Posté : ven. oct. 10, 2008 10:06 am
Pourquoi tant de débats et d'argumentations autour d'un sujet qui n'est pas en soi quelque chose d'extraordinaire, car répétitif tout au long de l'histoire?
Le heaume à timbre plat est une évolution qui présente un surblindage sur la face afin, probablement, de pallier au traits ennemis (comme le précise Jehan2) ou de lances (hypothétique, mais plausible), chose impossible avec un spangelhelm. Donc, logiquement, niveau de protection accrû, parfait pour le cavalier. Oui, le timbre plat est un point faible, et alors? Comme sur tout matériel de combat, on retrouve des points faibles.
Prenons en exemple le gilet anti-balistique de la police nationale. Il arrête du 0.357 mag à bout portant, mais pas du 5.56mm Otan. On pourrait en créer de plus résistants, mais ça serait trop lourd. Qui plus est, il ne couvre que le haut du corps, jusqu'au nombril, laissant le ventre non protégé, à la manière des pansières XIVème. Pourquoi? Par ce que le policier a besoin de pouvoir se mouvoir facilement et s'asseoir sans problème, et que le ventre est aussi une zone non mortelle, dont on ne décède qu'en cas d'hémorragie importante non traitée, et non de l'impact direct de la balle.
Qu'est ce que cela veut dire? Qu'il faut obligatoirement faire des concessions, pour une raison ou pour une autre. Pour des raisons pratiques, on accepte de risquer une partie du corps, ce dont on pourrait subir les conséquences. Si cela passe dans nos mentalités modernes, ça ne risque pas de poser problème au XIIIème siècle.
L'équipement du combattant n'est pas infaillible, il ne l'a jamais été, au contraire, et parfois même jusqu'au ridicule. Le heaume à timbre plat présente un point faible, certes, mais aussi une protection accrûe du visage, bien plus exposé que le haut du crâne chez le cavalier. C'est une concession, en rapport avec les moyens et les découvertes de l'époque. Rien d'exceptionnel.
De plus, il n'est pas si facile que ça d'enfoncer un surface plane peu étendue en acier forgé, sans omettre le fait qu'il est carrément difficile d'aller chercher le timbre de manière parallèle avec sa lame en escrimant à cheval. Et si c'est vraiment trop fragile, on fait comme les porteurs de gilet anti-balistique, on ne présente pas l'aisselle non couverte, mais le plastron protecteur...
Le heaume à timbre plat est une évolution qui présente un surblindage sur la face afin, probablement, de pallier au traits ennemis (comme le précise Jehan2) ou de lances (hypothétique, mais plausible), chose impossible avec un spangelhelm. Donc, logiquement, niveau de protection accrû, parfait pour le cavalier. Oui, le timbre plat est un point faible, et alors? Comme sur tout matériel de combat, on retrouve des points faibles.
Prenons en exemple le gilet anti-balistique de la police nationale. Il arrête du 0.357 mag à bout portant, mais pas du 5.56mm Otan. On pourrait en créer de plus résistants, mais ça serait trop lourd. Qui plus est, il ne couvre que le haut du corps, jusqu'au nombril, laissant le ventre non protégé, à la manière des pansières XIVème. Pourquoi? Par ce que le policier a besoin de pouvoir se mouvoir facilement et s'asseoir sans problème, et que le ventre est aussi une zone non mortelle, dont on ne décède qu'en cas d'hémorragie importante non traitée, et non de l'impact direct de la balle.
Qu'est ce que cela veut dire? Qu'il faut obligatoirement faire des concessions, pour une raison ou pour une autre. Pour des raisons pratiques, on accepte de risquer une partie du corps, ce dont on pourrait subir les conséquences. Si cela passe dans nos mentalités modernes, ça ne risque pas de poser problème au XIIIème siècle.
L'équipement du combattant n'est pas infaillible, il ne l'a jamais été, au contraire, et parfois même jusqu'au ridicule. Le heaume à timbre plat présente un point faible, certes, mais aussi une protection accrûe du visage, bien plus exposé que le haut du crâne chez le cavalier. C'est une concession, en rapport avec les moyens et les découvertes de l'époque. Rien d'exceptionnel.
De plus, il n'est pas si facile que ça d'enfoncer un surface plane peu étendue en acier forgé, sans omettre le fait qu'il est carrément difficile d'aller chercher le timbre de manière parallèle avec sa lame en escrimant à cheval. Et si c'est vraiment trop fragile, on fait comme les porteurs de gilet anti-balistique, on ne présente pas l'aisselle non couverte, mais le plastron protecteur...