récupération de la laine.. mouis...admettons...
Mais là aussi, sur le plan "purement laine", tout va dépendre du contexte.
La laine de mouton est un "capital" non négligeable. Par conséquent, "normalement" et pour une "bonne laine", on évite, si possible que les moutons se retrouvent au contact de "trucs épineux" (au choix suivant biotope et région: ronce, argelas, etc.), étant donné que, effectivement, si le mouton y laisse des fibres de laine, dans le même temps, des épines iront s'accrocher à sa toison, ce qui l'abîme, d'une part, mais d'autre part, va exiger un nettoyage de la toison de toutes ces épines restées accrochées.
Si ce travail à ôter les épines n'est pas fait, je ne vous explique pas la galère pour filer, avoir un bon fil.. à terme, obtenir un tissu qui ne soit pas un cilice.
J'ai eu la "joie" de tester sur des toisons dont les moutons s'étaient quasi roulés dans de l'épineux, il y avait de la grosse (commode à enlever) à de la toute petite bien fichée: cette dernière, même au cardage, restait scotchée à la laine...
Ce genre de "détail" influence le prix de la toison et sa qualité admissible lors de la vente pour une guilde-métier-corporation.
En échange, certaines sortes de moutons étaient peigné. On en a trace (écrite) pour le XVII, XVIII et XIXème (avant, je n'ai pas encore trouvé de traces mais je n'ai pas cherché comme une malade non plus). XIXème, je possède ce genre de peigne.
Pour cette période (je sais, ce n'est pas le MA, ni TOUT le MA, ni TOUT l'occident...), cela permettait de retirer le poil "mort" et garder une toison TRES soignée pour la vente de laine de qualité (donc un bien meilleur prix), ces poils morts, non admis dans le circuit "guilde-corporation-métier", recueillis par les bergers, restaient leur propriétés: une sorte d'avantage en nature.
Sinon, question "musette en filet", vu la taille des miniatures, peut-on supposer que la représentation des mailles puissent être ne pas être représentative d'une échelle réelle? Nous avons cela pour les filets à cheveux où, là, nous avons des artefacts, ces derniers montrant une finesse de travail bien supérieure à ce que les représentations laissent penser.
Accessoirement, hélas, il est difficile de déterminer, via les représentations et à tous les coups, le type de filet des musettes de berger.
Le travail présenté est une très intéressante piste!
Peut-être tester l'adéquation "en situation" en essayant d'autres techniques de "filet" attestées: le sprang (remarquablement extensible) ou le type "filet de pêcheur".