Nécropole gallo-romaine et méro de Brény (Aisne)
voir page 138 (et quelques suivantes) : http://books.google.fr/books?id=3LwG4d_ ... ry_s&cad=0
Quelque chose que je n'avais pas encore vu : les restes d'un siège pliant en métal.
nécropole de Nouvion-en-Ponthieu (Somme) IV-VIe siècle
ensemble de fouilles et gros dossier (presque 70 pages) avec plein de schémas :
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... rage=false
Il y a beaucoup d'objets de parure féminine (bijoux, épingle, plaque de chatelaine, ...) et une jolie fibule à arbalète à pied trapézoïdal.
les nécropoles mérovingiennes (avec plein de trucs dedans)
Modérateur : L'équipe des gentils modos
David Billoin, Henri Gaillard de Sémainville et Christophe Moulherat, « La nécropole du haut Moyen Âge de Largillay-Marsonnay « Sur le Marteret » (Jura) », Revue archéologique de l'Est, Tome 55 | 2006, [En ligne], mis en ligne le 07 septembre 2008. URL : http://rae.revues.org/index1030.html. Consulté le 07 avril 2009
Il y a un chapitre sur les restes textiles et leur analyse (avec des photos macros, des infos techniques) et on accède direct par là : http://rae.revues.org/index1030.html#tocto3n8
Il y a un chapitre sur les restes textiles et leur analyse (avec des photos macros, des infos techniques) et on accède direct par là : http://rae.revues.org/index1030.html#tocto3n8
Joieuse Aguille
LES SÉPULTURES MÉROVINGIENNES DE DIENVILLE (AUBE)
par Raymond TOMASSON, René LÊ VAN, Jean SCAPULA †
http://www.pnr-foret-orient.fr/fr/cs/pnrfo20.pdf
voir à partir de la page 18 mais l'intérêt, c'est surtout dans la sépulture 4, peut-être VIème (???)
"Cette arme conserve sur le côté de la lame reposant sur le corps, l'empreinte en plusieurs endroits, de la trame d'un tissu qui témoigne d'une inhumation habillée (fig. 10). Mais les oxydes de fer ayant complètement imprégné ces restes de tissu, nous ne voyons qu'en très peu d'endroits le dessin de l'entrecroisement des fils de chaîne et des fils de trame. Toutefois, ces empreintes semblent représenter une armature du type toile 1/1, avec un nombre de 12 fils de chaîne pour 12 fils de trame au cm2, ce qui donne un tissage très légèrement aéré. Le fil mesure approximativement 1/2 mm de diamètre."
Dans le fichier, il y a une photo macro des empruntes du tissu
par Raymond TOMASSON, René LÊ VAN, Jean SCAPULA †
http://www.pnr-foret-orient.fr/fr/cs/pnrfo20.pdf
voir à partir de la page 18 mais l'intérêt, c'est surtout dans la sépulture 4, peut-être VIème (???)
"Cette arme conserve sur le côté de la lame reposant sur le corps, l'empreinte en plusieurs endroits, de la trame d'un tissu qui témoigne d'une inhumation habillée (fig. 10). Mais les oxydes de fer ayant complètement imprégné ces restes de tissu, nous ne voyons qu'en très peu d'endroits le dessin de l'entrecroisement des fils de chaîne et des fils de trame. Toutefois, ces empreintes semblent représenter une armature du type toile 1/1, avec un nombre de 12 fils de chaîne pour 12 fils de trame au cm2, ce qui donne un tissage très légèrement aéré. Le fil mesure approximativement 1/2 mm de diamètre."
Dans le fichier, il y a une photo macro des empruntes du tissu
Joieuse Aguille
Ok,
On continue la compil' alors :
Fabienne Médard, Pascal Rohmer, Christophe Moulherat et Jacques Guillaume, « La nécropole mérovingienne d’Erstein (Bas-Rhin) : étude des textiles minéralisés au contact des fibules », Revue archéologique de l'Est, Tome 55 | 2006, [En ligne], mis en ligne le 07 septembre 2008. URL : http://rae.revues.org/index971.html. Consulté le 23 mars 2010.
