
tancred
Messages : 47
Enregistré le : lun. janv. 25, 2010 12:00 am
Localisation : Limoges

ven. mai 21, 2010 2:28 am

Les mêmes mais des vassaux....

Je m'explique, de ce que j'en ai compris (pas toujours évident selon les cas et les endroits), le ban, en matière d'ost guerrier (le droit de ban regroupant également des prérogatives financières et juridiques) est l'ensemble des conscrits d'un seigneur, l'arrière ban, c'est celui de ses vassaux. Un seigneur convoquant le ban et l'arrière ban convoque à la fois les combattants dépendant directement de lui, mais également ceux de ses vassaux, toujours en simplifiant...

Après, je peux me planter, certaines de mes lectures et de mes cours commencent à être loin...
aymeri
Messages : 88
Enregistré le : dim. juin 06, 2010 10:08 pm

sam. févr. 19, 2011 3:34 pm

Je déterre le sujet pour rajouter qu'il faut aussi prendre en compte que l'arc et l'arbalète n'étaient pas "en odeur de sainteté" au XIIème ( leur usage a été condamné lors du concile de Latran en 1139 ).

Cela explique sans doute leurs faibles repésentations dans l'icono. au XIIème... :top:
Quelle importance par rapport à l'Eternité ?
Répondre

Retourner vers «  La Société au Moyen-Age »