Pelisson

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Sagiterra
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lun. oct. 26, 2009 4:51 pm

perlinelatisserande a dit : Ca serais cool si tu avais des extraits à nous filer dessus ;)
Je vais tâcher de voir ça, je dis pas demain, mais ça devrait pouvoir se faire...
Seul problème: mon scanner étant actuellement HS (incompatibilité avec mon nouveau système) il faut que je tape les textes: pas vraiment le temps avant décembre...
Ptre plus simple que j'indique les titres? On peut après les retrouver sur la Toile ou en bibli.
Bientôt des nouvelles, donc. ;)
Conte, enluminure, calligraphie, où donc s'arrêtera-t-elle ?
Ahem... batterie jazz... euh... tir à l'arc dans une vie antérieure... :oD
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Sagiterra
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mar. oct. 27, 2009 6:58 am

Salut !

Pour ne pas vous faire attendre trop longtemps, je vous ai trouvé un peu de doc à éplucher (pour commencer!):
http://www.medievalenfrance.com/site/au ... eandeconde
JEAN DE CONDÉ (vers 1275-1345)
- le Dit du Pelisson.

http://ch.revues.org/index207.html
Le fabliau De Constant du Hamel, composé dans la seconde moitié du XIIIe siècle, est un des plus admirés. Non que l'intrigue en soit très originale, mais le récit est bien mené, plein de détails significatifs, et les personnages vivants. Constant est un vilain fort à l'aise dont la femme jolie et avenante, est convoitée par les représentants du pouvoir à son plus humble niveau : le curé, le prévôt et le garde, qui offrent en vain deniers et joyaux.
(…)
La servante Galestrot comprend sa maîtresse à demi-mot et elle accomplit avec diligence les missions qui lui sont confiées. Cette fine mouche s'entend à soutirer un pourboire à chacun des hommes qu'elle se charge d'attirer dans le piège. Témoin le discours qu'elle tient au prêtre : " J'ai si bien travaillé pour vous / Que j'ai converti ma maîtresse. / Sire, j'ai ma dame trahie. / Alors soyez généreux et galant. / Cela vous aurait pris des mois / Si je n'étais intervenue. / Pas besoin de longs discours : / Apportez-lui ce que vous avez promis. / Quant à moi, il me manque une guimpe... ". Le prêtre l'embrasse en riant : " Galestrot, ne t'inquiète pas / Prends ces 20 sous pour un pelisson ".
http://www.theses.paris4.sorbonne.fr/ro ... mniak/pdf/
http://www.theses.paris4.sorbonne.fr/ro ... notes.html
Pelisson ou peliçon, pelichon, peliçun, plichon, plicon - pelisse - pelice…
Voir Notes :
513 - 514 - 527 - 561

http://www.goddard.palespyder.com/
"His only reference to the texts is
«Ainsi l'on voit la Béatrice du roman de Raoul de Cambrai s'habiller successivement du chainse, du pelisson, et du bliaud»,
for which he does not give the exact reference. "
(dans cette page, plusieurs allusions mais avec orthographes variables: peliçon, etc.)
"Strutt cites an order from King John of England of a « gray pelisson with nine bars or rows of fur, unius pelizonis gris de ix fessis »"
Voir note 116 en particulier

La suite en décembre. :D
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Estienne le Fouineur
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mer. oct. 28, 2009 4:03 am

Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, par Frédéric Godefroy (1892)

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La Trogne
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mer. oct. 28, 2009 6:43 pm

malko a dit : J'ai lu à plusieurs endroit que les femmes portaient entre leur chainse et leur cotte un pelisson en fourrure (comme l'indique le nom) pour ne pas avoir froid.
J'ai donc plusieurs questions :
- à quoi ressemblait ce vètement (je n'en ai pas trouvé de représentation)?
- ce vètement était-il porté par les hommes?

Bien entendu, je cible la fin XIIème et le XIIIème siècle.
Ce vêtement porté par les hommes ? je pense que oui...pour la raison qui suit..

je me suis souvenu m'être un jour interrogé sur la signification du nom de la ville de Nègrepelisse (connue pour la bataille qui s'y déroula au 17eme)

et voilà ce que j'ai trouvé :

"Le nom de Nègrepelisse en latin Nègropelissia ou Nègrapelissa en longue romane, d’après les anciens documents, figure pour la première fois le 17 Avril 1270.
Un mot sur ce nom de Nègrepelisse qui étonne ceux qui l’entendent pour la première fois. Vivant à l’orée de la grande forêt, nos ancêtres en abattaient les arbres et en faisaient du charbon de bois qu’ils allaient vendre à leurs voisins montalbanais.