Renée Lansival, « La nécropole mérovingienne de Metzervisse (Moselle) », Revue archéologique de l'Est, Tome 56 | 2007, [En ligne], mis en ligne le 29 janvier 2009. URL : http://rae.revues.org/index5022.html. Consulté le 23 mars 2010.
On continue la compil' alors :
Fabienne Médard, Pascal Rohmer, Christophe Moulherat et Jacques Guillaume, « La nécropole mérovingienne d’Erstein (Bas-Rhin) : étude des textiles minéralisés au contact des fibules », Revue archéologique de l'Est, Tome 55 | 2006, [En ligne], mis en ligne le 07 septembre 2008. URL : http://rae.revues.org/index971.html. Consulté le 23 mars 2010.
Renée Lansival, « La nécropole mérovingienne de Metzervisse (Moselle) », Revue archéologique de l'Est, Tome 56 | 2007, [En ligne], mis en ligne le 29 janvier 2009. URL : http://rae.revues.org/index5022.html. Consulté le 23 mars 2010.
Grég le furet
56
Miles britto-romain an 5OO.
Letavia <a href="http://letavia.canalblog.com/" target="_blank">http://letavia.canalblog.com/</a>
56
Miles britto-romain an 5OO.
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pas exactement une nécropole mais elle est bien morte et enterrée et méro : la Dame de Pérusson
Découverte lors de la fouille d'un sarcophage de pierre qui se trouvait au centre de l'église saint Pierre de Pérusson (37)
"une femme couverte d'un manteau et portant un diadème filigrane d'or, rappelant la sépulture dite d'Aregonde. Tout comme celle-ci, la dame de Perusson avait des chaussures et des bas maintenus par des lanières munies de boucles de métal dotées d'un joli décor animalier [...]
L'inhumation date probablement de la fin du VIème siècle."
extrait d'un article Persée : http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... rage=false
Extrait de wiki (là, je dirais que c'est du bon) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Perrusson
Un sarcophage que l'on peut dater entre 580 et 620 a été découvert lors des fouilles archéologiques en 1973 à l'occasion des travaux de restauration du carrelage. Il contenait les restes de la dépouille d'une femme de l'aristocratie vêtue (peut-être) d'une chemise en soie et une robe en ottoman. Elle portait un manteau de lin, des bas de soie, maintenus sur les mollets par des lanières en cuir. Celles-ci étaient fixées grâce à des bouclettes au niveau du genou en alliage cuivre et argent avec en guise de décor des serpents à deux têtes, aux corps entrelacés
Découverte lors de la fouille d'un sarcophage de pierre qui se trouvait au centre de l'église saint Pierre de Pérusson (37)
"une femme couverte d'un manteau et portant un diadème filigrane d'or, rappelant la sépulture dite d'Aregonde. Tout comme celle-ci, la dame de Perusson avait des chaussures et des bas maintenus par des lanières munies de boucles de métal dotées d'un joli décor animalier [...]
L'inhumation date probablement de la fin du VIème siècle."
extrait d'un article Persée : http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... rage=false
Extrait de wiki (là, je dirais que c'est du bon) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Perrusson
Un sarcophage que l'on peut dater entre 580 et 620 a été découvert lors des fouilles archéologiques en 1973 à l'occasion des travaux de restauration du carrelage. Il contenait les restes de la dépouille d'une femme de l'aristocratie vêtue (peut-être) d'une chemise en soie et une robe en ottoman. Elle portait un manteau de lin, des bas de soie, maintenus sur les mollets par des lanières en cuir. Celles-ci étaient fixées grâce à des bouclettes au niveau du genou en alliage cuivre et argent avec en guise de décor des serpents à deux têtes, aux corps entrelacés
Modifié en dernier par kalima le mer. sept. 22, 2010 4:15 pm, modifié 1 fois.
Joieuse Aguille
Renée Lansival, « La nécropole mérovingienne de Metzervisse (Moselle) », Revue archéologique de l'Est, Tome 56 | 2007, [En ligne], mis en ligne le 29 janvier 2009.
