Cousoir XIIème siècle
Posté : mar. mars 15, 2011 11:06 pm
Un petit outil sans pretention (1 planche et 3 batons) pour enfin relier un cahier de psaumes. Il s'agissait plus de mettre la technique en oeuvre et de voir comment la couture pouvait se faire que d'un travail de reproduction meticulleux. Les commentaires sont donc les bienvenue
Le cousoir vu dans son ensemble, le premier ais est monté ainsi que les nerfs qui serviront a coudre le cahier et qui sont attachés a la partie superieure du cadre.
Le cousoir est inspiré d'une representation contenue dans un manuscrit conservé a la Staatbibliothek de Bamberg (Opera Varia de St Ambrose).
L'assemblage sur les ais a été réalisé après lecture de l'article de J Vezin "la réalisation matérielle des manuscrits latins du haut moyen-age" Codicologica 1978, Vol3, p15.
En lisant l'article j'ai compris que ce mode de montage apparait a l'epoque carolingienne, mais existe encore au XIIeme.
La partie horizontale du cousoir n'est pour le moment pas percée dans sa longueur, les "nerfs" sont donc simplement attachés. Ils sont, pour ce test, en fil de lin poissés. Le fil utilisé pour la couture du cahier sur les nerfs est lui aussi en lin (non poissé). Les ais sont réalisés en planchette de contreplaqué d'environ 4mm d'epaisseur. Les ais étaient en general en bois plein d'environ 1 cm d'epaisseur. En raison de la faible epaisseur de mes ais, il y a un un leger changement dans la position du trou le plus proche du bord (qui devrait s'ouvrir sur la tranche).
Le cahier une fois cousue. Le fil de couture entre a une extremité du cahier, sort au niveau du 1er double nerf. Le fil passe autours de chaque nerf puis rentre dans le cahier pour ressortir au 2eme double nerf. Et ainsi de suite jusqu'a ressortir a l'autre extremité. Au niveau de ce brin, on passe au cahier suivant.
La couture vue de l'interieur du cahier.
Une fois la couture terminée, le nerf est detaché et passe au travers une serie de trous, de facon symetrique au montage du 1er ais. Les 2 nerfs passent au travers du trou le plus proche du bord, puis se separent en suivant deux rainures pour entrer dans les 2 autres trous.
La face interieure du ais, les 2 nerfs peuvent etre lié, toujours en suivant la rainure.
Le cousoir vu dans son ensemble, le premier ais est monté ainsi que les nerfs qui serviront a coudre le cahier et qui sont attachés a la partie superieure du cadre.
Le cousoir est inspiré d'une representation contenue dans un manuscrit conservé a la Staatbibliothek de Bamberg (Opera Varia de St Ambrose).
L'assemblage sur les ais a été réalisé après lecture de l'article de J Vezin "la réalisation matérielle des manuscrits latins du haut moyen-age" Codicologica 1978, Vol3, p15.
En lisant l'article j'ai compris que ce mode de montage apparait a l'epoque carolingienne, mais existe encore au XIIeme.
La partie horizontale du cousoir n'est pour le moment pas percée dans sa longueur, les "nerfs" sont donc simplement attachés. Ils sont, pour ce test, en fil de lin poissés. Le fil utilisé pour la couture du cahier sur les nerfs est lui aussi en lin (non poissé). Les ais sont réalisés en planchette de contreplaqué d'environ 4mm d'epaisseur. Les ais étaient en general en bois plein d'environ 1 cm d'epaisseur. En raison de la faible epaisseur de mes ais, il y a un un leger changement dans la position du trou le plus proche du bord (qui devrait s'ouvrir sur la tranche).
Le cahier une fois cousue. Le fil de couture entre a une extremité du cahier, sort au niveau du 1er double nerf. Le fil passe autours de chaque nerf puis rentre dans le cahier pour ressortir au 2eme double nerf. Et ainsi de suite jusqu'a ressortir a l'autre extremité. Au niveau de ce brin, on passe au cahier suivant.
La couture vue de l'interieur du cahier.
Une fois la couture terminée, le nerf est detaché et passe au travers une serie de trous, de facon symetrique au montage du 1er ais. Les 2 nerfs passent au travers du trou le plus proche du bord, puis se separent en suivant deux rainures pour entrer dans les 2 autres trous.
La face interieure du ais, les 2 nerfs peuvent etre lié, toujours en suivant la rainure.