Réalisation d'une table

aourelig · lun. sept. 06, 2010 9:33 am

merci ^^

j'ai omi de preciser, je sais qu'on peut l'acheter, mais je voulais me lancer un defi personnel d'où mes demandes de conseils pour bien debuter du genre quel type de bois est le plus facile a travailler pour debuter on achete n'importe quel planche, est ce qu'on doit faire un patron genre comme en couture ... bref j'ai envie d'apprendre et si c'est réussit je me ferais ensuite un lit.

alors aucun menuisier ou bricolleur sur le forum ?

Bouchard · lun. sept. 06, 2010 12:50 pm

Ca dépasse les objectifs de ce forum. Payes toi l'encyclopédie du bricolage et fais des réalisations simples avant de te lancer dans ce genre de projet. Fais toi déjà un coffre, des tréteaux, le tout sans clou ni vis et ce sera déjà pas mal...

aourelig · lun. sept. 06, 2010 4:51 pm

merçi bien pour ces pieux conseils eh bien je n'ai plus qu'a trouver de l'aide ailleurs

bonne journée

Che Khan · lun. sept. 06, 2010 5:00 pm

YO

Bouchard a écrit :Ca dépasse les objectifs de ce forum. Payes toi l'encyclopédie du bricolage et fais des réalisations simples avant de te lancer dans ce genre de projet.

Pas mieux ET je suis menuisier !!

Je vois pas comment t'apprendre le 'métier' en un post de réponse !!! Le seul conseil que je peux te donner -> trouve un gars du métier dans ton coin pour t'aider à apprendre les rudiments.

Bien à toi.

olivier du berry · lun. sept. 06, 2010 5:40 pm

Et même pour un menuisier... la table genre Cluny c'est carrément de l'ebenisterie de haute volée dérivant vers la sculpture...et là c'est un métier à part entière. Che Khan ne me contredira pas.
Je tatillonne un peu en menuise et je peux t'assurer que ce n'est pas à la portée du premier venu, même en version simplifiée.
De toute façon, ce genre de mobilier n'a rien à faire sur un camp, dans une tente, à moins que le perso soit un (très) haut dignitaire du royaume.
Ne pas oublier qu'un camp est sensé représenter une troupe en campagne militaire, donc ça voyage léger. Même le lit, en dehors du confort qu'il procure, je trouve ça limite...

Frach · mar. sept. 07, 2010 10:17 am

+1.. c'est une pièce splendide que cette table, et ce n'est pas par hasard si beaucoup la copient. Mais rien à faire en campement. Tréteaux-planches c'est parfait, pas cher et facile à transporter.
Pour le lit en revanche, je vais devoir y passer.. Car il est un adage face auquel l'on ne peut rien : "Ce que femme veut..."... Et ces ptites bêtes là, c'est capable de vous pourrir longuement le quotidien quand elles ont mal dormi... ^_^

brunal · ven. sept. 10, 2010 2:19 pm

Alors, pour faire une table comme ça, en version facile, faut du bois massif à la bonne taille (de nos jours, celà représente souvent une étape plutot coton, car la plupart des planches que l'on trouve sont faites de putains de petites planches collées ensemble) , des chevilles, et en outil : une scie sauteuse, une perceuse avec une mèche au bon diamètre pour les chevilles, et des limes et du papier de verre pour fignoler. Et un marteau, c'est cool les marteaux, ça permet de répondre facilement à ceux qui disent "mais tu vas pas y arriver comme ça". De la colle à bois, c'est toujours utile, aussi.

(Si on voulait faire exactement toutes les fioritures de l'original à l'identique, de bons ciseaux à bois et/ou une fraiseuse, et plein de patience et de soin seraient les bienvenus)

On découpe le bois en s'inspirant du plan ci dessous (faire toutes les fioritures et troutrous qu'on souhaite, ça peut vous occuper des jours)
Le sens du fil est vertical, au fait.

Pour le plateau, on récupère les chutes de la découpe des pieds pour en faire 8 petits rectangles ou cubes qui deviendront des cales. On les pose en place sur le dessous du plateau, tout en emboitant les deux planches des pieds et en les mettant là ou elles devront être une fois le tout fini.

Vu que tout est en place, on en profite pour regarder où on doit placer exactement les 8 cales (un petit point de colle pour pas qu'elles se sauvent). Une fois que c'est fait, on met de coté les pieds pour le moment, et on fait des trous borgnes, traversant complètement les cales, mais pas complètement le plateau (deux trous par cales). Et à chaque fois, après un petit point de colle dans le trou, on place une cheville à l'intérieur ainsi les cales ne bougeront plus.

Et voilà c'est fini !

Options pour ceux qui friment avec de l'outillage à profusion : à la fraiseuse (ou au ciseau à bois) faire deux saignées perpendiculaires sous le plateau de la table comme ça, pas besoin de cales, et ça prend encore moins de place une fois démonté !