URL : http://rae.revues.org/index5022.html
Un article, ou plutôt un dossier, que j'ai trouvé très passionant (nombreuses ressources et travail de comparaison avec d'autres sites).
Dommage que les restes textiles (ou leur étude) se limitent aux fils d'or.
à noter : une tombe de "pas riche", la 3016, avec des articles de "pas riche" donc.
Il y a eu une expo en 2007 à Thionville sur Metzervisse.
dossier de presse : http://www.inrap.fr/upload/c_bloc/4350_ ... ce_962.pdf
URL : http://rae.revues.org/index5022.html
Un article, ou plutôt un dossier, que j'ai trouvé très passionant (nombreuses ressources et travail de comparaison avec d'autres sites).
Dommage que les restes textiles (ou leur étude) se limitent aux fils d'or.
à noter : une tombe de "pas riche", la 3016, avec des articles de "pas riche" donc.
Il y a eu une expo en 2007 à Thionville sur Metzervisse.
dossier de presse : http://www.inrap.fr/upload/c_bloc/4350_ ... ce_962.pdf
Joieuse Aguille
Joieuse Aguille
nécropole de la Calotterie
Du bois, du tissu, de la fourrure, époque mérovingienne (et du bling-bling aussi).
Communication et photos de Georges DILLY, conservateur du patrimoine au Musée municipal de Berck sur mer (62), qu'on trouve là : http://www2c.ac-lille.fr/woillez-montre ... ingien.htm
Reste de tissu sur un couteau
Fragment d’épée avec bois du manche en écorce de bouleau, fragment de tissu du fourreau
Traces de fourrure - (fourreau d’épée ), conservées par l’oxydation du fer de la lame
Du bois, du tissu, de la fourrure, époque mérovingienne (et du bling-bling aussi).
Communication et photos de Georges DILLY, conservateur du patrimoine au Musée municipal de Berck sur mer (62), qu'on trouve là : http://www2c.ac-lille.fr/woillez-montre ... ingien.htm
Reste de tissu sur un couteau
Fragment d’épée avec bois du manche en écorce de bouleau, fragment de tissu du fourreau
Traces de fourrure - (fourreau d’épée ), conservées par l’oxydation du fer de la lame
Joieuse Aguille
encore du méro et de l'organique :
Méthodologie d'étude des restes organiques : nécropole de Bruckmühl
Il y a déjà pas mal dans le titre mais, pour compléter, on a ici une dame (Clotilde Proust) qui s'occupe des restes organiques trouvés lors des fouilles et qui explique la méthodologie d'étude desdits restes organiques, en particulier textile, cuir et bois, appliquée au mobilier funéraire en fer d'une tombe de la nécropole de Bruckmühl (Allemagne).
C'est un document pdf, avec des photos, des croquis, des explications, ... tout écrit en français vulgarisé que même on comprend ce qu'elle veut dire.
http://icom-cc.icom.museum/Documents/Wo ... proust.pdf
PS : sinon, il y en a d'autres sur JM mais là, tout de suite, j'ai la flemme.
Méthodologie d'étude des restes organiques : nécropole de Bruckmühl
Il y a déjà pas mal dans le titre mais, pour compléter, on a ici une dame (Clotilde Proust) qui s'occupe des restes organiques trouvés lors des fouilles et qui explique la méthodologie d'étude desdits restes organiques, en particulier textile, cuir et bois, appliquée au mobilier funéraire en fer d'une tombe de la nécropole de Bruckmühl (Allemagne).
C'est un document pdf, avec des photos, des croquis, des explications, ... tout écrit en français vulgarisé que même on comprend ce qu'elle veut dire.
http://icom-cc.icom.museum/Documents/Wo ... proust.pdf
PS : sinon, il y en a d'autres sur JM mais là, tout de suite, j'ai la flemme.
Joieuse Aguille
![[img]images/icones/icon15.gif[/img]](./images/smilies/icon15.gif "drole"){kind=small}
basique mais justement, on peut les oublier : les tombes aristocratiques mérovingiennes de Saint-Dizier
site de l'INRAP :
- la notice (et un album photos) : http://www.inrap.fr/archeologie-prevent ... la-RN4.htm
- le mobilier en visite virtuelle : http://www.inrap.fr/archeologie-prevent ... int-Di.htm
- le lien vers le reportage de France 3 : http://www.france3.fr/STATIC/video/inde ... oad.akamai.