Le charbon ça noircit et la pelisse dont ils étaient revêtus en était toute noire.
Les gens de la ville qui voyaient ces diables noirs sortir des bois les appelaient « los de la negra pelissa ».
Cette explication, quelque singulière qu’elle puisse paraître, est encore la plus satisfaisante de toutes celles qui ont été hasardées jusqu’ici; elle est la plus vraisemblable parce que la plus simple.

Les éléments de ces écrits sont tirés essentiellement de l’étude historique du Tarn-et-Garonne de Devals aîné et en partie retranscrits sur le “Cantou” de la Commune de Nègrepelisse.

Denise Foissac"
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Gerault d Armagnac
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sam. nov. 07, 2009 4:36 am

Il serait très surprennant que le pelisson soit exclusivement feminin.
De plus, il est évident que la fourrure est porté a l'intérieur car c'est tout simplement ainsi qu'elle est le plus efficace. De plus, il me revient en mémoire (a défaut de tomber dessus... asuivre) un pelisson masculin ressemblant fort a une houpelande mais laissant clairement apparaitre au col montant et au poignet, dépasser la fourrure...
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Le Goupil
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lun. nov. 09, 2009 8:45 am

Gerault d Armagnac a dit : Il serait très surprennant que le pelisson soit exclusivement feminin.
Bah en attendant les nombreux textes (fabliaux, chansons, dits, comptes et inventaires en tous genres) qui font mention de pelissons ne le font que pour des personnages féminins, à ma connaissance...
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Gerault d Armagnac
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lun. nov. 16, 2009 8:17 pm

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perlinelatisserande
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mar. nov. 17, 2009 9:05 am

euh pour moi c'est un type de manteau (houppelande?) fourrée et décoré d'un galon brodé aux manches et au col... Pas ce qu'on appelle un pelisson
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Gerault d Armagnac
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mar. nov. 17, 2009 2:10 pm

Difficile de bien voir car nous ne voyons que le haut. Cependant il n'y a pas de bouton sur l'avant ni sur l'épaule. Vu le statut sociale, ce n'est donc pas une cotte !!!
Ce vétement présente pour ce que nous en voyons, la caractéristique du pelisson fin XIVe : le col montant avec la fourrure qui dépasse? Il n'est pas totalement inconcevable de penser justement qu'il ne s'agit pas d'une houppelande dans ce cas ci.
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mer. nov. 18, 2009 11:03 am

Bah disons que ça ne correspond pas au pelisson caché entre deux pièces de vetement et doublé car ce n'est pas une fourrure de première qualité.

Là pour moi c'est un vetement quelqu'il soit (il n'y a pas que la houppelande au XVem) fourré un genre de manteau.

hum pour te donner un parrallèle aujourd'hui : le pelisson c'est le damart et ce que tu montre, une doudoune
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Gerault d Armagnac
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ven. nov. 20, 2009 11:28 am

Ok, donc tu penses que le pelisson est exclusivement, d'après tes sources, un vetement chaud de dessous. Pourquoi pas après tout ! Mais cela me semble du coup très limitatif comme usage, mais a défaut de sources plus évidentes, il faudra bien se contenter des évidences.
Ceci me conduit donc a formuler la remarque suivante : ce qui semble établit, au niveau de la construction d'autres vêtements (tel la houpelande), est ainsi un peu remis en question si on considère que ce type de vetement de dessus peut alors être doublé de fourrures !
...Sauf si sa désignation change lorsqu'il y a fourrure...
Va vraiment falloir creusé le propos ! Image
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mar. nov. 24, 2009 11:31 am

Je pense que je vais me ranger a l'avis éclairé du très grand Monsieur Le Duc et me baser sur ses dires pour réaliser mon Peliçon...
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Dame Genièvre
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jeu. juil. 15, 2010 10:30 pm

Bonjour !

Pour résumer en bref... le gilet de peau d'agneau par dessus la cotte (pour une femme) c'est impossible? Même pas pour un milieu très modeste?
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ejer
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jeu. juil. 15, 2010 11:00 pm

En tout cas pas par dessus. Et pas d'après ce fil de discution ni d'après ce que j'ai pu voir.
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