Hypothèse] A quoi pourrait ressembler "une cuirasse" au XIII
Modérateur : L'équipe des gentils modos
- ingelrannus
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oui j'ai lu ta réponse et j'avoue que ton hypothèse se tient aussi !
- coldtracker
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Attention à ne pas raisonner sur des blessures supposées invalidantes, j’ai vu des gens courir avec une jambe brisée parce que quand tu te fais allumer au fusil d’assaut tu ne cherches pas midi à quatorze heures...
Le raisonnement est trop simple...Il y a une multitude de paramètres dont on doit tenir compte sur ce genre de choses...Localisation de la blessure, fracture? hémorragie? les deux? Condition physique du combattant...
Attention avant de supposer....
Le raisonnement est trop simple...Il y a une multitude de paramètres dont on doit tenir compte sur ce genre de choses...Localisation de la blessure, fracture? hémorragie? les deux? Condition physique du combattant...
Attention avant de supposer....
Modifié en dernier par coldtracker le mar. mai 17, 2011 8:47 pm, modifié 1 fois.
+1 avec Coldtracker.
C'est un des gros problèmes qu'ils ont dans les études des trauma médiévaux: les seules blessures localisables sont celles qui ont été faites à l'os et il s'avère qu'il y avait masse de blessures par combattant. J'ai souvenir d'un crâne qui a trois entailles à l'épée qui ont cicatrisé, d'un radius sur lequel il y avait 5 fractures ressoudées.
J'ai l'impression qu'on est aujourd'hui dans le refus de la blessure alors qu'elle était sans doute beaucoup plus facilement acceptée par des gens pour qui le combat était leur mode de vie.'
Et je ne pense pas que la surprotection ait été recherchée dès le début XIIIe. Les sources de cuirasses sont pratiquement inexistantes et c'est une protection qui ne peut apporter qu'un "plus" relativement faible par rapport à la résistance d'un haubert aux coups de tranche et d'estoc.
C'est un des gros problèmes qu'ils ont dans les études des trauma médiévaux: les seules blessures localisables sont celles qui ont été faites à l'os et il s'avère qu'il y avait masse de blessures par combattant. J'ai souvenir d'un crâne qui a trois entailles à l'épée qui ont cicatrisé, d'un radius sur lequel il y avait 5 fractures ressoudées.
J'ai l'impression qu'on est aujourd'hui dans le refus de la blessure alors qu'elle était sans doute beaucoup plus facilement acceptée par des gens pour qui le combat était leur mode de vie.'
Et je ne pense pas que la surprotection ait été recherchée dès le début XIIIe. Les sources de cuirasses sont pratiquement inexistantes et c'est une protection qui ne peut apporter qu'un "plus" relativement faible par rapport à la résistance d'un haubert aux coups de tranche et d'estoc.
- mac jowski
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Par rapport aux blessures, il ne faut pas raisonner en terme de douleur avec nos petites habitudes de chochottes civilisées. La tolérance à la douleur peut varier grandement en fonction des conditions de vie.
Je me rappelle avoir vu un reportage sur des dentistes en amazonie qui extrayaient des dents de la bouche de gamins sans aucune anesthésie et les gamins.... ben les gamins restaient stoïques, ne pleuraient pas... J'étais scié ! Mais ces gamins vivaient nus dans la jungle, donc la douleur, ils connaissaient...
Alors à mon avis, à l'époque, il en fallait beaucoup question douleur pour les empêcher de fonctionner.... Avec l'adrénaline en plus.... Yaaaaaaaaaah !
Je me rappelle avoir vu un reportage sur des dentistes en amazonie qui extrayaient des dents de la bouche de gamins sans aucune anesthésie et les gamins.... ben les gamins restaient stoïques, ne pleuraient pas... J'étais scié ! Mais ces gamins vivaient nus dans la jungle, donc la douleur, ils connaissaient...
Alors à mon avis, à l'époque, il en fallait beaucoup question douleur pour les empêcher de fonctionner.... Avec l'adrénaline en plus.... Yaaaaaaaaaah !
- coldtracker
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Oui l'adrénaline, c'est la drogue du combattant, le corps humain est conçu pour fonctionner en surrégime des que la petite drogue fait son effet...C'est la descente qui fait moins rire.....
- ingelrannus
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merci pour vos éclaircissements !
- philippe le rouge
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Sans parler que la résistance à la douleur, c'est relatif : Je me suis ouvert l'avant bras avec un ciseau à bois , je n'ai ressenti aucune douleur ; par contre, l'aiguille du chirurgien (11 point de suture), malgré l'anesthésique, je l'ai très bien sentie !!! Va comprendre ...
excuse-moi mais je ne peux laisser passer une telle faute de français, car dans ce cas précis, on ne dit pas ciseau à bois mais ciseau à bras.philippe le rouge a écrit :Je me suis ouvert l'avant bras avec un ciseau à bois
...
oui je plaisante bien sûr !
- barbepeste
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pour une étude sérieuse faut faire des tests...des volontaires?