Site du Ministère de la culture :
http://www.culture.gouv.fr/champagne-ar ... ngien.html
site de la ville de Saint-Dizier (joli lot de photos) :
l'article sur les tombes : http://www.ville-saintdizier.fr/des-che ... 98,fr.html
et celui sur l'expo "nos ancêtres les barbares" : http://www.ville-saintdizier.fr/actuali ... 77821.html
site de l'INRAP :
- la notice (et un album photos) : http://www.inrap.fr/archeologie-prevent ... la-RN4.htm
- le mobilier en visite virtuelle : http://www.inrap.fr/archeologie-prevent ... int-Di.htm
- le lien vers le reportage de France 3 : http://www.france3.fr/STATIC/video/inde ... oad.akamai.
Site du Ministère de la culture :
http://www.culture.gouv.fr/champagne-ar ... ngien.html
site de la ville de Saint-Dizier (joli lot de photos) :
l'article sur les tombes : http://www.ville-saintdizier.fr/des-che ... 98,fr.html
et celui sur l'expo "nos ancêtres les barbares" : http://www.ville-saintdizier.fr/actuali ... 77821.html
Joieuse Aguille
Encore plus basique, un fondamental : la crypte méro de Saint-Denis et notre chère Ar(n)égonde
Tombe de la reine Arégonde, Saint-Denis (tombe n° 49)
1. Garnitures de chaussures et passe-courroie, argent.
2. Garniture de ceinture : plaque-boucle et contre-plaque, argent, or, grenat et pâte de verre.
Vers 580-590.
Tombe d'Arégonde, Saint-Denis (tombe n° 49)
1. Paire de boucles d'oreilles
2. Anneau nominal au nom d'Arégonde, retrouvé au pouce de la main gauche. Inscrïption : ARNEGVNDIS.
3. Paire d'épingles qui servaient à retenir le voile sur la tête d'Arégonde. Or et electrum, L. : 5,6 et 5,4 cm.
4. Paire de fibules. Retrouvées pour l'une au niveau de la base du cou et pour l'autre au dessus de la taille, elles devaient fermer la tunique de la reine. Elles sont de facture inégale, l'une n'étant qu'une copie de moins bonne qualité de l'autre. Or cloisonné, grenats. Diam. : 4,2 et 4,1 cm.
Vers 580-590
1. Plaque-boucle, voir "Basilique secrète 03"
2. Rouelle (Saint-Denis, tombe 30), 1ère moitié du VI° s., bronze, diam.: 4,5 cm. Musée des Antiquités Nationales (MAN), N° Inventaire : MAN 87154.
3. Collier de 36 perles d'ambre et de 21 perles de verre polychromes (Saint-Denis, tombe 32), ambre, verre. Musée des Antiquités Nationales, N° Inv. : MAN 87141
Un livre partiellement consultable en ligne "Si le Roi m'avait donné Paris sa grand'ville" avec tout un chapitre remplie d'information, de croquis, d'analyses, ... sur la tombe d'Arégonde. Ca commence à la page 183 et il me semble que ça vaut vraiment la lecture.
http://books.google.fr/books?id=w4Uz-bE ... #PPA183,M1
PS : un joli lot d'informations sur les broderies et la technique.