Emmanuel · dim. oct. 03, 2010 8:49 pm

Un truc marrant, c'est aussi de voir du meuble en chêne massif... le bon vieux plateau de la table de ferme de 10 cm d'épaisseur impossible à manier... En fait en ce qui concerne la résistance du bois, un centimètre de chêne équivaut àpreque 10 cm de sapin (j'exagère à peine). Ce qui va faire la résistance contre les déformations, c'est surtout les système d'assemblage.

brunal · lun. oct. 04, 2010 12:18 pm

Et coté déformations, le long séchage avant de travailler le bois, puis le traitement protecteur du bois une fois qu'on a fini, sont trèèèès importants aussi.
Sinon, on est très très triste quand après six mois de séchage, on cherche à monter sur le camp le *insérer ici le nom du meuble qui vous fait rêver" qu'on a fabriqué avec amour pendant l'hiver.

Frach · lun. oct. 04, 2010 3:04 pm

même pour les tabourets - billot ?? ^_^

brunal · lun. oct. 04, 2010 5:15 pm

Même !

Tant qu'il y a des pièces à assembler, (et que tu aimerais t'en resservir plus tard), si le bois est pas super sec, il changera !
(par contre, si tu le jettes dans le fossé car tu n'en veux plus, l'an prochain, à la prochaine fête au même endroit, il sera parfaitement intact)

les pieds de tabourets pourront devenir plus fins, et alors dépasser coté assise par exemple (ouille quand on s'assoit), et ne demander qu'a tomber quand tu tente de déplacer ton tabouret. L'autre cas, est que les trous pour tes pieds de tabouret rétrécissent , et ce uniquement la fois où tu n'auras pas tes outils permettant de retailler tes pieds pour qu'il rentrent (la fois d'après, tu auras tes outils, mais l'hygrométrie ambiante assurera un emboitage parfait des pièces, exprès rien que pour faire chier, car les objets sont méchants)

Si ton tabouret est juste une tranche de bois de 40cm d'épaisseur, ça devrait aller, avec le temps, il se fendra bien sur en deux en séchant, au moment où ça sera le plus embêtant pour toi (genre tu propose un siège à celle qui pourrait devenir la femme de ta vie). Et à la première utilisation t'auras bien sur de la sève qui collera soigneusement et sans pouvoir être enlevée sur ta pièce de costume la plus onéreuse.

olivier du berry · lun. oct. 04, 2010 7:07 pm

Ca sent le vécu tout ça

brunal · mar. oct. 05, 2010 8:01 am

Mais non, mais non o:)

perlinelatisserande · mer. oct. 06, 2010 8:10 am

Pour des plateaux pas trop onéreux et bien secs... Aller voir dans une menuiserie qui fait du sur mesure. En général ils ont toujours un tas de fouilli de plateaux bien rangés (ironie) au fond de l'atelier, les chutes pour lesquelles ils se disent "on l'utilisera bien un jour" et vu qu'en général ils ont déja été payés par le client dont c'est la chute, ils consentent en général à le vendre au prix d'achat. On peu trouver des tout petit plateaux de 60*60 jusqu'au bout de grume de 40cm/2m parce qu'ils n'ont pu en utiliser que le bas et même des plateaux de 1m/1m. Après pour l'essence en général ils sont honnêtes, si vous dites je veux du chene ils donnent du chêne, mais faut verifier la planche avant de la prendre.

Le chêne c'est bien ça travail en compression, ça a des fibres courtes, mais ça a aussi des saloperies de veines qui peuvent éclater à n'importe quel moment et fragiliser un beau morceau (c'est pour ça qu'en compression c'est top, on s'en fout que ça fende (cf charpente). Pour les trétaux le hêtre (de bonne qualité! différent entre les trétaux en hêtre de chez casto et celui de la menuiserie!) m'avait été conseillé.
Pour le pin, utiliser du pin du nord (idem les qualités sont différente entre du bois de palette, du pin de trétaux ou du pin utilisé en menuiserie ébenisterie c'est impressionant) ou du pin de pays (moins cher mais moins bonne qualité)
Ce qui est rigolo c'est que par exemple dans le sud il vaux mieux utiliser du pin de pays, dans le nord du pin du nord. Car un bois vit toujours et préfère être dans un climat équivalent à celui dans lequel il a poussé (sinon il bouge beacoup)
Le pin du nord, comme il a poussé dans des conditions plus difficile est plus serré plus lourd mais plus solide qu'un pin qu'on aura fait pousser dans de bonne conditions les arbres se touchant presque.

Le pin est bon en flexion contrairement au chêne qui cisaille (c'est une question de longueur de fibre). Pour exemple en charpent, on fait le poinçon (la piece verticale) en chene car elle est en compression , les jambes de force aussi ainsi que les liens de faitage, tout le reste est en pin.

Faut vraiment adapter le bois à son utilisation