costume femme fin 12ème

[olivier du berry]

Pas moi en tout cas . Je ne voulais pas trop faire de hors sujet, qui est au départ le costume femme fin 12éme.

A titre perso, je trouve qu'une femme en robe longue avec des belles broderies, c'est... - peut-être un rapport avec le coté immuable des statues des cathédrales et la sainteté de Marie (un petit coup de Freudologie ).
Faut avouer que ça a de la gueule. (ceci dit au XXIe, il y a des trucs sympa aussi, ne soyons pas sectaire ).

C'est sans doute pour ça aussi que j'ai choisi cette période de reconstitution.

[laetitia]

Bon, j'ai souvenance d'un passage des légendes arthuriennes :

Guinier s'est fait couper le téton (pour faire un antidote) et Caradoc (son mari) le lui a remplacé par un téton en or. Son mari, refuse alors que se soit ses dames d'atours qui la déshabillent pour ne pas qu'on le voit et s'en charge lui-même. (pour plus de précisions, demandez et je replongerais le nez dans le bouquin en question.)

[Sagiterra]

[mode OFF]

(les fermetures éclair, dans le dos: même "combat", sauf que ce n'est pas méd)

Très simple, le "zip" : on passe un long lacet dans la patte du curseur, et on tire sur le lacet par-dessus l'épaule une fois la robe enfilée. Et le zip se ferme docilement (sauf si on a pris un nombre de kilos indécent... )
Evidemment, ça ne marche pas si la fermeture est un lacet...
[/mode OFF]

[Hermelind]

Bon, j'ai souvenance d'un passage des légendes arthuriennes :

Guinier s'est fait couper le téton (pour faire un antidote) et Caradoc (son mari) le lui a remplacé par un téton en or. Son mari, refuse alors que se soit ses dames d'atours qui la déshabillent pour ne pas qu'on le voit et s'en charge lui-même. (pour plus de précisions, demandez et je replongerais le nez dans le bouquin en question.)

Plonge !

En fait, c'est une légende de quelle époque ? Et puis, ça indique quand même que c'est plus aux dames d'aider qu'au mari Généralement, si on souligne, c'est pour montrer le caractère exceptionnel

[laetitia]

C'est surtout pour montrer que les femmes pouvaient être aidée pour se déshabiller. L'idée ne semble pas si saugrenue. Ici, c'est Caradoc qui se propose à la place de ses dames de compagnie.

Je cite (version français moderne) :
Livre de Caradoc. IX Le téton d'or :

"- Tant que personne ne saura que vous avez un sein en or, vous serez toujours aimante, ma belle mie, et loyale envers moi. Mais sachez-le bien : si quelqu'un d'autre que nous deux l'apprenait, j'en aurait le cœur brisé à jamais car alors, c'est que vous auriez transgressé mon injonction et ma volonté.
- Cher seigneur, au nom de Dieu, dites-moi, je vous le demande sincèrement, comment je ferai pour m'en préserver.
- Douce amie, je vais vous le dire : je confectionnerai une bande dont je vous couvrirai la poitrine. Aucune jeune fille, aucune demoiselle, si intime soit-elle avec vous, ne vous aidera à l'ajuster ni au lever ni au coucher. La nuit, je vous découvrirai la poitrine avec plaisir et volupté et le matin, je vous la couvrirai de nouveau doucement et tendrement.
La reine le remercia de ce bon conseil. "

Pour la datation, je vais vérifier, mais il me semble qu'un début XIIIe et envisageable. Je me plonge pour en savoir plus ^^

edit : l'édition parle d'une rédaction au tournant du XIIe et XIIIe siècle.

[Hermelind]

Ben non, c'est pas saugrenu Mais ça reste réservé à une élite d'abord hyper réduite Ca ira sûrement en s'élargissant au fur et à mesure que les femmes travailleront moins, surtout dans la bourgeoisie. C'est pour cela que même si on peut envisager des laçages dans le dos (mais une preuve écrite ou visuelle, ce serait top), faudrait réserver cela à la noblesse... Or, tu sais comment ça marche : on copie ce que font les autres, sans chercher à savoir pourquoi...

[yrwanel]

UNE image, au hasard, de Van der Weyden (donc MA tardif): laçage ventral.
Or, vu la qualité des textiles, ce n'est pas une "pauvre".


Du coup, est-ce que le laçage ne dépendrait que du fait d'être une "élite" (de femme "potiche")?
Ou d'une mode?

Le livre de Caradoc explique (pour moi) plus l'ajustage d'un soutien-gorge que d'une robe, puisque il précise "bande qui couvre la poitrine".

[perlinelatisserande]

Le coup du reserver à l'élite le laçage dans le dos n'est pas pour moi une preuve du tout du tout. Le laçage "à la médiévale" (en diagonal et non en croix) est quasi le plus simple en ce qui est question des fermetures dans le dos.
Il a d'ailleur été réinventé au début de notre siècle pour permettre aux femmes de lacer seules leur corset.
Ce qui n'est pas faisable? lacer un corset victorien de manière à se retirer 10cm de taille seule, 5cm c'est faisable, plus faut demander de l'aide car là c'est de la force qu'il faut.
Donc réservé à une élite car pas faisable n'est pas une bonne hypothèse.
Je n'ai pas de med lacée dan le dos en raison de l'absence de sources aux époques que je fait, mais j'en ai en moderne et ça va tout seul.

Mais bon c'est pas parce que ça va tout seul à faire qu'il faut le faire

[Hermelind]

Ben, le truc, c'est surtout ça : niapadsources... Après, moi j'essaie de piger pourquoi niapa
Pour les robes serrées XIIème, on a les sources sur les côtés, mais rien pour l'arrière. Est-ce qu'on a un plissé pareil avec un laçage unique dans le dos ? Et surtout, est-ce que quelqu'un a déjà tenté le laçage dans le dos, et vu s'il y avait de l'équivalent au niveau des effets, sur les sources ? Sans oublier que pour que ce soit pertinent, faudrait essayer avec plusieurs tissus différents (sinon, le crash test ne vaut rien en cas d'échec.) Qui s'y colle ?
Tu as quand même des choses, hors laçages, qui montrent qu'il faut de l'aide : les traînes remontées de manière esthétique dans le dos, par exemple. Pour que ça tombe bien, faut un coup de main