Citation de
http://www.encyclopedie-universelle.com ... 202-0.html
La défunte était richement vêtue : chemise de fine toile de laine sous une robe courte d'ottoman en soie violette, robe maintenue par une large ceinture nouée sur le bas-ventre. Par-dessus la robe, une longue tunique de soie rouge foncé, maintenue par deux fibules et une aiguille et dépassant la robe vers le bas. Ouverte sur le devant, les manches de la tunique se terminaient par de riches broderies d'or. Entre tunique et robe on avait placé une très grande et riche plaque-boucle, accompagné de sa contre-plaque. La tête était couverte d'un voile de satin qui descendait jusqu'à la poitrine. Le corps reposait, à partir des épaules, dans une étoffe de laine rouge clair. Aux pieds, un vase de verre. Un linceul de toile de chanvre recouvrait le tout. Arnégonde portait des bottillons fins de cuir , maintenus devant par des lanières, fermées sur le dessus par une garniture. Croisées derrière, puis devant la jambe, ces lanières rejoignaient des jarretières. Les parures trouvées dans la sépulture étaient nombreuses et magnifiques
qu'Ar(n)égonde a rangé des trucs au Louvres mais la photo est grande et belle donc je la mets au cas où :
Je mets la légende par pure conscience professionnelle :
Fragments de galons à fil d'or de la reine Arnégeonde
Commanditaire : Arnégonde
Période de : Clotaire Ier (le Vieux)
Date : vers 570
Matériaux : Fils d'or
Trouvé dans l'abbaye de Saint-Denis (1959)
Mérovingiens
Il y a eu un n° spécial des Dossiers de l'Archéologie en 1979 sur Arégonde et ses affaires :
http://www.dossiers-archeologie.com/ref ... -1979.html
Un article de Patrick Périn "Le Costume d'Arégonde revisité" dans Histoire et Images médiévales, n°20, juin-juillet 2008
gros plan sur les boucles d'oreilles : http://l.yimg.com/g/images/spaceball.gif
La totalité du mobilier d'Arégonde a été de sortie au MAN pour l'exposition Les Tombes mérovingiennes de la Basilique de Saint Denis
La science au service de l'archéologie
Cinquantième anniversaire de la découverte de la Reine Arégonde, épouse de Clotaire Ier et mère de Chilpéric Ier (1959-2009)
ce qui dit l'annonce du MAN :
"Cette exposition-dossier présentera pour la première fois l'ensemble des objets découverts dans les sarcophages mérovingiens de la basilique de Saint-Denis (dont le mobilier de la reine Arégonde) ainsi que les résultats des recherches pluridisciplinaires menées depuis 2000 sur le contenu des tombes (restes organiques humains, animaux et végétaux, objets métalliques précieux, gemmes)."
extrait de : http://www.inrap.fr/archeologie-prevent ... a%5B0%5D=1
Le communiqué du MAN
http://www.musee-archeologienationale.f ... egonde.pdf
Tombe de la reine Arégonde, Saint-Denis (tombe n° 49)
1. Garnitures de chaussures et passe-courroie, argent.
2. Garniture de ceinture : plaque-boucle et contre-plaque, argent, or, grenat et pâte de verre.
Vers 580-590.
Tombe d'Arégonde, Saint-Denis (tombe n° 49)
1. Paire de boucles d'oreilles
2. Anneau nominal au nom d'Arégonde, retrouvé au pouce de la main gauche. Inscrïption : ARNEGVNDIS.
3. Paire d'épingles qui servaient à retenir le voile sur la tête d'Arégonde. Or et electrum, L. : 5,6 et 5,4 cm.
4. Paire de fibules. Retrouvées pour l'une au niveau de la base du cou et pour l'autre au dessus de la taille, elles devaient fermer la tunique de la reine. Elles sont de facture inégale, l'une n'étant qu'une copie de moins bonne qualité de l'autre. Or cloisonné, grenats. Diam. : 4,2 et 4,1 cm.
Vers 580-590
1. Plaque-boucle, voir "Basilique secrète 03"
2. Rouelle (Saint-Denis, tombe 30), 1ère moitié du VI° s., bronze, diam.: 4,5 cm. Musée des Antiquités Nationales (MAN), N° Inventaire : MAN 87154.
3. Collier de 36 perles d'ambre et de 21 perles de verre polychromes (Saint-Denis, tombe 32), ambre, verre. Musée des Antiquités Nationales, N° Inv. : MAN 87141
Un livre partiellement consultable en ligne "Si le Roi m'avait donné Paris sa grand'ville" avec tout un chapitre remplie d'information, de croquis, d'analyses, ... sur la tombe d'Arégonde. Ca commence à la page 183 et il me semble que ça vaut vraiment la lecture.
http://books.google.fr/books?id=w4Uz-bE ... #PPA183,M1
PS : un joli lot d'informations sur les broderies et la technique.
