Un académisme consensuel mis en place par une poignée de chercheurs pas du tout universitaires et méprisés par les "institutionnels"! Curieux d'entendre ça de ta part!!!Je ne partage absolument pas cette position qui pour moi est l'expression d'un académisme consensuel.
Tu pourrais poser la question en un autre lieu, afin d'avoir la réponse de Dieu ( ) plutôt que d'un de ses ..... !!!
Que peut-on affirmer d'après les sources dont nous disposons?
- Tout d'abord, qu'est-ce que, dans ce cas, une "polyphonie"? De toute façon, au plus une ligne bourdon-contrechant rudimentaire soutenant la mélodie (cf Alboka)
- l'aulos antique avait forcément un jeu polyphonique, prouvé et indéniable, ... et même plus complexe encore!
- Des sources iconographiques : de tout le corpus de muses-albogues ... doubles ou triple (le pseudo-launeddas des Cantigas ...) du XII-XIIIe que je connais (plus que le "roman" français étudié par L Dieu), je ne vois que deux ou trois instruments à jeux dissociès (l'albogue de Sasamon!), donc "polyphoniques". J'exclue les cornemuses XVe!
- Citer les boha et autres instruments traditionnels!!! On ne sait rien de leur période d'apparition!
- une unique source archéologique : la muse double de Charavines. Certes il y a un mystérieux trou inférieur sur un seul conduit! Mais son jeu ne se conçoit qu'avec les doigts sur les deux trous en même temps! ... comme sur toutes les muses doubles de l'art roman français!
Je ne sais si tu as déjà eu dans les mains un tel instrument? on peut difficilement concevoir de jouer autrement qu'en bouchant les deux trous parallèles du même doigt!
La seule "polyphonie" est peut être alors de décaler d'un ... quart de ton maxi les deux tuyaux! Effet garanti quand on arrive à faire "friser"!!!
Hors de ça, on ne peut rien affirmer!
Mais je crois qu'il faudrait que tu précises ta définition de "polyphonie"! (si ça ne rase personne ici!!!)