Citation de
http://www.encyclopedie-universelle.com ... 202-0.html
La défunte était richement vêtue : chemise de fine toile de laine sous une robe courte d'ottoman en soie violette, robe maintenue par une large ceinture nouée sur le bas-ventre. Par-dessus la robe, une longue tunique de soie rouge foncé, maintenue par deux fibules et une aiguille et dépassant la robe vers le bas. Ouverte sur le devant, les manches de la tunique se terminaient par de riches broderies d'or. Entre tunique et robe on avait placé une très grande et riche plaque-boucle, accompagné de sa contre-plaque. La tête était couverte d'un voile de satin qui descendait jusqu'à la poitrine. Le corps reposait, à partir des épaules, dans une étoffe de laine rouge clair. Aux pieds, un vase de verre. Un linceul de toile de chanvre recouvrait le tout. Arnégonde portait des bottillons fins de cuir , maintenus devant par des lanières, fermées sur le dessus par une garniture. Croisées derrière, puis devant la jambe, ces lanières rejoignaient des jarretières. Les parures trouvées dans la sépulture étaient nombreuses et magnifiques
qu'Ar(n)égonde a rangé des trucs au Louvres mais la photo est grande et belle donc je la mets au cas où :
Je mets la légende par pure conscience professionnelle :
Fragments de galons à fil d'or de la reine Arnégeonde
Commanditaire : Arnégonde
Période de : Clotaire Ier (le Vieux)
Date : vers 570
Matériaux : Fils d'or
Trouvé dans l'abbaye de Saint-Denis (1959)
Mérovingiens
Il y a eu un n° spécial des Dossiers de l'Archéologie en 1979 sur Arégonde et ses affaires :
http://www.dossiers-archeologie.com/ref ... -1979.html
Un article de Patrick Périn "Le Costume d'Arégonde revisité" dans Histoire et Images médiévales, n°20, juin-juillet 2008
gros plan sur les boucles d'oreilles : http://l.yimg.com/g/images/spaceball.gif
La totalité du mobilier d'Arégonde a été de sortie au MAN pour l'exposition Les Tombes mérovingiennes de la Basilique de Saint Denis
La science au service de l'archéologie
Cinquantième anniversaire de la découverte de la Reine Arégonde, épouse de Clotaire Ier et mère de Chilpéric Ier (1959-2009)
ce qui dit l'annonce du MAN :
"Cette exposition-dossier présentera pour la première fois l'ensemble des objets découverts dans les sarcophages mérovingiens de la basilique de Saint-Denis (dont le mobilier de la reine Arégonde) ainsi que les résultats des recherches pluridisciplinaires menées depuis 2000 sur le contenu des tombes (restes organiques humains, animaux et végétaux, objets métalliques précieux, gemmes)."
extrait de : http://www.inrap.fr/archeologie-prevent ... a%5B0%5D=1
Le communiqué du MAN
http://www.musee-archeologienationale.f ... egonde.pdf
Joieuse Aguille
Et un 2ème message parce que ça débordait : Ar(n)égonde-le-retour
Sur un site de soutien scolaire (http://www.intellego.fr/soutien-scolair ... ures/33945), on trouve ça
Le sarcophage de la reine mérovingienne Arégonde ou Arnégonde, Femme de Clotaire Ier, bru de Clovis, mère de Chilpéric Ier.
Découvert en 1959, le sarcophage (à l'emplacement de l'actuelle Basilique Saint Denis) renfermait le corps d'une reine des Francs parée de ses bijoux et d'un costume somptueux. Son état de conservation était exceptionnel.
Le sarcophage
Très volumineux, de forme trapézoïdale, taillé dans du calcaire dur, il mesurait 2,06 m de long. Il était large de 29 cm au pied et 66 cm à la tête.
Le décor extérieur était très sommaire
La sépulture
Le corps était allongé, les pieds serrés atteignaient l'extrémité du sarcophage (il y avait donc un vaste espace vide au-dessus de la tête), les poignets reposaient sur les hanches.
Le corps avait subi un embaumement partiel, sans doute par injection d'un produit dans la bouche.
Arégonde mesurait environ 1,55 m. Elle était âgée d'environ 60 ans.
Ses vêtements
Arégonde portait :
1) Une chemise de fine toile de laine jusqu'aux genoux
2) Une robe courte, d'ottoman de soie violette tirant sur l'indigo, maintenue par une ceinture sans boucle
3) Des bas maintenus par des jarretières
4) Une tunique longue jusqu'aux pieds de soie d'un rouge assez foncé tirant sur le brun, doublée d'une fine toile, ouverte sur le devant de haut en bas.
Deux fibules rondes et une très longue aiguille argent et or fermaient cette tunique.
De longues manches à large ouverture étaient ornées d'une bande de satin rouge chargée d'une ligne de rosaces et de triangles de fils d'or.
5) Les chaussures : des botillons de cuir mince, maintenus sur le devant par des lanières. Par dessus : une garniture d'argent ciselé et doré.
6) Un voile : la tête était couverte d'un voile de satin fixé sur les tempes par deux épingles d'or.
7) Des plaques de ceinture (auparavant considérées comme des éléments de baudrier)
8) Une cape : étoffe de laine, vraisemblablement d'un rouge clair plus courte que la tunique.
Un linceul de toile de chanvre recouvrait le tout.
Près de la tête : quelques fragments de charbons de bois éparpillés ont été retrouvés.
Les bijoux
L'anneau sigillaire d'Aregonde
- retrouvé au pouce de la main gauche de la reine Arégonde
- d'une exécution plutôt grossière
- un chaton rond et plat accosté de chaque côté de trois « globules » disposés en feuilles de trèfle
- anneau sigillaire, c'est-à-dire une bague-sceau avec l'inscrïption « ARNEGUNDIS »
Epingle et boucles d'oreilles
- une grande épingle de 264 mm d'or et d'argent incrustée de grenats retrouvée au niveau de la poitrine de la reine défunte
- deux épingles plus petites d'or plus petites à tête ronde et creuse
- deux boucles d'oreilles : si l'usure est identique, les deux boucles n'ont cependant pas dû être exécutées par le même orfèvre (une boucle a t'elle été perdue et refaite par la suite ?)
Les fibules
- deux fibules, dont une d'excellente qualité.
- la première devait maintenir la tunique fermée un peu au-dessus de la taille, la seconde à la base du cou.
- Parfaitement ronds, les boîtiers sont formés d'un réseau d'or enserrant des grenats.
- Diamètre d'environ 42 mm.
La plaque de ceinture
- deux éléments, l'un de 162 mm et l'autre de 120 mm
- la carcasse est d'argent
- sur le dessus, des filigranes d'or et des perles bleues, vertes, rouges incrustées.
Référence : Dossiers de l'archéologie n° 32 "bijoux et parures mérovingiens de la reine Arégonde", 1979
Bijouart - Aurèle Letricot - 2009
Ca s'améliore drôlement, le soutien scolaire ...
Sur un site de soutien scolaire (http://www.intellego.fr/soutien-scolair ... ures/33945), on trouve ça
Le sarcophage de la reine mérovingienne Arégonde ou Arnégonde, Femme de Clotaire Ier, bru de Clovis, mère de Chilpéric Ier.
Découvert en 1959, le sarcophage (à l'emplacement de l'actuelle Basilique Saint Denis) renfermait le corps d'une reine des Francs parée de ses bijoux et d'un costume somptueux. Son état de conservation était exceptionnel.
Le sarcophage
Très volumineux, de forme trapézoïdale, taillé dans du calcaire dur, il mesurait 2,06 m de long. Il était large de 29 cm au pied et 66 cm à la tête.
Le décor extérieur était très sommaire
La sépulture
Le corps était allongé, les pieds serrés atteignaient l'extrémité du sarcophage (il y avait donc un vaste espace vide au-dessus de la tête), les poignets reposaient sur les hanches.
Le corps avait subi un embaumement partiel, sans doute par injection d'un produit dans la bouche.
Arégonde mesurait environ 1,55 m. Elle était âgée d'environ 60 ans.
Ses vêtements
Arégonde portait :
1) Une chemise de fine toile de laine jusqu'aux genoux
2) Une robe courte, d'ottoman de soie violette tirant sur l'indigo, maintenue par une ceinture sans boucle
3) Des bas maintenus par des jarretières
4) Une tunique longue jusqu'aux pieds de soie d'un rouge assez foncé tirant sur le brun, doublée d'une fine toile, ouverte sur le devant de haut en bas.
Deux fibules rondes et une très longue aiguille argent et or fermaient cette tunique.
De longues manches à large ouverture étaient ornées d'une bande de satin rouge chargée d'une ligne de rosaces et de triangles de fils d'or.
5) Les chaussures : des botillons de cuir mince, maintenus sur le devant par des lanières. Par dessus : une garniture d'argent ciselé et doré.
6) Un voile : la tête était couverte d'un voile de satin fixé sur les tempes par deux épingles d'or.
7) Des plaques de ceinture (auparavant considérées comme des éléments de baudrier)
8) Une cape : étoffe de laine, vraisemblablement d'un rouge clair plus courte que la tunique.
Un linceul de toile de chanvre recouvrait le tout.
Près de la tête : quelques fragments de charbons de bois éparpillés ont été retrouvés.
Les bijoux
L'anneau sigillaire d'Aregonde
- retrouvé au pouce de la main gauche de la reine Arégonde
- d'une exécution plutôt grossière
- un chaton rond et plat accosté de chaque côté de trois « globules » disposés en feuilles de trèfle
- anneau sigillaire, c'est-à-dire une bague-sceau avec l'inscrïption « ARNEGUNDIS »
Epingle et boucles d'oreilles
- une grande épingle de 264 mm d'or et d'argent incrustée de grenats retrouvée au niveau de la poitrine de la reine défunte
- deux épingles plus petites d'or plus petites à tête ronde et creuse
- deux boucles d'oreilles : si l'usure est identique, les deux boucles n'ont cependant pas dû être exécutées par le même orfèvre (une boucle a t'elle été perdue et refaite par la suite ?)
Les fibules
- deux fibules, dont une d'excellente qualité.
- la première devait maintenir la tunique fermée un peu au-dessus de la taille, la seconde à la base du cou.
- Parfaitement ronds, les boîtiers sont formés d'un réseau d'or enserrant des grenats.
- Diamètre d'environ 42 mm.
La plaque de ceinture
- deux éléments, l'un de 162 mm et l'autre de 120 mm
- la carcasse est d'argent
- sur le dessus, des filigranes d'or et des perles bleues, vertes, rouges incrustées.
Référence : Dossiers de l'archéologie n° 32 "bijoux et parures mérovingiens de la reine Arégonde", 1979
Bijouart - Aurèle Letricot - 2009
Ca s'améliore drôlement, le soutien scolaire ...
Joieuse Aguille
une sur laquelle je viens de tomber, spécial Faera :
cimétière burgonde de Bourogne
site de la commune de Bourogne : http://www.bourogne.fr/historique.htm
Berger Philippe. Fouilles de MM. Lablotier et Scheurer dans le cimetière mérovingien de Bourgogne (Haut-Rhin). In: Comptes-rendus des séances de l'année.. - Académie des inscrïptions et belles-lettres, 53e année, N. 6, 1909. pp. 437-439.
url : http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 53_6_72504
cimétière burgonde de Bourogne
site de la commune de Bourogne : http://www.bourogne.fr/historique.htm
Berger Philippe. Fouilles de MM. Lablotier et Scheurer dans le cimetière mérovingien de Bourgogne (Haut-Rhin). In: Comptes-rendus des séances de l'année.. - Académie des inscrïptions et belles-lettres, 53e année, N. 6, 1909. pp. 437-439.
url : http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 53_6_72504
Modifié en dernier par kalima le ven. févr. 25, 2011 3:29 pm, modifié 1 fois.
Joieuse Aguille